Entre les murs

La révolution en chanson

Ca s''est passé un 25 avril

- 799 : emprisonnement du pape Léon III et libération de Charlemagne par le duc de Spolète et les missi dominici.

- 1214 : naissance de Louis IX, futur « Saint Louis », roi de France de 1226 à sa mort 

 - 1518 : baptême à Amboise du dauphin de France, François1, qui mourra jeune, avant son père le roi François Ier

- 1719 : publication de Robinson Crusoé par Daniel Defoe.

- 1566 : Mort de Louise Labé, poétesse française

- 1792 : Rouget de l'Isle compose Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, précurseur de l'hymne national français La Marseillaise.

- 1792 : première utilisation de la guillotine, en place de Grève, à Paris.

- 1840 : naissance de Piotr Ilitch Tchaïkovski, compositeur russe 

- 1859 : début du percement du canal de Suez en Égypte.

- 1905 : naissance de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), lors du congrès du Globe à Paris

- 1920 : naissance de Jean Carmet, acteur français 

- 1935 : première communication téléphonique autour du monde.

- 1941 : naissance de Bertrand Tavernier, réalisateur français 

- 1953 : publication dans la revue Nature, de la découverte de la structure de l'ADN, par Francis Crick et James Dewey Watson

- 1945 : jonction des troupes américaines et soviétiques, lors du jour de l'Elbe, près de Torgau.

- 1974 : révolution des Œillets (revolução dos cravos), au Portugal, y mettant fin à la dictature, puis aux ultimes colonisations portugaises en Afrique.

- 1975 : mort de Mike Brant, chanteur israélien 

- 1988 : John Demjanjuk, surnommé « Ivan le terrible », est condamné à mort pour son activité dans le camp d'extermination nazi de Sobibor.

- 2024 : mort de Laurent Cantet, réalisateur et scénariste français de cinéma

Otto Frank raconte

La force de la voix

Tout à l'heure, en faisant le ménage, j'écoutais France Inter. L'émission de Fabrice Drouelle, Affaires sensibles, portait sur le journal d'Anne Frank. Je me suis vu dans les années soixante, jeune ado, en train de le lire, je crois sur les conseils de ma mère. C'était, à l'époque, une version légèrement expurgée et donc plus courte que celle d'aujourd'hui. J'avais été bouleversé au point d'entreprendre moi-même l'écriture d'un journal intime (qui doit encore traîné au fond d'un tiroir ...). Quelques années plus tard, j'avais visité l'Annexe, à Amsterdam. J'étais quasiment seul sur les lieux, d'où encore une très forte émotion. 

Aujourd'hui, cette émotion est venue de la voix de son père, Otto, ainsi que de celle de la secrétaire qui a contribué à cacher la famille, « Miep » Gies. J'ignorais qu'il existait des enregistrements de ces deux "personnages" importants du Journal. J'ai arrêté mon ménage pour écouter attentivement, tant cela était prenant pour moi. C'est Miep (morte en 2010 à cent ans) qui a sauvé le Jourrnal avant de le confier à Otto, mort, lui, en 1980. Il était le seul survivant de la famille. Sa femme, Edith, et ses deux filles, Margot et Anne , sont mortes dans les camps d'extermination en 1945. 

La bibliothèque qui cachait la porte donnant accès à l'Annexe

Et pourquoi pas la peinture ? (278)

La Galleria dell' Accademia (Florence)  et autres musées

Annonciation (1438-50), Fra Angelico (Musée de San Marco)

Annonciation du Cestello (1489-90), Botticelli (Musée des Offices)

Annonciation (vers 1472-75), Léonard de Vinci (Musée des Offices)

Annonciation (cellule 3) (entre 1439 et 1444), Fra Angelico (Musée de San Marco)

Annonciation (1460), Filippino Lippi

Annonciation (1578-79), Alessandro Allori

Annonciation (1603), Allessandro Allori

Triptyque de l'Annonciation (vers 1410-1415), Lorenzo Monaco

Annonciation (1390), Maître de la Madone Straus

Annonciation (XIV/XV), Mariotto di Nardo

Fortunat

Fortuna est aussi un film d'Alex Joffé (1960) avec, entre autres, Bourvil et Michel Morgan. Je me souviens encore de ce film parce qu'il m'avait beaucoup touché. Mais saurez-vous reconnaître (sans tricher !) qui incarne l'enfant qui joue du piano (en presque début de vidéo) ? 

Jourdain et Morandi

Dans mon biller d'hier (C'est à vous), j'avais proposé une photo d'un vase contre un mur, photo prise lors d'une des deux représentations théâtrales de samedi. Chroum m'y a fait ce commentaire : "Ce pourrait être un tableau de Giorgio Morandi, surtout le mur !" . Je suis allé voir qui était ce Giorgio Morandi que je ne connaissais pas. Il s'agit d'un peintre (et sculpteur) italien (1890-1964) et, lorsque j'ai vu certaines de ses œuvres, j'ai adhéré totalement à ce qu'écrivait Chroum. Finalement, comme M. Jourdain avec la prose, j'ai fait du Morandi sans le savoir ...

Bonne fête

Le 23 avril, c'est la saint Georges (de Lydda),  tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux  Achillée, Adalbert, Euloge, Félix, Fortunat, Gérard (de Toul), Ibar, Lazare (le Bulgare), Marole, Pusinne, . Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez ... 

Il pâraît qu'Achillée était une belle plante ....

Alida Valli et d'autres très grands (Le Troisième Homme)

Kathleen Ferrier et Schubert

In and out

IN (nés un 22 avril) :

- 1658 : Giuseppe Torelli, violoniste et compositeur italien

- 1766 : Germaine de Staël, femme de lettres française 

- 1870 : Lénine (Vladimir Ilitch Oulianov dit), chef d'État soviétique 

- 1899 : Vladimir Nabokov, écrivain américain d'origine russe 

- 1901 : Alexandre Vialatte, écrivain français 

- 1912 : Kathleen Ferrier, contralto anglaise 

- 1916 : Yehudi Menuhin, violoniste, altiste et chef d'orchestre américain 

- 1917 : Yvette Chauviré, danseuse étoile et chorégraphe française

- 1922 : Charles Mingus, musicien américain 

- 1930 : Perrette Souplex (Perrette Guillermain dite), actrice française, chansonnière

- 1937 : Jack Nicholson, acteur américain.

- 1940 : Marie-José Nat, actrice française 

- 1946 : Nicole Garcia, actrice et réalisatrice française.

- 1952 : François Berléand, acteur français.

- 1953 : Évelyne Bouix, actrice française

- 1963 : Denis Podalydès, acteur français.

- 1985 : Camille Lacourt, nageur français.

OUT (morts un 22 avril) :

- 1758 : Antoine de Jussieu, botaniste français 

- 1892 : Edouard Lalo, compositeur français

- 1986 : Mircea Eliade, historien roumain 

- 1994 : Richard Nixon, homme d'État américain, président des États-Unis 

- 1998 : Régine Pernoud, historienne médiéviste française

- 2006  : Alida Valli, actrice italienne

- 2020 : Catherine Paysan, écrivaine française

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

Il y a 80 ans, elles ont gagné !

Semi déception (2)

En attendant la seconde pièce, je suis allé explorer, dans le Fort Saint-Irénée, un tunnel dont je connaissais l'existence mais que je n'avais jamais vu (sans doute caché sous la verdure).

La seconde pièce s'intitulait : Une puce, épargnez-la ! (de Naomi Wallace). Et là, au contraire, plus de deux heures de plaisir ! Le sujet : en 1665, la peste ravage Londres. Un couple de bourgeois confinés recueille bien malgré eux un marin et une adolescente qui parviennent à s'introduire dans la demeure barricadée. La quarantaine est prolongée lorsqu'un garde s'aperçoit de leur présence. Alors que le moindre contact représente un énorme danger, c'est paradoxalement par le peau, par le corps que l'on se rencontre et que, au-delà des milieux sociaux, on reprend goût à la vie. Et moi, grâce à eux, j'ai repris goût au théâtre ! 

Semi déception (1)

Hier après-midi, c'était ENSATT (ancienne Rue Blanche). Et deux pièces de théâtre pour le prix d'une (c'est-à-dire gratuites). 

La première : Sanctuaire, d'après William Faulkner. Chouette, me disais-je : j'aime cet univers.  

Voici un résumé du roman : Temple Drake, jeune fille de bonne famille, s'évade un soir de son collège avec un jeune homme ivre, lequel est supposé être son compagnon. Leur voiture s'échoue à proximité d'une vieille maison délabrée qui sert de refuge à des bootleggers. Plusieurs personnages au bord de l'ivresse entrent alors en scène. Temple, abandonnée par Gowan, le jeune homme ivre avec lequel elle a fait escale dans cette maison, sera violée par l'énigmatique Popeye et un meurtre sera commis, celui de Tommy, homme de main simplet de Goodwin. Emmenée de force par Popeye, la jeune Temple échoue dans un bordel de Memphis tenu par Miss Reba, une riche veuve. La jeune fille connaît alors une déchéance rapide, s'accrochant à l'alcool et à la cigarette pour supporter sa vie d'esclave sexuelle. Horace Benbow, avocat épris de justice, tente tant bien que mal de mener une enquête.

Las : je n'ai jamais lu ce roman et l'adaptation théâtrale m'a semblé confuse voir hermétique. De plus, longs silences, répétitions des cris, musique assourdissante. je me suis même endormi à un moment où il n'y en avait pas. Seul point positif : le décor qui m'a, un instant, transporté dans l'architecture du Musée Archéologique, mais de nuit. 

La chanson d'amour du dimanche

Le sud du Beaujolais, pays des pierres dorées

Alex

Pierre Lemaître a connu la notoriété avec son Goncourt 2013 : Au revoir là-haut, roman qui m'avait passionné. Alex est plus ancien (2011) et fait partie de la série Verhoeven, son flic presque nain. Qui de mieux pour en parler que son auteur ? 

Deux jours de vacances (9)

Après un passage à N-D. de La Rochette (Ranchal, Rhône, 69) où la Vierge est l'œuvre de Fabisch, qui sculpta  la vierge de la basilique Fourvière, nous terminerons notre périple à Ternand (69), au sud du Beaujolais.

C'est loin d'être mon premier passage dans ce village médiéval et j'en ai déjà posté des photos. Le promontoire rocheux barrant la vallée de l'Azergues a été occupé très tôt, probablement dès l'époque romaine. Au XIIe siècle, Ternand devient propriété des archevêques de Lyon qui en font une place forte. En 1562, pendant les guerres de religion, les troupes huguenotes du baron des Adrets prennent le village et détruisent le château. Les archevêques s'installent alors de l'autre côté de l'Azergues, au château de Ronzière.

Le village historique (et très fleuri) comprend les ruines du château et une église qui abrite des fresques de l'époque carolingienne. Elle est fermée pour l'instant, pour travaux. Le tracé du chemin de ronde permet de faire le tour du village et, du fait de sa position dominante, offre une jolie vue sur la vallée de l'Azergues et les pentes de part et d'autre. Il ne m'a pas pourtant laissé un souvenir impérissable (c'était la première fois que je l'empruntais)

Le Mont Saint-Rigaud en images

Deux jours de vacances (8)

Des gens pique-niquent sur le plateau. Pendant que je fume une cigarette (bien méritée après la grimpette), une femme nous offre des gâteaux : des sortes de cannelés très fournis en miel . Un délice !On voit aussi passer deux pèlerins de Compostelle, pas tout jeunes.  Ce mont est en effet sur le chemin de pèlerinage reliant Cluny à Saint-Jacques-de-Compostelle, en passant par Le Puy-en-Velay, matérialisé aujourd'hui par le GR 7.

Maintenant, il nous faut encore monter sur la tour de bois (douglas)au sommet de laquelle on a un panorama à 360° : Monts du Beaujolais, du Lyonnais, Vallée d'Azergues, Clunisois, Charolais, Mâconnais, chaîne des Alpes et Puy de Dôme (par temps clair). 

Le massif du St Rigaud possède une nature riche : Pic noir (le plus grand pic d'Europe), Pouillot véloce (ou Compteur d'écus), Mésange noire, Geai des chênes, Tourterelle des bois,  Digitale pourpre, Epilobe en épi, Genet à balais, Ancolie, Aconit tue loup ...

Deux jours de vacances (7)

Partant pour le second jour ? Il fait toujours aussi chaud, une température d'été (enfin, les étés d'antan...). Cette-fois-ci, nous prenons la direction du Beaujolais, pour monter au point culminant du département du Rhône : le Mont Saint-Rigaud (plus de 1000 mètres d'altitude), non loin du Col des Echarmeaux, sur la commune de Monsols.  

La première chose que l'on voit en grimpant au site depuis le parking, c'est la source "sacrée" à qui l'on prête des vertus thérapeutiques ::elle traiterait les maux de gorge, les douleurs rhumatismales et plus encore la stérilité des femmes. À l'origine, une légende raconte que l'un des derniers moines présents possédait des dons de guérison et que sa sépulture fut placée à l'emplacement actuel de la fontaine, donnant à l'eau qui en coulait des vertus médicinales. La source a été abandonnée jusqu'en 1988 aux plantes aquatiques avant d'être débroussaillée et remise en valeur.. Les croix de bois à côté de la source ont été plantées par des pèlerins pour marquer leur passage.

Après la grimpette, on arrive sur une sorte de plateau où se trouvait autrefois une chapelle. Edifiée vers 

 l'an 600, elle  remplaça un ancien autel romain dédié au dieu Jupiter. Cette chapelle obtint le titre de prieuré en 929 avec le moine de Ligny. Placée dès lors sous l'obédience du monastère de Cluny et suivant les règles bénédictines, elle fut appelée prieuré de Saint-Victor d'Ajoux, alors consacré à Saint-Loup. Gérard le Verd, moine de Cluny décida en 1125 de finir sa vie sur cette montagne, faisant de ce prieuré une résidence permanente alors que des religieux n’étaient envoyés qu’occasionnellement avant. Les derniers moines recensés sur cette montagne restèrent jusqu'en 1420 et décédèrent, selon une légende, à la suite d'un hiver très rigoureux. La chapelle à l'abandon s'est effondrée en 1812. Il n'en reste rien aujourd'hui, hélas.

Deux jours de vacances (6)

Derrière l'église du château de Fontanès, je coupe quelques branches de lilas dont le parfum embaume les lieux. 

De retour dans le Rhône, ce sera cueillette de muguet mais il est encore tôt pour qu'il soit en pleine floraison. 

Ainsi se termine la virée du premier jour. J'aurais voulu en faire plus : promenande dans le Bois du Barron, au Fay, monter au Chirat Le Fay) où habitait celle qui me donna mes premiers livres (toujours sur des animaux) et dont le chemin creux est maintenant goudronné, refaire l'ascension du crassier, faite quand j'étais enfant. Mais je ne suis plus enfant et la fatigue vient plus vite ... Et il y avait encore le lendemain !

Fontanès : le château et son parc

Deux jours de vacances (5)

Pour rentrer à Lyon, nous passons par les Monts du Lyonnais, en particulier par Fontanès (42), où mon père faisait ses tournées de fruits et légumes. En fait, je découvre, car, à l'époque où je l'accompagnais, je ne connaissais que la place du marché. 

A 900 mètres d'altitude, le château, dans sa forme actuelle, date du XVIIIème siècle. Il s'agit d'une résidence seigneuriale de grande importance : 2 200 m² de surface bâtie ; le parc  s'étend sur 5, 5 hectares.

On pénètre dans le parc par un beau portail datant du XVIème siècle. Il s'ouvre sur une allée de tilleuls, larges et élancés, de plus de 150 ans qui conduit à l'église (XIII°). 

L'étymologie du nom de ce village (dont on ne prononce pas le "s" final était en latin  fontanesium, du bas latin fontana = source, féminin substantivé de l'adjectif classique fontanus = de source, formé sur le latin classique fons, fontis = source, fontaine. Ici encore, on retrouve les sources (comme à St-Jean-Bonnefonds). 

Le château est attestée depuis 1090 par la présence des chevaliers du château. Le suzerain en était l'archevêque de Lyon, possesseur de tout le Jarez. En 1173, Louis VII mit Fontanès sous la suzeraineté du comte du Forez, avec Saint-Héand, La Fouillouse et La Tour-en-Jarez. Les Saint-Priest conservèrent le titre de seigneurs de Fontanès sous les Bourbons.

Le barrage du Gouffre d'Enfer (42)

Deux jours de vacances (4)

Quittant la trace des pas de mon enfance, nous sommes montés à Rochetaillée dans le Pilat. Là aussi, quelques souvenirs dont, un jour de Toussaint, un excellent repas de râpées et, tout au long de la route, mes virées solitaires en solex. 

La date de construction du château féodal sur u piton rocheux de quartz reste inconnue mais on trouve au moins sa trace dans la littérature en 1173. En effet, la permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Rochetaillée devra hommage lige et fidélité au comte. Situé sur un piton rocheux qui le rend inaccessible au nord, le château était composé de quatre tours dont trois subsistent aujourd'hui. Des ajouts ont été faits au XVIe siècle. 

Rochetaillée tire son étymologie de Rocatailla, Rochitailla, Rupiscissa d’où le nom de ses habitants qui sont appelés les Rupisciciens.  Son altitude varie de 775 et 1 117 mètres d’altitude. Rochetaillée correspond à une ligne de partage des eaux. La pluie qui ruisselle autour du château médiéval s’en va d’un côté au Nord dans le Janon, affluent du Rhône qui se jette donc dans la mer Méditerranée, et du côté Sud dans le Furan, affluent de la Loire  qui se jette dans l’océan Atlantique. D’où l’adage de Rochetaillée qui dit que le toit du château « versait l’eau de pluie dans les deux mers ». 

L'église actuelle n'est pas l'édifice primitif car elle remonte à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Dédiée à la Vierge, elle s'élève au nord du château et surplombe l'escarpement abrupt de la vallée du Janon.

Nous pensons un moment nous rendre sur le site de l'un des deux grands barrages du coin (Le Gouffre d'Enfer ou le Pas du Riot) mais nous y renonçons : il nous reste encore du chemin à faire pour rentrer à Lyon en snobant l'autoroute.