mardi 31 mars 2020

Uchronie

Ce matin, j'ai repensé à Yvon. Comment aurait-il vécu cet enfermement printanier ? Pourquoi penser à lui à ce moment précis, je n'en sais rien. Peut-être parce qu'il me renvoie à notre jeunesse et à nos folles virées en ville ou à la campagne.

Il était plus jeune que moi, d'un an. J'ai tenté de l'imaginer vieillissant sans trop y parvenir. Il aurait peut-être été un peu bedonnant, son physique plus courtaud que le mien y poussant. Et ses cheveux, couleur queue de vache comme il disait, les aurait-il encore ? Il aurait sans doute fait une carrière dans l'enseignement, c'était sa formation. Vivrait-il seul ? Aurait-il, au contraire, rencontré l'homme de sa vie et accepté les quelques compromis de la vie en commun ? J'en doute.

J'en étais là de mon uchronie un peu brumeuse lorsque la radio passa Barbara : Dis, quand reviendras-tu ?  Et la voix fit se lever la brume. Qu'importe ce qu'il serait devenu : nous avons eu une jeunesse rare.

De ma fenêtre (3)

Oui, nous sommes tous un peu comme James Stewart dans Fenêtre sur cour : cloués à l'intérieur à regarder ce qui se passe (ou ne se passe pas) à l'extérieur.

- un voisin d'en face qui fume une cigarette et sa copine qui parfois tire dessus (sur la cigarette, pas sur le voisin).

- un sans-abri avec deux lourds bagages (sa maison donc) qui chante à tue-tête. Il s'arrête, pose ses sacs sur le trottoir et traverse puis revient, sans raison, et s'en va toujours chantant.

- dans la cour, le soleil revenu a fait ressortir les deux gamines à trottinettes et le svelte sauteur à la corde.

Bonne fête

Bouquet de pivoines

Le 24 mars, c'est la Saint Benjamin, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Acace, Agilolf, Aldo, Amos, Osée, Balbine, Blaise, Bonaventure, Guigues, Hypatios, Jonas, Machabeon, Renovat, Théodule, Anèse, Cornélie,   Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !


Balbine, ça me disait quelque chose mais quoi ? Eh oui, à Rome, près des thermes de Caracalla, l'église Santa Balbina all'Aventino, dont la construction débuta au IV° siècle. Et puis le cimetière de sainte Balbine, englobé dans la catacombe de saint Calixte, sur la Via Appia Antica.
Bon, j'arrête, sinon l'envie sera trop forte de m'envoler jusqu'à Rome ...

lundi 30 mars 2020

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

Contre-syllogisme

Certains Français se sont jetés sur le papier hygiénique, certains États-uniens sur les armes à feu.  Mais les trous du cul ne sont pas là où l'on pense.

Quel jour sommes-nous ?

Il fait froid aujourd'hui. Personne aux fenêtres, les fillettes de la cour ne font plus d'exercice. Personne au soleil sur le toit du garage à vélos.

Dans la rue, les jonquilles du nouveau massif sèchent, faute d'arrosage. Étonnement, plus de voitures circulant. Le feu tricolore un peu plus haut dans la rue me les envoie en rafales, petites rafales bruyantes vite dissipées. Seule la croix verte de la pharmacie  clignote encore. Je n' ai jamais autant dormi de ma vie.

Aujourd'hui, ma mère aurait eu 96 ans.

dimanche 29 mars 2020

Catalogue des cons

- Ceux qui se jettent sur les pâtes et le papier hygiénique, de quoi se torcher jusqu'à la fin de leurs jours (qui peut arriver beaucoup plus tôt qu'ils ne le pensent).
- ceux qui tentent de vendre sur Internet un appareil respiratoire volé dans un hôpital.
- ceux qui jouent aux hackers, bloquent les systèmes informatiques des hôpitaux et proposent de les restaurer moyennant finances.
- ceux qui demandent à une voisine infirmière de se garer un peu plus loin ou mieux (entendu il y a 5 mn sur Inter) de carrément déménager.
- ceux, comme le flic de l'autre jour, qui continuent à cracher par terre.
- ceux qui profitent du confinement à la maison pour massacrer leurs femmes.
- ceux qui préfèrent favoriser l'économie de leur pays plutôt que de protéger la vie de ceux qu'ils gouvernent.
- ceux qui se font du fric en vendant hors de prix des masques qui ne sont pas aux normes ou font passer pour du gel hydroalcoolique ce qui n'en est pas.
- ceux qui cambriolent les réserves alimentaires des associations d'entraide.
- ceux qui, sur internet, proposent des remèdes miracles.

La liste n'est pas close, j'en oublie certainement.

Une découverte inattendue

Hier soir, en zappant sur mon canapé, je suis tombé sur une émission retraçant le parcours de Jean-Baptiste Guégan, le sosie vocal de Johnny Halliday. Je pensais rester deux ou trois minutes, j'ai suivi jusqu'au bout.

J'ai été bluffé d'abord. Même si je n'ai jamais été un fan inconditionnel de notre rocker national (sauf peut-être pour ses chansons des débuts), j'ai été sidéré par la similitude de voix. Mais ce qui m'a fait m'attarder, c'est l'homme lui-même. Pas un de ceux, nombreux, qui essaient de gagner le maximum de fric en se déguisant plus ou moins bien. Un homme attachant, sincère, timide, honnête. et .... beau, encore tout surpris de son succès. J'espère que, malgré le conte de fée qu'il est en train de vivre, il saura rester tel qu'il est : un fêlé qui laisse passer la lumière ! Et puis sa voix, son visage, ses hésitations à se confier me rappellent furieusement quelqu'un à qui je tiens.

Jean-Baptiste Guégan se confie sur son parcours - Sept à huit | TF1

Momentini

- Les applaudissements de 20h, ça continue côté cour, intensément. Côté rue, ça débute. J'ai même eu droit hier soir à un air de tuba, un peu plus loin dans la rue. Quelques lumignons encore.

- Quelle joie, l'heure de moins à dormir cette nuit. Enfin, j'ai pu frotter toute mon argenterie ..... (Je plaisante, bien sûr).

- Pas de soleil aujourd'hui et, en bas, le désert des Tartares : on attend, on attend et rien ne vient.

- J'ai enfin rangé au placard ma valise de Megève. Comme une acceptation de l'immobilité.

- Sorti mes plantes sur le balcon. Elles n'ont jamais été aussi moches. Mais ça occupe !

samedi 28 mars 2020

Conseil de lecture

A condition de l'avoir chez soi ! Moi, je le tenais au frais depuis quelques temps, attendant l'occasion. Pas mieux que cette période de confinement pour s'y mettre. Presque mille pages, imprimées en tout petit. Un auteur dont les trois romans que j'ai lus de lui m'ont enchanté : l'allemand Ernst Wiechert.
Attention : pas forcément gai, pas toujours facile à lire. Si vous aimez les coups de théâtre toutes les douze lignes, autant renoncer tout de suite. Comme tous les livres de Wiechert, ça se mérite. C'est comme une montagne : on en bave pour grimper mais quelle joie une fois en haut.
Ah oui, son titre ? Les Enfants Jéromine. Allez, courage !

Lumières

Au réveil, étrangement plus matinal en ces temps particuliers, un rai de lumière filtre à travers les volets entrebâillés.  Il fait beau. Le printemps pointe son nez un peu frais, la vie continue. Première cigarette sur le balcon, le soleil en face, le ciel d'un bleu encore un peu timide. Il monte peu à peu et arrive bientôt sur ma grille de mots croisés, dans la cuisine. Dans la chambre aérée, il s'accroche aux quelques moutons que je balaierai plus tard. Les fenêtres s'ouvrent une à une, ceux qui se réveillent regardent le ciel, comme moi.

A midi, il disparaît au-dessus de l'immeuble : il doit faire beau là-haut, sur la terrasse à l'angle de la rue, où de jeunes voisins sont montés l'autre jour, délogés bientôt par des policiers parce qu'on les avait confondus avec des cambrioleurs. En début d'après-midi, alors que la lumière s'est réfugiée sur le petit jardin, deux fillettes s'en donnent à cœur joie avec leurs trottinettes pendant qu'un étudiant se défoule sur sa corde à sauter.

Début d'après-midi, il pointe son nez à la fenêtre de la rue. Il lui faudra encore un peu de temps avant de venir frôler mon canapé. Je sais que je peux lire et faire la sieste avant qu'il n'atteigne ma corbeille de fruits où les petits morceaux de mosaïque projetteront alors des paillettes de lumière sur le mur derrière moi.

Il est temps de sortir ? Demain peut-être. Aujourd'hui, ce sera sans. Ma joie sera la cigarette à la fenêtre du salon. La pierre est chaude sous mes mains. Personne en bas dans la rue, ni voitures. Pas de bruit. Seuls deux moineaux qui se poursuivent dans l'arbre solitaire en face.
Bientôt il disparaît derrière les toits de l'autre trottoir. Je sais qu'il est en train de se coucher au-delà de la colline de Fourrière. Le Cours Gambetta, dans l'axe, doit encore en être inondé, en sépia.

Et tout à l'heure, alors qu'il aura complètement disparu, les fenêtres de la cour s'ouvriront et des silhouettes sombres apparaîtront pour applaudir, un moment. Et, demain, ce sera la même chose.
Je repense à Proust et à ces belles pages sur la lumière touchant la commode de sa tante Léonie.

(Presque) rêveries d'un promeneur (presque) solitaire














vendredi 27 mars 2020

De la fenêtre d'en haut


Et pourquoi pas la peinture ? (93)

S'ennuyer ? Non, il suffit de regarder par la fenêtre.

Gérard Dou (1665)( Musée d'art et d'histoire, Genève)
Fichier:Caillebotte, L'Homme au balcon, boulevard Haussmann ...
Gustave Caillebotte (1880) (Collection privée)

Johannes Vermeer, le « sphinx de Delft »
Johannes Vermeer (1669) (Städel Museum, Francfort)
Felice Casorati (1883 – 1963)
Felice  Casorati (1922) (Collection privée, Turin)


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Salvador Dali (1925) (Musée reine Sofia, Madrid)

Berthe Morisot (1872) (Collection Ittleson, New-York)

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Henri Matisse (1918) (Centre Pompidou, Paris)
L'Art et la plume - Comment lire un tableau d'Edward Hopper - T'as ...
Edward Hopper (1952) (Museum of Art, Colombus)
René Magritte, Eloge de la dialectique, 1936, Musée d\'Ixelles, Bruxelles, photo Mixed Media
René Magritte (1936) (Musée d'Ixelles, Bruxelles)
Femme à la Fenêtre : Vue d'Intérieur de Gustave Caillebotte ...
Gustave Caillebotte (1880) (Coàllection privée)
La fenêtre ouverte à Collioure | Musee du LuxembourgLa fenêtre ...
Henri Matisse (1905) (National Galery of Art, Washington)
Fritz von Uhde (1890) ( Städel Museum, Frankfurt)
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Caspar David Friedrich (1822) (Altenational Galerie, Berlin)


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Umberto Boccioni (1911) (Sprengel Museum Hannover, Hanovre)

jeudi 26 mars 2020

De ma fenêtre (2)

Oui, nous sommes tous un peu comme James Stewart dans Fenêtre sur cour : cloués à l'intérieur à regarder ce qui se passe (ou ne se passe pas) à l'extérieur.

- Certaines fenêtres, le soir tombé, s'ornent maintenant à Lyon de petits lumignons semblables à ceux employés le 08 décembre, aujourd'hui fête des lumières. Tradition dont on dit qu'elle marque la reconnaissance des Lyonnais pour la Vierge qui aurait protégé la ville de la peste. Cela se fait-il aussi ailleurs pour le virus ? Personnellement, je préfère applaudir pour le personnel hospitalier.

- Seules paroles échangées aujourd'hui : avec ma pharmacienne depuis la fenêtre. Je la connais depuis très longtemps et on s'apprécie. Elle rentrait se reposer un peu. Comme lors de la canicule, elle m'a proposé de passer de temps en temps à l'officine, pour se détendre un peu. C'est très gentil mais je n'irai pas (sauf pour récupérer mes médicaments) : elle a sans doute des tas d'autres choses à faire.

Pour être complet

- L'hymne national de la Suède, Du gamla, du fria, est en fait non officiel. En 2000, une proposition a été faite au Riksdag pour en faire l'hymne national, mais n'a pas été retenue, la gauche s'y étant alors opposée. La Suède n'a donc pas d'hymne officiel.

L'Hymne national de la Slovénie, Zdravljica, tiré d'un poème de France Preseren, l'est devenu en 1989, en remplacement de Naprej zastava slave (En avant, drapeau de la gloire), hymne slovène depuis 1918. Le poème de Preseren comporte neuf strophes, toutes en forme de verre de vin. Seule la septième est chantée dans l'hymne national. Et ses paroles sont beaucoup plus pacifiques que celle de l'hymne précédent. 

 

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (274)

- 23 : Hymne de la Pologne : Mazurek Dąbrowskiego (la mazurka de  Dabrowski)



- 24 : Hymne de la Slovénie : Zdravljica ("Je lève mon verre")



- 25 : Hymne de la Suède : Du gamla, du fria (Toi l'antique, toi le libre).

mercredi 25 mars 2020

L'hygiène et les Français (enfin, il paraît)


De ma fenêtre

Oui, nous sommes tous un peu comme James Stewart dans Fenêtre sur cour : cloués à l'intérieur à regarder ce qui se passe (ou ne se passe pas) à l'extérieur.

- Hier après-midi, branle-bas de combat devant chez moi : un camion et une voiture de police, une voiture banalisée bientôt suivie d'une autre, deux motards à la porte de l'immeuble voisin. On court, on se fait ouvrir par le médecin du rez-de-chaussée qui n'y peut mais, on pénètre à plusieurs dans l'allée, on se parle par talkie-walkie. Un couple sur une terrasse en face fait des signes aux policiers en  hurlant : "On l'a vu entrer mais pas ressortir". Mais que se passe-t-il ? Je ne le saurai pas. Au bout de dix minutes, j'ai regagné mon livre.

- Pour la première fois, hier soir à vingt heures, concert d'applaudissements aux fenêtres des immeubles de ma cour. Bel effet : la cour fait caisse de résonance.

- Un des flics à pied de l'après-midi, qui se prend visiblement pour un héros de série américaine vue sa façon de marcher, n'oublie pas de cracher sur le trottoir. Ça doit faire viril de bafouer les consignes de sécurité. Il n'a pas entendu ce que je lui criais : pauvre naze !

Musique et cinéma


Ah oui, avec le confinement, l'absence de voitures et d'avions, on entend bien mieux les oiseaux (certains trouvent même utile de téléphoner à France Inter pour le dire !). Mais n'oublions jamais ça ! (Une scène qui m'a longtemps traumatisé avant que je sois assez grand pour percevoir les trucages.)

mardi 24 mars 2020

Bonne fête

Bouquet de pivoines

Le 24 mars, c'est la Sainte Catherine (de Suède), tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Aldemar, Artémon, Bernulf, Berthe, Caimin, Denys, Timolaus, Romulus, Paësis, Didace, Donard, (ou Domangard), Hildelite, Latin, Macartin, Parthenios, Pigmène, Second, Sévère, Timolaus, Agape, Pauside. Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Catherine de Suède est invoquée par les femmes qui craignent d'accoucher prématurément. Rien à voir donc avec les catherinettes fêtées le 25 novembre, jour de la sainte Catherine aussi mais d'Alexandrie, vierge et martyre, patronne des jeunes filles.

Autrefois, sainte Catherine et saint Nicolas protégeaient l'un et l'autre les célibataires dans leur sexe respectif afin de prévenir tout attouchement personnel. Des confréries de jeunes filles vénéraient la sainte et avaient le privilège de s'occuper de sa statue, qu'elles coiffaient lors d'une cérémonie chaque 25 novembre. Celles qui se mariaient devaient quitter la confrérie et laisser aux autres le soin de « coiffer sainte Catherine », expression signifiant pour une femme être encore célibataire à vingt-cinq ans (passés).

Virée urbaine

Une autre France-Afrique

- Albert Uderzo, dessinateur (1927 - 24 mars 2020). Bien sûr, il y a Astérix mais il y a eu aussi Oumpah-Pah et Potomac ne l'oublie pas (normal !)


Manu Dibango, saxophoniste (1933 - 24 mars 2020). Même Michael Jackson a voulu le piller.


lundi 23 mars 2020

On s'occupe comme on peut ...

Moi, je détourne des titres de films en les remettant à la mode du jour.

- Pas de printemps pour Mamie (oui, je sais, c'est un peu hard!).
- La Ruée vers l'ouate (de cellulose, bien sûr).
- Les Papilles flingueuses.
- Autant en apporte le vent.
- Le Masque (là, même pas besoin d'adapter).
- Le Gendarme se fait tromper.
- Pour quelques mouchoirs de plus.
- La Strada (vuota)
- Les cinquante-cinq jours du péquin.

Et vous, vous pensez à quoi ?

Megève 2020 : samedi 14 mars.

Pour moi, du déjà vu (et présenté dans ce blog). Mais deux d'entre nous ne connaissaient pas. Alors, viaggetto jusqu'à Saint-Nicolas de Véroce, dans le Val Montjoie, pour leur faire découvrir l'église dédiée à saint Nicolas de Myre, un des chefs-d’œuvre du baroque savoyard construite entre 1725 et 1729. Ce village, un bout du monde où la route s'arrête, me tient à cœur depuis que j'ai, il y a longtemps, découvert que Gide y avait séjourné. Depuis, j'ai appris que Claudel  et, plus récemment, Jean-Christophe Rufin, y avaient leurs habitudes. Véroce, dans le langage local, désigne l'aulne vert. Ce jour-là, hélas, l'église ne se découpait pas avec, en arrière-plan, le panorama magnifique du Mont-Blanc, caché par des nuages.





Puis, après retour à Saint-Gervais, nous empruntons l'autre rive du Val Montjoie et, par les Contamines, poussons jusqu'à Notre-Dame-de-la-Gorge, autre bout du monde (de l'autre côté, c'est l'Italie). Une église présente en ces lieux isolés depuis au moins le XI° siècle, et reconstruite dans le style baroque entre 1699 et 1707. Près de l'église est installée une Congrégation : les Missionnaires de Saint François de Sales, si je me souviens bien.







Le lendemain, nous rentrions sur Lyon et les portes de tout cela se refermaient derrière nous.

dimanche 22 mars 2020

Ironie du calendrier

Aujourd'hui, 22 mars, c'est, entre autres, la saint Diogène. Bien sûr, ce n'est pas le même mais je pense à Diogène de Sinope, le cynique ! Et lui, il était tout heureux de se confiner dans son tonneau !

D'un autre côté, ce dessin me fait penser à tous ceux qui sont, encore ce soir, dans la rue, et dont personne n'a l'air de guère se soucier. Une pensée pour Claude, aussi, qui n'est plus sur son banc et dont personne ne sait où il a atterri.

Résultat de recherche d'images pour "tableaux de diogène"

Dans l'air du temps. .....


Megève 2020 : vendredi 13 mars.

Aucune photo prise. Alors, je reviens sur le lundi 09 : la réfection extérieure de l'église Saint-Jean-Baptiste de Megève est terminée et je découvre, à l'intérieur, l'installation (provisoire ?) d'un nouveau Chemin de Croix photographique dû à Patrick Wack. Toujours même problème avec les reflets, d'où un nombre de Stations réduit ! Je ne sais pas si ça vous plaît. A moi oui.