vendredi 30 mai 2014

Cartes blanches (2)

Bonnie Tyler, It's a Heartache . (1977)
 

jeudi 29 mai 2014

La route des étangs

Aujourd'hui, ce devait être calme plat. Et puis hier au soir, téléphone : "Et si nous allions manger des grenouilles dans l'Ain ?". Et c'est parti. Jean-Claude prend la route, pas l'autoroute, et me fait traverser des villages inconnus de moi. Je note quelques églises en partie romanes que je me promets de revenir voir un jour. Dans un de ces villages, un panneau indique : Notre-Dame des Dombes. Pierre m'en avait parlé il y a très longtemps. Il était allé y faire un petit tour à l'époque où l'abbaye était encore habitée par des moines trappistes. 


Mais nous n'avons pas le temps de faire le détour. Retrouvons les deux Dupont(d) à la terrasse du restaurant (mais pas d'à peu près aujourd'hui). Eux ont ce matin visité l'abbaye d'Ambronay. Autre grand souvenir pour moi de l'époque où mon ex belle-sœur me procurait des places gratuites pour les concerts du festival : je me souviens en particulier d'une soirée Jordi Savall et d'une autre en compagnie du quatuor Hilliard. Rarement entendu quelque chose d'une telle qualité musicale.

Et après le repas, nous nous arrêtons à Notre-Dame des Dombes. Autant le dire tout de suite : je suis assez déçu. Les bâtiments datent seulement de 1860 et ont été construits en briques de Belgique sur les plans de l'architecte lyonnais Pierre Bossan, celui à qui l'on doit aussi la Basilique de Fourvière et celle d'Ars, et dont les réalisations néo-byzantines n'ont jamais été ma tasse de thé. L'abbaye a aujourd'hui été investie par la Communauté du Chemin Neuf.


Bien content pourtant d'avoir pu voir ce que je voulais voir depuis longtemps.

mercredi 28 mai 2014

Au mieux

Il y a sûrement un jour qui fut ou qui sera le plus beau de notre vie, mais l'on ne sait pas lequel.
Il y a sûrement quelqu'un qui est l'être le plus proche de vous mais l'on se trompe souvent sur son identité.
Il y a sûrement un lieu qui vous a profondément marqué mais l'on hésite entre plusieurs.
Il y a sûrement un livre, une chanson pour lesquels on a vraiment vibré, mais, finalement, quel livre, quelle chanson ?
Il y a sûrement des mots que l'on voudrait dire mais à quel moment les dire ? Et à qui ?
Le cerveau humain n'utilise, paraît-il, que 10 % de ses capacités. Les réponses doivent se trouver dans les 90% restants. Au mieux.

mardi 27 mai 2014

De la nostalgie, M'sieurs-Dames (23)

 Simon and Garfunkel, Bridge over troubled water. (1970)

lundi 26 mai 2014

Lyon l'italienne

Un tel titre d'exposition, aux Archives municipales, ne pouvait que me tenter. Mais il ne s'agit pas d'architecture ni de ces ciels toscans que j'apercevais du collège autrefois et pour lesquels j'interrompais mes cours pour les faire admirer aux élèves. Le sous-titre en est : Deux siècles d'immigration italienne en région lyonnaise. Et c'est passionnant.


Passant rapidement sur les origine de la communauté italienne au moment de la Renaissance et de l'implantation de l'industrie soyeuse, l'exposition s'attarde sur les XIX° et XX° siècles et sur les milliers d'immigrants venus s'installer dans la ville en plein développement, immigrants qui contribuèrent largement à ce développement.


Ainsi a-t-on un aperçu de la vie de ces expatriés, artistes, plâtriers, verriers, ouvriers, regroupés dans certains quartiers et qui créèrent peu à peu eux-mêmes des entreprises, ouvrirent des commerces et, pour la plupart, s'installèrent définitivement dans la ville. Quelles ont été les difficultés rencontrées, les moments difficiles, en particulier après l'assassinat de Sadi Carnot ou à l'époque du fascisme mussolinien, comment ont-ils créé des associations d'entraide, quels étaient leurs rapports avec leur pays d'origine où séjournait encore une bonne partie de leurs familles, tout cela est parfaitement expliqué et très documenté au long des divers salles qui leur sont consacrées.


L'exposition est visible du 16 avril au 20 décembre. L'entrée est libre. Et ça vaut vraiment le coup d'aller y faire un tour.


(Une autre salle, consacrée à une plus petite exposition : Place du Pont production, sur la production musicale des exilés du Maghreb, n'est pas inintéressante non plus.)

dimanche 25 mai 2014

L'oeuvre aux noires (2)

Chose promise, chose due...

Marian Anderson (1897-1993)

vendredi 23 mai 2014

Festival

Festival de Cannes oblige, les différents télévisions n'ont pas voulu être en reste et, pour certaines, ont proposé ces soirs derniers pléthore de films intéressants ayant concouru dans les années passées. Pour mon plus grand plaisir. J'en retiens particulièrement deux que j'ai vraiment apprécié.

D'abord celui de Jan Campion, Un Ange à ma table (mais pourquoi ce titre stupide ?). Je ne connaissais d'elle que l'inévitable Leçon de piano. Avec celui-ci, sorti en 1990, elle aborde la vie tourmentée de Janet Frame, écrivain néo-zélandaise, qu'elle raconta elle-même dans son autobiographie. Film poignant sur cette jeune fille chez qui on avait cru déceler (à tort) une schizophrénie et qui échappa de justesse à une lobotomie. Je ne connais pas cette écrivain mais l'interprétation du rôle par Kerry Fox est bouleversante et donne bigrement envie de lire quelques-unes des œuvres de cette femme.

Ensuite, un film d'Almodovar, La Piel que habito (La Peau que j'habite), sorti en 2011. Je n'ai jamais été déçu par un film de ce réalisateur espagnol. Celui-ci , adapté d'un roman français, Mygale, de Thierry Jonquet et également inspiré de l'un des Contes cruels de Villiers de l'Isle-Adam (Véra), est plus noir encore que d'habitude. J'y vois une parenté incontestable avec un autre film que j'aime : Les Yeux sans visage, de Georges Franju, datant de 1960 et que l'on a bien peu l'occasion de voir sur les écrans aujourd'hui.

De bien bonnes soirées, en somme, ..... et sans somme, je vous l'affirme.

jeudi 22 mai 2014

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

Eva dort

Mais nous pas en lisant ce passionnant roman. Non pas qu'il soit plein de suspense et de peurs, mais parce qu'il est passionnant. Une jeune femme, Eva, part rejoindre en train celui qui aurait pu être son père. Voyage du Haut-Adige, à la frontière austro-italienne, jusqu'à Reggio de Calabre, tout au sud de l'Italie, une traversée de la botte dans toute sa longueur. Occasion de se souvenir de sa vie et surtout de celle de sa mère, employée dans un grand hôtel pour touristes fortunés. Un chapitre la mère, un chapitre la fille.

Je ne connais pas très bien cette région du Haut-Adige, où les patronymes ont davantage les sonorités allemandes que latines. J'y suis simplement passé une fois pour rejoindre Vienne depuis l'Italie. Et ce roman, racontant l'annexion de ces montagnes et les luttes pour l'autonomie qu'elle dut mener tout au long du XX°siècle, m'a appris beaucoup de choses sur cette période difficile. Mêler ainsi une fresque historique et l'histoire d'une famille peut donner souvent des textes lourds au ton trop didactique. Ce n'est pas le cas ici. Je le dis encore une fois : ce roman est passionnant.
(Francesca Melandri, Eva dort. Ed. Gallimard. Trad. de Danièle Valin.)

mercredi 21 mai 2014

Des fleurs (17) : le lys



Chez Balzac, il est dans la vallée, et il faudrait que je lui rende une petite visite : c'est en effet un des rares livres de cet auteur que je n'ai pas lu. Dans la Bible, il est dans les champs. Symbole de ce pauvre Saint Joseph, il contribue souvent aussi, dans les tableaux représentant une Annonciation à la Vierge, à séparer l'Archange de Marie, le monde terrestre du monde spirituel. Les rois de France l'ont pris comme symbole de leur pouvoir, bien qu'à y regarder d'un peu plus près, celui-ci a plus l'air d'une fleur d'iris que de lys.

Fleur chargée de symboles donc, mais que je n'apprécie que modérément. Un peu trop orgueilleuse pour moi et souvent trop odorifère. Pourtant, j'en achète parfois, en prenant bien garde, une fois qu'ils sont ouverts, d'en couper les étamines dont le pollen laisse des taches quasiment indélébiles sur les vêtements.

Il n'y en a jamais eu dans le jardin de ma mère qui lui préférait des fleurs plus modestes mais plus robustes.

mardi 20 mai 2014

Cartes blanches (1)

Amy Winehouse (1983-2011)


Entrée sud

La limite sud de Lyon est en train de bien changer. D'abord, il y a eu la démolition de l'ancien marché gare que l'on a réinstallé à l'extérieur de la ville. Sur l'immense emplacement laissé vaquant, les travaux se poursuivent mais sont déjà installés le Conseil Régional, un important centre commercial (sans intérêt), une darse et de nombreux immeubles d'habitations. La Sucrière, un ancien entrepôt en bordure de Saône, est devenue le site de la Biennale d'Art Contemporain.

Et puis, à l'extrême bout de la presqu'île, là où Rhône et Saône se rejoignent, on a installé une passerelle, dite Raymond Barre, pour les piétons, cyclistes et tramways, ce qui permet de relier deux quartiers, Gerland et Derrière les Voûtes, autrefois enclavés.


 Tout près de la passerelle, ouverte depuis peu, se terminent les travaux du futur Musée des Confluences, musée des sciences et des sociétés qui, dans un premier temps, accueillera d'ici peu les collections de l'ancien musée Guimet fermé depuis de nombreuses années.


Ce musée, avant même son ouverture a déjà fait couler beaucoup d'encre. D'abord à propos de son coût, qui a presque triplé par rapport aux prévision initiales. Ensuite pour son architecture, très futuriste. Certains l'adorent, d'autres n'en apprécient pas les lignes chaotiques. Personnellement, je fais partie des premiers. Cette sorte d'énorme paquebot échoué sur l'ultime bande de sable entre Rhône et Saône offre à la ville une entrée sud des plus intéressantes. Et j'attends avec impatience son ouverture, prévue fin 2014, pour aller m'y balader un peu.


Tout ce quartier, autrefois fort laid avec ses entrepôts et plutôt lugubre, est en train de renaître. Et c'est tant mieux pour la ville. Il est loin le temps où, en promenant mon chien, j'y allais cueillir des iris sauvages au bord du fleuve !

lundi 19 mai 2014

Un verre d'eau

Ma mère baisse peu à peu et je crois qu'elle s'en rend compte, ou plutôt que son inconscient s'en rend compte. A quelques jours de mourir, mon frère voulait quitter l'hôpital où il était soigné et rentrer chez lui. Depuis quelque temps, ma mère, dès que j'arrive, me prend la main et me dit : "Partons, emmène-moi."

Chaque fois, je tourne la conversation et je lui dis que c'est bientôt l'heure du repas, qu'elle va manger et qu'ensuite elle ira dormir. Alors, elle s'enferme dans le silence, sauf pour me dire, après deux ou trois bouchées : "Je n'en veux plus." Je lui demande de me faire plaisir et d'en prendre encore un peu. Elle accepte encore une cuillère puis repousse l'assiette. Je sais que je n'en obtiendrai pas plus.

Un des rites du soir consistait à lui donner un peu d'eau dans le lit, une fois que les aides-soignantes avaient fait leur travail. Depuis quelques jours, on la couche sur le côté, face contre le mur, à cause d'une irritation de peau qu'elle a attrapée dans le dos. Lorsque je reviens dans la chambre, elle dort déjà à moitié. Plus de verre d'eau. Étrange comme ce changement m'a ému. Je crois que lorsqu'elle sera partie, c'est ce genre de détails que je ne pourrai pas supporter.

dimanche 18 mai 2014

Gloutonnerie

J'ai bien failli ne pas rester sur cette terre bien longtemps. Mes parents m'ont plusieurs fois raconté (ah ! ces histoires qui reviennent à chaque repas de famille ou que l'on s'empresse de raconter à des amis qui ne les connaissent pas encore !) qu'il s'en est fallu de peu que le jour de mon baptême soit le dernier d'une courte existence.

Après le sacrement, le repas bien sûr. Mon père, qui devait mourir quelques mois plus tard, comme s'il fallait à tout prix une mort dans la famille cette année-là, avait voulu me faire participer à la fête et m'avait donné à lécher une dragée qu'il tenait du bout des doigts. Je devais être goulu car j'avais aussitôt aspiré cette dragée qui était venue se coincer dans ma petite tuyauterie de bébé.

Panique dans l'assistance, comme on peut l'imaginer. Je ne dus de pouvoir respirer encore (et ce jusqu'à ce jour) qu'à l'idée de mon père de me pendre par les pieds et de me secouer énergiquement jusqu'à ce que la sucrerie intruse soit expulsée.

J'ai repensé à cela en entendant hier à la radio une femme qui, elle, alors que sa mère la langeait et, pour ne pas la blesser, avait enlevé sa bague, avait subrepticement avalé cette bague. Aujourd'hui, c'est ma mère qui parfois fait des fausses routes et que l'on doit secouer...

samedi 17 mai 2014

L'oeuvre aux noires (1)

Mahalia Jackson (1911-1972)


vendredi 16 mai 2014

Momentini

- Aux toilettes du cimetière, depuis longtemps le distributeur de savon liquide ne fonctionne plus (pas davantage le sèche-mains). On a coincé un vieux morceau de savon dans la tuyauterie d'arrivée d'eau. Peut-être quelqu'un venu entretenir une tombe. Moi, je pense plutôt qu'il s'agit d'un SDF qui utilise les lieux comme asile de nuit.

- Qu'y a-t-il de plus enquiquinant qu'une réunion de copropriétaires ? Certains conseils de classe, parfois, et encore...

- Des lupins poussent dans une de mes jardinières. J'avais récupéré les graines chez Emile, avant de les oublier dans un sachet plastique où elles avaient moisi. Ça a la vie dure, ces petites graines. J'attends la floraison. Peut-être car ils ne sont pas très grands encore.

- Vu deux films en compétition à Cannes les années précédentes : The Artist et Habemus Papam. Agréablement surpris par le premier, même si je n'aime guère Dujardin. Et inconditionnel de Nanni Moretti, et de Piccoli, bien sûr. Un homme élu pape qui ne veut pas l'être. Prémonition de ce qui se passa avec celui qui le fut et décida d'arrêter de l'être ?

jeudi 15 mai 2014

Qu'est-ce que c'est ?

De quoi s'agit-il ? A vous de le trouver.

mercredi 14 mai 2014

Quand le Requin dort.

De Milena Agus, auteur italienne, j'avais déjà lu Mal de pierres qui l'avait fait connaître. Quand le requin dort est en fit le premier roman qu'elle ait écrit, l'histoire d'une famille sarde, les Sevilla-Mendoza, dont chaque membre est un peu bancal.

Rien de très original donc dans le sujet traité : des sagas familiales, il en existe des pelletées. Sauf qu'ici, ce n'est pas une saga (rien que la petite taille du roman le prouverait) mais une suite de petits chapitres sur l'existence de Dieu, sur le sexe, sur la musique, sur les voyages racontés (j'allais écrire "dits" tant le style est proche souvent de l'oral, un oral qui se tient) par la petite fille, dont j’ai déjà oublié le prénom tant, comme Karagar, j'y accorde peu d'importance.

Mais ce style oral est magnifique : à la fois imprégné de crudité et de poésie, de cruauté et de tendresse. Un livre qu'on pourrait facilement oublié mais que l'on n'oublie pas grâce à ce style si particulier.
( Milena Agus, Quand le Requin dort. Ed. Liana Levi. Trad. de Françoise Brun.)

lundi 12 mai 2014

Chien de troupeaux

Nous étions à Athènes, sur une place du vieux Plaka. Nous y emmenions tous les deux ans les meilleurs élèves de langues anciennes, une petite soixantaine. J'aimais l'atmosphère qui imprégnait ces voyages : un désir d'apprendre encore et la joie de se retrouver ensemble. Cette année-là, la présence de la directrice gênait un peu l'ambiance familiale habituelle mais accroissait la connivence entre professeurs et lycéens.

Nous venions de visiter l'Acropole et regagnions notre hôtel. Comme souvent à Athènes, nous croisions de nombreux chiens errants. Plus craintifs qu'agressifs, ils nous suivaient un moment avant de s'intéresser à d'autres touristes lorsque nous quittions leur zone d'errance.

Ma directrice en avait une peur panique et, cette fois-là, elle en eut pour son compte : une vingtaine de ces chiens nous encercla bientôt et nous accompagna un long moment. Nous avaient-ils pris pour un troupeau à protéger ? Je fus presque déçu lorsque je les vis s'éparpiller et disparaître dans les ruelles avoisinantes.

Aujourd'hui, je me dis que je leur ressemble. Ceux qui me connaissent comprendront.

dimanche 11 mai 2014

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

Tant que battra mon coeur.

Trouvé chez Emmaüs cette biographie de Mireille Darc. Je l'ai surtout achetée pour Frédéric, passionné du cinéma de ces années-là (et des précédentes). Je l'ai lue d'une traite en Languedoc, sur la plage.

A part sa silhouette de "grande sauterelle" et son vertigineux décolleté arrière dans Le Grand Blond..., je ne connaissais rien d'elle. Sa relation avec Delon aussi, bien sûr, mais c'est tout. J'ai aimé ce livre pour la vérité et la simplicité avec laquelle elle raconte son enfance à Toulon, puis sa montée à Paris, ses premiers succès, ses amours, ses souffrances (lorsque Delon la quitte, lorsque Pierre Barret décède...) et la découverte de son problème cardiaque qui la conduira à l'opération.

Après cette lecture, je vois en elle autre chose que cette actrice sympathique certes mais un peu en marge de la classe des grands : une femme totalement sincère et rien moins que superficielle.
(Mireille Darc, Tant que battra mon cœur. Ed. XO.)

samedi 10 mai 2014

Plages et terres

Un petit séjour d'une semaine dans le Languedoc. C'est mieux que les trois jours auxquels j'avais droit les années précédentes pour cause de non-encore retraite. Pas pu voir Lancelot puisque lui aussi était en vacances. Coup de chance : grand beau temps presque tous les jours malgré un bon vent au début.


Comme d'habitude, La Grande Motte, le Grau du Roi et Aigues-Mortes : promenades, marchés, courses pour remplir le réfrigérateur. Mais aussi, cette année, visite de Port-Camargue et trois après-midi à la plage : pas de baignade cependant, l'eau était encore un peu trop froide. Seul inconvénient : la hargne des moustiques à venir souvent nous gâcher le plaisir.


Une petite virée à Montpellier qui regorge de monde et que j'aime de moins en moins, mais surtout un détour jusqu'à Pézenas, ville où naquit Boby Lapointe et où séjourna Molière entre autres. J'étais déjà allé à Pézenas il y a longtemps et j'ai l'impression que la ville a méticuleusement été restaurée. On prend un grand plaisir à circuler dans le centre historique, plus intéressant à mon goût que Uzès, parce que plus homogène.


Comme le temps était menaçant ce jour-là, nous en avons profité pour visiter deux musées : celui de la porte, où un ébéniste de la commune collectionne les portes des anciennes demeures remplacées par de plus récentes, copies à l'identique. Surprenant mais très intéressant également par l'exposition d'outils et les explications brèves mais très claires. Et ensuite, le musée du jouet, préféré à celui de Boby Lapointe. Un petit musée regorgeant de jouets, modèles réduits et autres "baigneurs". Une replongée dans notre enfance avec un peu de nostalgie de voir que certains objets avec lesquels nous avons joué dans notre enfance sont maintenant au musée.



Le dernier soir, hier donc, repas traditionnel chez un écailler du Grau du Roi : plateau de fruits de mer et encornets farcis, le tout arrosé de blanc. Un régal ! Et puis la remontée sur Lyon, pas trop tard pour éviter les embouteillages, et sous un ciel de plus en plus barbouillé. Je serais bien resté quelques jours de plus.


(D'autres photos un de ces jours sur Flick'r.)

Une Carte pour l'enfer

Encore un titre qui n'a rien pour vous inciter à lire ! Non, c'est celui de la collection qui m'a attiré : l'Asie en noir. J'aime bien la littérature japonaise, j'aime bien les romans policiers. Donc, les deux réunis, ça devrait marcher. Et ça a marché plutôt pas mal, même si le texte est parfois un peu bavard.

C'est une question de substitution d'identités. Une jeune femme prend le nom d'une autre qui disparaît. Elle-même ensuite, au moment de se marier, disparaît à son tour. Pourquoi ? Comment ? L'inspecteur Honma le découvrira au cours de son congé maladie. Le rapport avec le titre du roman ? Une carte de crédit dont la mise en circulation va tout déclencher .
( Miyabe Miyuki, Une Carte pour l'enfer. Ed. Picquier. Trad. de Tanaka Chiharu et Aude Fieschi.)

vendredi 2 mai 2014

Mire



Chers amis, interruption de nos programmes pendant quelques jours pour cause de vacances (oui, oui, même les retraités en prennent!). Compte rendu au retour. A bientôt.

jeudi 1 mai 2014

Trouvailles

Non, pas de l'un des deux Dupont(d) (cette fois-ci, j'élargis le cercle), mais de l'un des collègues de travail de Frédéric qui me l'a raconté :

"Tu as vu la faute ! Il faut corriger : ils ont écrit "engeance" en oubliant le "v" !"

J'adore !

Balade et projets de voyage.

Ce soir, le tonnerre gronde et une pluie violente martèle mes volets. La journée, annoncée humide à tel point de nous faire renoncer, Frédéric et moi, à une petite balade dans la Drôme (je voulais lui faire découvrir Saint-Antoine l'Abbaye), n'a pourtant pas été désagréable.

En remplacement, un très bon déjeuner dans un logis de France d'Anse, dans le val de Saône. Lorsque nous avons découvert cette bonne adresse, nous désespérions presque de trouver quelque chose d'ouvert en ce 1er mai.

Puis un détour  par Trévoux, à quelques kilomètres, là où s'imprima autrefois le fameux Dictionnaire ainsi que le Journal des Jésuites qui s'opposa en son temps à Voltaire, à Rousseau et aux encyclopédistes.

Ville morte, sinistre en ce jour férié. A certaines façades d'hôtels particuliers ou de maisons moyen-âgeuses, on perçoit la richesse qui, jadis, fut la sienne mais, contrairement à ce qui se fit, il y a quelques décennies pour le Vieux Lyon, les restaurations nécessaires ne sont pas toujours au rendez-vous. Dommage, car la ville pourrait être belle.

En retournant à la voiture, garée au bord de la Saône, nous essuyons une bonne averse. Puis, au retour, rive gauche, un embouteillage monstrueux dû à un vide-grenier près de Neuville.

Ce soir, confirmation par mail de la réservation pour début août, d'un gîte rural en Toscane, près de Lucca. J'aurais aimé trouver quelque chose plus au sud, en Ombrie, mon Ombrie bien aimée, mais les prix nous ont fait changer d'avis. Nous irons donc dans le pays de Puccini, en pleine campagne, au milieu des oliviers. Il y a pire, non ?


 Et, en avant-goût de ces réjouissances,  ce soir un bon plat de conchiglioni chez Jean-Claude, avec sauce tomate maison ......, et parmesan bien sûr.