dimanche 30 juin 2019

Bonne fête

Bouquet de pivoines

Le 30 juin, c'est la saint Martial, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Adèle, Adolphe (s'il en reste !), Basilide, Clotsinde, Erentrude, Gélase, Ubald, Lucine ... Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Momentini

(Journée mondiale des astéroïdes)
- Depuis mon retour de Savoie, je vis dans le noir, fenêtres fermées, volets clos. Ce qui n'empêche pas de suer à grosses gouttes. Pas question d'aller marcher, sauf jusqu'au magasin le plus proche pour ne pas mourir de faim. J'ai horreur de cette vie d'ermite. Il faudrait que je vide mon débarras pour le plâtrier-peintre qui devrait venir la semaine prochaine réparer le dégât des eaux. Mais je n'en ai pas encore eu le courage : c'est étroit et sans aération ! Et, pendant ce temps, Ra n'a pas l'air de vouloir restreindre ses ardeurs ....

-  Non seulement je dégouline mais en plus je me gratte, ça me démange ! Une bestiole m'a piqué la nuit, au bras et à la jambe. Pas un moustique ou alors il était vorace, le bougre. Vue l'enflure rosacée du bras, je penche plutôt pour une araignée (alors, ce n'est pas une piqûre), même si l'on a l'habitude de tout leur mettre sur le dos. Si maintenant même les octopodes se mettent à l'ombre ...

- Hier soir, bonnes moules de Méditerranée avec Frédéric et Jean-Claude. Au retour, vers minuit, le fond de l'air était toujours aussi pesant. Même le square à côté de chez moi était quasiment vide. Ce soir, Mary Poppins ou Les Délices de Tokyo ?

Nid de vipères

J'en suis revenu à mes vieilles amours en achetant un nouveau polar de Camilleri : Nid de vipères. Bien sûr, on y retrouve les traditionnels protagonistes du commissariat de Vigata, cette fois-ci aux prises avec les membres d'une famille pas piquée des vers. On y retrouve les bonnes bouffes de Montalbano, la jalousie maladive de sa compagne, l'humour de Camilleri. Bref, on est comme chez soi, et c'est bon. Mais cette fois-ci, l'auteur pousse un peu plus loin dans le noir, en abordant un sujet plus sensible : l'inceste.
(Andrea Camilleri, Nid de vipères. Ed. Pocket Fleuve noir. Trad. de Serge Quadruppani.)

samedi 29 juin 2019

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

Le Secret du Dr Bougrat

Sous-titre : Marseille-Cayenne-Caracas, l'aventure d'un proscrit.

Chez Phébus libretto, il y a un certain nombre de titres que je ne rate pas si je tombe dessus : ce sont les récits de voyages ou ceux relatant des histoires vraies. C'est le cas de celui-ci : Christian Dedet, à partir d'archives et de documents divers, retrace la vie de Pierre Bougrat, médecin né à Annecy et exerçant à Marseille qui, en 1927, fut condamné à tort au bagne à perpétuité pour le meurtre de l'un de ses patients et ami (l'homme avait en fait succombé à une intolérance médicamenteuse, à un choc anaphylactique). S'étant enfui de Cayenne, à l'issue d'une cavale épique il s'installa au Venezuela  où il devint, en quelque sorte, le médecin des pauvres et où il mourut en 1962 sans avoir réussi à se faire réhabiliter.

Un livre parfois assez mal écrit, à mon goût, mais passionnant d'un bout à l'autre.
(Christian Dedet, Le Secret du Dr Bougrat, Ed. Phébus.)

Et pourquoi pas la peinture ? (59)

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Pas vraiment une peinture mais de la mosaïque : l'une de celles de la Villa romaine de Casale, près de de Piazza Armerina, en Sicile (Province d'Enna). Une villa dont la construction commença au III° ap. J-C.et qui fut occupée jusqu'en 1160 avant d'être la proie des flammes et de disparaître dans un glissement de terrain. Redécouverte en 1812 et fouillée à partir de 1929, elle possède 3500 m2 de mosaïques magnifiques.

J'ai eu la joie de la visiter avec Pierre, il y a très longtemps, mais je n'avais pas apprécié les toits plastifiés qui les protégeaient à l'époque. Je crois que, depuis, on a trouvé quelque chose de mieux. Cette mosaïque-ci me plaît particulièrement, car elle montre que le sport féminin ne date pas d'aujourd'hui et que, dans la vie, il n'y a pas que le foot !

vendredi 28 juin 2019

Saint Irénée

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Aujourd'hui, contrairement à mon habitude, je ne dirai pas "Bonne fête". La Saint Irénée est pour moi un jour particulier. Il y a 14 ans, ce jour-là, Pierre mourait, la veille de la saint Pierre. Quatorze ans, déjà. Je croyais alors ma vie "finie" et puis la vie a repris le dessus. Nous sommes tout de même de sacré bestiaux !
Et toujours cette phrase que je trouve essentielle : La Gloire de Dieu, c'est l'Homme vivant."

Mon village préféré

Des yeux (sans visage) qui se ferment

Suffit de tourner le dos deux minutes et Edith Scob n'est plus là ! Elle est morte avant-hier, à 81 ans. C'est Frédéric qui m'a fait connaître cette actrice à la carrière atypique, que ce soit au cinéma ou au théâtre, en me parlant du film de Georges Franju (1959), son succès le plus connu : Les Yeux sans visage. Elle joue aussi dans La Tête contre les murs, Thérèse Desqueyroux (tous deux du même réalisateur) mais aussi dans La Voie lactée, de Bunuel, L’Été meurtrier, de Jean Becker, ou Les Amants du Pont Neuf, de Leos Carax. Belle filmographie.

Les Yeux sans visage est un film d'horreur (moi, je dirais plutôt noir) où un chirurgien tente d'improbables expériences pour refaçonner le visage de sa fille après un accident de la route dont il est responsable. Aidé de son assistante, il n'hésite pas à enlever des jeunes filles ressemblant à sa fille pour les opérer et ensuite les faire disparaître. Lorsque sa fille découvrira la vérité, elle mettra fin à ces activités meurtrières.
Les comédiens autour d’Édith Scob (la fille) ? Pierre Brasseur (le chirurgien), la divine Alida Valli (l'assistante), Juliette Mayniel, Charles Blavette, Michel Etcheverry, Yvette Etiévant, Marcel Pérès, ..... S'il repasse un jour à la télé, n'hésitez pas !


Frais (enfin, presque) !

Non, Papy Calyste n'a pas séché dans la touffeur lyonnaise de son appartement. On m'avait prévenu (jusqu'à plus soif !) : il fallait boire de l'eau (ça, je n'ai jamais eu de problème, même si j'aime bien le reste) et me mettre au frais. Même la mairie de mon arrondissement m'avait proposé une salle climatisée. Mais, franchement, je me voyais mal jouer à la bataille à longueur de journée et me lamenter en cœur sur ce temps qu'on nous a quand même détraqué ....

Alors j'ai pris ma voiture mardi soir (elle annonçait 36° à l'extérieur), mis la clim. et filer vers les montagnes. Enfin, les collines. Enfin, les abords du lac du Bourget. C'est bien d'avoir des amis accueillants dans ce genre d'endroit. Mais le lac, je ne l'ai même pas vu : il faisait un peu moins chaud qu'à Lyon, mais pas question de longues balades ! Et pas question non plus de baignades : rien que le mot me donne des allergies et puis, il suffisait de cligner des yeux pour être en nage !

Mais je savais que, tout en bas de la maison, coincée entre les caves, m'attendait une chambre aux volets toujours fermés, qui ne sert pratiquement que lorsque je viens, et d'une fraîcheur ! Je ne vous dis que ça ! Nuits magiques, donc, comme dirait Catherine Lara ! La première, j'ai même dû me couvrir vers les trois/quatre heures ...

Les journées ? Je ne peux pas voir un jardin sans aller gratouiller un peu la terre. Le copain fait plein de choses de lui-même mais en ce moment, il a quelques problèmes de genoux (oui, lui aussi). Alors, comme d'habitude, j'ai endossé mon habit d'Attila, celui que je préfère, et, principalement le matin ou en fin d'après-midi, j'ai mené la vie dure aux mauvaises herbes, fleuries ou pas. En voilà qui ne doivent pas trop apprécier de me voir arriver ! Attila était franchement en sueur mais je les ai eues !

Pour varier les plaisirs, après le repas de midi, bonnes siestes au rez-de-chaussée, entre littérature et ronflements et re-littérature et re-ronflements. J'avais prévu : jamais de valise sans au moins deux bouquins. Eux aussi, j'en suis venu à bout.

Mais ce n'est pas tout. En fin de journée, cueillette des griottes et des groseilles que le copain transforma illico en confitures et gelées (les framboises, on les a mangées directement sur pieds). Pour l'occasion, j'ai découvert le dénoyauteur de griottes et l'extracteur de jus de groseilles. ON gagne un temps fou. Quand je pense à ma mère, avec son torchon à presser les fruits, torchon qu'on ne pouvait jamais "ravoir" à la lessive.... Pour finir, on a tendu du grillage pour que la glycine traverse la cour, ce qu'elle fait toute seule, mais de manière un peu anarchique. Bientôt une tonnelle où prendre le frais !

Et puis, comme certain(e)s me font chaque fois baver devant les photos de leurs productions, eh bien, moi aussi j'ai pris des photos de mon (?) jardin savoyard; Voilà, na ! (Et j'ai oublié les oliviers)

Côté potager :

Artichauts savoyards

La serre aux tomates

Les cardons
Asperges
Griottes rescapées
Côté fleurs :
Pas terribles, cette année !


Pieds d'alouette ?





Rentré ce matin. Il fait encore bon, à Lyon ....

mardi 25 juin 2019

Canicule ?

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Les Bretons comprendront !

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (250)

(Journée mondiale du vitiligo.)



Allez, un peu de courage ! Il fait trop chaud, oui ! Alors, faites comme Nina : chaque jour, dites "I'm feeling good !". La méthode Coué ? Ben, si ça marche !Et faites attention à votre épiderme !

lundi 24 juin 2019

Des couacs à Orange.

Mercredi dernier, la télévision retransmettait en direct les Musiques en fête depuis le théâtre antique d'Orange, un concert célébrant les 150 ans des Chorégies. Je m'apprêtais à passer une excellente soirée sur mon canapé. Ce ne fut pas toujours le cas !

Si la présentatrice venant de France Musique me sembla tout à fait convenable et bien dans son rôle, en revanche celui de France 3, Cyril Féraud, m'a exaspéré : très à la mode sur les écrans français en ce moment (il présente de nombreuses émissions de jeux), il n'est pourtant pas à sa place dans ce genre de soirées. Ce que je lui reproche ? De parler beaucoup trop fort (il ne doit pas savoir qu'un théâtre antique était conçu pour fournir une très bonne acoustique) et, plus encore, de remercier les ténors et autres divas en les appelant par leur prénom ! J'imagine Callas réagir face à ce freluquet mal élevé !

Ensuite, dans le titre de l'événement, il y a Musiques avec un S. Pas forcément musique classique donc, et pourquoi pas. Mais si la plupart des chanteurs sont bons dans le répertoire lyrique qu'ils connaissent et pratiquent, il n'en va pas toujours de même lorsqu'ils se mettent à la variété (mode lancée entre autres par Nathalie Dessay et Roberto Alagna, ce dernier présent ce soir-là, à mon grand dam !). Nous avons eu droit également à une chorale d'enfants : voix discordantes et théâtralité ridicule. Quant je pense à ce que, au contraire, pouvaient sortir les enfants de notre chorale scolaire !

Heureusement, à côté de ça, il y a eu de très bons moments qui m'ont permis de réentendre quelques tubes du répertoire lyrique : Bizet, Verdi, Bellini, Puccini, Massenet, Donizetti, ....

Une mention spéciale pour la jeune soprano Fabienne Conrad (que je ne connaissais pas) et pour son interprétation  de Casta Diva (Bellini, Norma). Passer après Callas (dont j'ai toujours l'interprétation dans l'oreille) et s'en sortir admirablement bien (en faisant totalement oublier la comparaison), ce n'est pas donné à tout le monde ! De l'émotion à venir, si les petits cochons ne la mangent pas !


Mon côté (bien caché) amateur de sciences

( Journée mondiale des amoureux de l'Alsace. Non, non, ce n'est pas une blague !)

Oui, j'aime beaucoup les ruines romaines ou grecques. Oui, j'aime passionnément les églises gothiques, baroques mais plutôt romanes. Oui, je suis un passionné de littérature, de musique, de peinture, de cinéma. Mais la science (les sciences) ne m'a jamais rebuté pour autant.

Ainsi n'ai-je pas seulement emmené mes élèves sur les gradins du Colisée ou à l'ascension de l'Acropole. En écoutant  tout à l'heure, La Tête au carré, émission scientifique de France Inter en début d'après-midi (qui s'arrête définitivement en fin de semaine, après 13 ans d'antenne, pour laisser la place, à la rentrée à La terre au carré), je me suis souvenu avoir fait connaître aux cinquièmes le CERN (Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire), également appelé Laboratoire européen pour la physique des particules et situé à cheval sur la France et la Suisse (commune de Meyrin pour la Suisse, de Saint-Genis-Pouilly et Ferney-Voltaire pour la France).

Il me semble me souvenir que, vue la jeunesse de mes élèves, nous n'avions pas eu le droit d'entrer sur le site, mais qu'un scientifique était venu nous expliquer la chose sur notre lieu d'hébergement, à Geix. Un monsieur très pro et très pédago car, à l'époque (années 80 ou plutôt 90), j'avais tout compris de ce grand cercle souterrain de 27 kms de circonférence où les particules accélérées entrent en collision. Aujourd'hui, j'avoue que mes connaissances sont devenues un peu plus brumeuses. Et puis la science a connu de telles avancées, particulièrement au cours de cette dernière décennie !

Et lorsque Cornus m'a parlé de ses voyages souterrains à Paris, je l'ai imaginé évoluant dans ce tunnel "surpeuplé" où, heureusement, il a échappé à toutes les collisions ! Sinon, que serait-il devenu ? Un électron, un muon, un tauon, un neutrino, bref un lepton ? (Ne vous extasiez pas sur la dernière phrase : Wiki est très bien documenté !)

dimanche 23 juin 2019

Journées internationales

Internationales ou mondiales, il en existe 509 recensées à ce jour, de la plus sérieuse à la plus frivole voire ridicule. Alors, surtout, ne vous inquiétez pas : je vous tiendrai chaque jour au courant de ce qu'il faut célébrer !

Ainsi, aujourd'hui 23 juin, nous sommes gâtés, avec trois intitulés :
- journée mondiale de veuves
- journée mondiale olympique
- journée mondiale pour la fonction publique

Imaginez un peu la fonctionnaire veuve d'un champion olympique ! Trois cadeaux ! Ça finit par revenir cher !

Humour gaulois ?



Et, pour une (rare) fois, les femmes ne sont pas de la fête....

samedi 22 juin 2019

Un soir d'été

Bon, bien sûr, hier : l'été, la fête de la musique. Mais aussi, à ne pas oublier, le 2236° anniversaire de la bataille du lac Trasimène. Ça ne vous dit rien ? Et si j'ajoute Hannibal, les éléphants, les Alpes, ça revient ?

Le carthaginois surprit les romains en empruntant cet itinéraire pour le moins inattendu pour prendre à revers ses ennemis qui le guettaient plutôt sur les routes du sud. Résultat : une raclée mémorable pour les légions du consul Flaminius. Pour Hannibal, Rome était à portée de main mais, n'ayant pas d'appareil de siège, il préféra attendre et perdit finalement la deuxième guerre punique en Tunisie actuelle, à Zama. Mais ce jour-là, il avait tout de même fait 10 000 prisonniers romains et sur 40 000 hommes, seuls 6000 échappèrent au massacre.

Célébrer un massacre, quel qu'il soit,  n'est pas trop dans mes habitudes. Mais je dois avouer que j'ai toujours penché pour les carthaginois qui avaient le malheur d'être la deuxième puissance du monde méditerranéen à l'époque.

Et puis je me souviens : Pérouse, 1981, la rencontre d'un bel italien, ancien mannequin puis professeur de lettres classiques, comme moi. Nos rendez-vous devant l'église San Angelo (V°-VI°) sur les hauteurs de la ville, les nuits d'été, plus fraîches que les journées de l'Ombrie, la tendresse de l'air et les cyprès, au loin les lumières d'Assise. Le bonheur à l'état pur. J'étais jeune, il était jeune, nous nous convenions à merveille.

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 Un soir, il se fit mystérieux :
- Monte dans ma voiture, je t'emmène.
- Mais où allons-nous ?
- C'est une surprise.

Nous descendons de la vieille ville haute. En bas, les zones industrielles, aussi laides de nuit que de jour, plus inquiétantes encore peut-être. Le voyage se poursuit. Une appréhension m'envahit : je le connais peu finalement. Puis-je avoir confiance en lui ? Il ne dit toujours rien mais pose la main sur mon genou et m'embrasse parfois dans le cou. Comment résister ?

La réponse à mes questions, je l'ai en descendant de voiture : devant moi, Castiglione del lago et le lac Trasimène ! Quoi d'étonnant pour deux professeurs de latin ? Une terrasse au bord de l'eau, une birra alla spina. Nous nous tenons tranquilles (nous nous rattraperons sur la route du retour). Alors, maintenant, lorsque j'entends Trasimène, ce n'est pas le fracas des armes que j'ai dans l'oreille mais le clapotis des eaux contre le bord et l'éblouissement des mots tendres prononcés en italien.

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Lorsque j'ai dû rentré en France, la dernière fois que je l'ai vu, il m'a offert un disque : Malinconia. Ce que j'écris aujourd'hui prouve qu'il avait choisi le bon titre....

Réponses musicales

- Pourquoi les autrichiens n'aiment-ils pas Liszt ?
Parce qu'ils le trouvent trop austère, Liszt !

- Pourquoi Gounod et Verdi ne s'entendaient-ils pas ?
Parce que, pendant que l'un lavait Maria, l'autre ôtait l'eau !

- Qu'était un quatuor en URSS ?
Un orchestre symphonique au retour d'une tournée à l'ouest !

Et vous avez échappé à : Qu'est-ce qu'une covitch ? (Une chaussure, parce qu'on dit : chausse ta covitch !)

vendredi 21 juin 2019

Questions musique

Aujourd'hui, c'est à la fois l'arrivée de l'été et la fête de la musique. Alors, voici deux ou trois questions destinées à mes amis mélomanes :

- Pourquoi les autrichiens n'aiment-ils pas Liszt ?

- Pourquoi Gounod et Verdi ne s'entendaient-ils pas ?

- Qu'était un quatuor en URSS ?

Et pourquoi pas la peinture ? (58)

Un chiffre avec les cheveux rouges, crocs, et un frow terré commande les quatre animaux conduisant le quadrige
Sarteano (Toscane), Nécropole delle Pianacce. Tombe dite du quadrige infernal. (VI° av. J-C.)
Les Étrusques auraient-ils inventé la bande dessinée et son trait stylisé ?

jeudi 20 juin 2019

Biffures

Comme un dinosaure que je suis, je me sers encore d'un carnet d'adresses (et numéros de téléphone) papier. Je l'ai ouvert l'autre jour. Beaucoup de noms étaient déjà rayés : ceux de mes amis morts, ceux des membres de ma famille enterrés, ceux qui avaient déménagé ou changé de téléphone.

J'ai voulu continuer le tri. J'ai rayé 56 noms, des morts récents mais surtout des gens que je ne vois plus ou qui ne donnent jamais de nouvelles malgré des efforts réitérés de ma part. Je crois bien que, maintenant, le carnet comporte plus de biffures que d'individus sauvés du naufrage. Ainsi va la vie, même avec des gens auxquels on tenait beaucoup.

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

mercredi 19 juin 2019

Vous désirez, monsieur ?

Il travaille dans un bar-restauration à 100 mètres de mon dentiste. Plusieurs fois, je suis passé le voir : jamais là. Nous n'avons pas les mêmes horaires. Aujourd'hui, je suis arrivé très en avance et j'ai cru l'apercevoir derrière le zinc mais il faisait un peu sombre à l'intérieur.

J'ai laissé passer deux clients devant moi, histoire d'avoir le temps pour l'observer, et je suis entré. C'était bien lui, pas vu depuis des années et forcément un peu changé : un peu plus blond-roux que dans mon souvenir, plus mûr physiquement aussi, et surtout une belle barbe que, forcément, il n'avait pas avant, mon ancien élève, fils de l'un de mes collègues et ami. Tout en prenant la commande des deux clients, il me dit bonjour , comme à tous ceux qui entrent. Mon tour venu, il me demande ce que je désire avant de se jeter dan mes bras : il ne m'avait pas reconnu ! J'ai donc tellement vieilli ? Non, il ne m'avait jamais vu avec la moustache, ce qui date d'au moins dix ans notre dernière rencontre.

Un peu déçu, papy, mais la déception ne dure pas. Toujours aussi amical, toujours tant de tendresse retenue tant bien que mal. Il écrit maintenant, des polars "déjantés"(c'est son mot) et habite à à peine dix minutes de chez moi. On tâchera de ne pas attendre aussi longtemps pour se revoir.

En partant, je le revoyais à neuf-dix ans à la campagne, tout fier de nous montrer son zizi en début de croissance. Mais ça, je ne le lui ai pas rappelé.

Bonne fête

 Bouquet de pivoines

Le 19 juin, c'est la saint Romuald, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers.

Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Thaddée, Barlaam, Déodat, Gaudence, Hildegrin, Odon, Paissios, Ursicin, Zocime, Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Musique et cinéma



Cherchez l'idole, de Michel Boisrond (1964), avec Mylène Demongeot et Dany Saval, et, dans leurs propres rôles, Sylvie Vartan, Johnny Halliday, Franck Alamo, Nancy Holloway, J-J Debout, Eddy Mitchell, les Chaussettes noires, les Surfs et Charles Aznavour. Toute une époque qui doit tout de même parler même à ceux qui n'étaient pas nés !

Les Yéyés, qui passaient à l'époque pour provocateurs et mal élevés ! Pourtant, les années ayant passé, que de gentillesse teintée de mièvrerie parfois. Tout le monde était bien propre sur lui et, quatre ans après, ce sera mai 68. 

mardi 18 juin 2019

Télescopages historiques

Le 18 juin :
- 1429 et 1815 : Jeanne d'Arc bat les anglais à Patay (nord-ouest d'Orléans) et Napoléon Ier perd la bataille de Waterloo.
- 1812 et 1940 : les États-Unis entrent en guerre contre l'Angleterre et De Gaulle lance son Appel depuis Londres.
- 1037 et 1547 : le philosophe et médecin Avicenne meurt et l'écrivain Miguel de Cervantès naît.
-  1942 et 2015 : le chanteur anglais Paul McCartney naît (désolé pour l'horrible assonance !) et le ténor français Franck Ferrari meurt.
- 2019 et 2019 : je viens de laver mes vitres et il ne pleut pas !

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (249)

France-Inter en grève aujourd'hui. A la place des émissions, musique non stop. L'occasion d'entendre Barbara, Ferré et Colette Magny, ce qui, même sur Inter, est assez rare.





lundi 17 juin 2019

Quelques-uns que j'ai oubliés lundi dernier



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Sami Frey
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Fanny Ardant
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Monica Vitti
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Anna Magnani
Melvil Poupaud
Melvil Poupaud
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Delphine Seyrig




Momentini

- Étrange western que ce Nevada Smith (1966) de Henry Hathaway avec Steeve McQueen ! Un adolescent (McQueen avait tout de même 35 ans au moment du tournage!) part à la poursuite de trois bandits qui ont sauvagement assassiné ses parents. Jusque là, que du traditionnel. Mais, ce qui est plus exceptionnel, c'est que les femmes sont assez nombreuses dans ce film et que ce sont elles qui l'aideront dans la réalisation de sa vengeance. Et plus étonnant encore, voire choquant aujourd'hui, il s'en sert et les abandonne  ! Une autre surprise : Raf Vallone en bon curé !

- En fermant mes volets, jeudi soir, je vois bouger quelque chose dans la rue, en bas : un énorme rat, pépère qui traverse la chaussée. Frédéric, qui sortait d'ici, l'a croisé aussi. Il paraît même que le rongeur lui a brûlé la priorité à droite. Il y avait déjà les trottinettes. Si maintenant, il fut se méfier aussi des rats ! 

- Cet après-midi, dégivré mon congélateur. Je me demande ce que je déteste le plus : ça ou nettoyer les vitres ? Tiens, il faudrait peut-être que je pense à finir...

- Vendredi soir, fête de l'ensemble scolaire où j'ai sévi de longues années, sur le thème de la feria. On devait être habillé en blanc, j'étais tout en noir (pas fait exprès mais bien content de moi...). A l'entrée, on nous distribue un foulard rouge (dans ma poche illico). Quand comprendront-ils que ce n'est pas parce que l'on est déguisé que l'on s'amuse ? Que ce ne sont pas les tirs à la corde, courses d'échasses ou en sac, ou les karaokés qui font l'intérêt d'une soirée ? Autrefois, on s'asseyait, on buvait, on mangeait, on était bien, entre amis. Pas de musique, des échanges. La plupart des anciens aujourd'hui ne viennent plus. Je me demande si je ne vais pas faire comme eux.

dimanche 16 juin 2019

La gare de Monaco



Réentendu ce matin à la radio. Plus c'est gros, plus ça passe, si j'ose dire !

Journées de l'archéologie 2019

Comment résister à la pelle, pardon à l'appel ? Je suis donc revenu sur les lieux du crime, en l’occurrence le musée de Fourvière qui proposait des tas d'ateliers : faire parler une monnaie, photogrammétrie, déchiffrer les inscriptions anciennes, hygiène et alimentation d'un gladiateur, xylologie, etc.

Étant arrivé tôt, j'ai pu tranquillement déambuler dans tout le musée en me rendant compte que j'avais dépassé largement l'âge des ateliers. J'ai pu aussi me rendre compte que plus personne ne connaissait les gens avec qui j'ai longtemps coopéré. Du coup, les gladiateurs m'ont paru beaucoup moins lointains.... mais je n'ai pas entendu pour voir leur spectacle de lutte.

Belle discussion avec une jeune femme (atelier déchiffrer les inscriptions) qui travaille comme épigraphe à la Maison de l'Orient où, m'a-t-elle appris, une salle portait le nom de l'un de mes anciens professeurs : Jean Pouilloux. Encore un petit coup de jeune derrière les oreilles !

A part ça, quelques nouvelles pièces exposées et toujours le même plaisir de revoir celles qui y sont depuis des années et l'architecture de béton qui, à moi, me plaît tant, particulièrement l'escalier. Las, le théâtre antique est, comme chaque année, défiguré par les installations des Nuits de Fourvière.










Les dames lyonnaises

Une partie du trésor de Vaise


Utere felix (inscription sur un baudrier)

On se connaît, non ?


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samedi 15 juin 2019

Volte-face

Encore un Connelly, mais cette fois-ci axé sur Mickey Haller, l'avocat et demi-frère de Bosch. J'ai été parfois un peu dérouté car le "je" du récit n'est, cette fois-ci, pas le même. Mais que de savoir-faire, de savoir-écrire, ce Connelly ! Le procès de Jason Jessup, incarcéré depuis 24 ans pour l'enlèvement et le meurtre d'une fillette et relâché suite à un test ADN qui semble l'innocenter est raconté dans les moindre détails et je suis toujours ébahi devant la quantité de travail que demande à l'auteur une telle connaissance du milieu judiciaire et policier.
(Michael Connelly, Volte-face. Ed. Calmann-Lévy. Trad. de Robert Pépin.)

Une madeleine italienne


Franco Zeffirelli, mort hier (1923-2019),  n'est pas mon réalisateur italien préféré. Je le connais d'ailleurs moins bien que d'autres comme Pasolini, Antonioni,Visconti ou Fellini. Mais l'annonce aujourd'hui de sa mort m'a rappelé ce jour de 1981 où, à Perugia, j'ai découvert son film Fratello sole, sorella luna (titre français : François ou le chemin du soleil) consacré à saint François d'Assise.
(La chanson est interprétée par Donovan.) 

J'avais 29 ans, je parlais italien beaucoup plus couramment qu'aujourd'hui, ses jours ont été jusqu'à aujourd'hui les plus heureux de ma vie, je marchais dans Pérouse, Assise, Gubbio, Todi, Orvieto, j'étais amoureux de l'Italie, j'étais amoureux tout court. Je me souviens de tout et je suis toujours amoureux fou de l'Itali et de cette région, l'Ombrie.

vendredi 14 juin 2019

Douleur et gloire

J'ai vu le dernier film d'Almodovar, Douleur et gloire, avec Antonio Banderas et Pénélope Cruz. Le titre m'en paraissait, et m'en paraît toujours, un peu ridicule et suranné. Mais j'ai vérifié : c'est bien la traduction fidèle du titre original.

J'ai toujours beaucoup apprécié les films de ce réalisateur espagnol mais je dois dire que là, j'ai eu très peur au début. Je trouvais que tout cela se traînait interminablement et que l'on ne voyait pas vraiment où Almodovar voulait en venir.

Et puis tout s'est mis en place et la "magie" a de nouveau opéré. L'interprétation de Banderas est étonnante (il a d'ailleurs obtenu le prix d'interprétation masculine à Cannes cette année).

Un film très personnel et intime où j'ai retrouvé à la fois des réminiscences d'un autre Almodovar : La mauvaise Éducation (2004) et, parfois, un certain air de parenté avec de vieux films italiens, ce qui n'est pas habituellement le cas.

Et pourquoi pas la peinture ? (57)

Eugène Delacroix - Jeune orpheline au cimetière (vers 1824).JPG


J'ai toujours été fasciné par ce visage de jeune femme. Eugène Delacroix, qui peignit probablement ce tableau en 1824, l'intitula : Jeune orpheline au cimetière. Ce serait un travail préparatoire pour Scènes des massacres de Scio (Chio) et il est actuellement conservé au Musée du Louvre.

Pourtant, aucun sentiment de tristesse face à ce portrait. Seules quelques tombes au second plan expliquent le titre. Moi, j'y ai toujours vu une très belle femme, aux traits et à la posture tout à fait contemporains, en train d'écouter attentivement ce que lui dit quelqu'un qui se trouverait hors-champ, sur la droite où tout, son regard, l'inclinaison de son corps, jusqu'à son épaule dénudée, nous pousse à tourner les yeux. 

La force de ce tableau, à mon avis, est le mystère qu'il ne dévoile pas mais qu'elle, la jeune fille, voit. Et pour la représentation de la tête, je trouve que l'on n'est pas loin de la photographie.

jeudi 13 juin 2019

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

(Pour une fois, cette photo n'est pas mienne mais a été prise dans un cimetière, sur une tombe.)