Ceci, en grammaire, est une apostrophe: en latin, ce serait au vocatif. Ce n'est pas une perche tendue au voyeurisme et à la pornographie gay. Je parle ici à une seule personne.
C'est à toi, mec, que je m'adresse, toi qui m'appelles ainsi dans tes libellés: tu te reconnaîtras. Voilà: à cause de toi, je viens encore de prendre un mouchoir pour m'essuyer les yeux et les joues. Ben oui, je me suis encore mis à pleurer. Non, ne t'inquiète pas, ça ne devient pas une manie, et puis là, c'est de ta faute.
En rentrant de chez ma mère, j'ouvre internet et vais jeter un coup d'oeil sur ton blog, histoire de voir si ta journée fut plutôt comateuse ou plutôt productive. Deux nouveaux billets: chouette! Deux qui parlent de moi: encore mieux, re-chouette. Mon petit côté narcissique est comblé.
Je commence à lire et..... la musique. J'entends la musique qui accompagne tes écrits. Tu l'as changée. Ce n'est plus Beethoven, c'est Bach, ce sont les Variations Goldberg, c'est l'Aria. Hier soir, je l'ai mis en musique de fond de nos conversations après le dîner. Je n'aurais pas dû: ça ne s'écoute pas comme ça. Aujourd'hui, je la retrouve chez toi, en écho, en fabuleux écho, en cadeau (tu vois, celui-ci n'était pas encore fait) et je n'ai pas pu me retenir.
Voilà, mec, ce que je peux te dire ce soir. Je pourrais aussi te lancer mon plus beau "du con": ce serait le plus tendre que tu aies jamais entendu de ma part. Mais je préfère attendre deux jours: ce sont des choses qui se règlent face à face, entre hommes, une fois la porte fermée.
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2 commentaires:
J'avoue, j'avoue, j'avoue.
Je ne connais rien à cette musique que tu aimes tant, mais comme tu en parles - et que tu l'écris - et sans aucune intention, j'ai pris cette musique. Parce que si tu en parles, c'est que ce doit être bien.
Pleurer est totalement viril à mes yeux. Je ne m'en prive jamais.
Quant au libellé, c'est une autre histoire, mais je sais que tu la connais.
Et puis, je te l'avais dit que tu allais payer le fait d'avoir internet chez toi.
Je me demande si on ne va pas laisser la porte ouverte...
Ne t'inquiète pas: pleurer ne me gêne pas,d'autant moins en écoutant de la musique.Le libellé non plus, tu le sais bien: il a même plutôt tendance à me plaire. Quant à Internet, à aucun moment je ne regrette d'y avoir accès.
Je pourrai t'expliquer tout ça mardi, devant ou derrière la porte.
Bises. R.
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