vendredi 23 mai 2014

Festival

Festival de Cannes oblige, les différents télévisions n'ont pas voulu être en reste et, pour certaines, ont proposé ces soirs derniers pléthore de films intéressants ayant concouru dans les années passées. Pour mon plus grand plaisir. J'en retiens particulièrement deux que j'ai vraiment apprécié.

D'abord celui de Jan Campion, Un Ange à ma table (mais pourquoi ce titre stupide ?). Je ne connaissais d'elle que l'inévitable Leçon de piano. Avec celui-ci, sorti en 1990, elle aborde la vie tourmentée de Janet Frame, écrivain néo-zélandaise, qu'elle raconta elle-même dans son autobiographie. Film poignant sur cette jeune fille chez qui on avait cru déceler (à tort) une schizophrénie et qui échappa de justesse à une lobotomie. Je ne connais pas cette écrivain mais l'interprétation du rôle par Kerry Fox est bouleversante et donne bigrement envie de lire quelques-unes des œuvres de cette femme.

Ensuite, un film d'Almodovar, La Piel que habito (La Peau que j'habite), sorti en 2011. Je n'ai jamais été déçu par un film de ce réalisateur espagnol. Celui-ci , adapté d'un roman français, Mygale, de Thierry Jonquet et également inspiré de l'un des Contes cruels de Villiers de l'Isle-Adam (Véra), est plus noir encore que d'habitude. J'y vois une parenté incontestable avec un autre film que j'aime : Les Yeux sans visage, de Georges Franju, datant de 1960 et que l'on a bien peu l'occasion de voir sur les écrans aujourd'hui.

De bien bonnes soirées, en somme, ..... et sans somme, je vous l'affirme.

4 commentaires:

Cornus a dit…

Je ne connais pas ces films, mais a priori davantage tenté par le second.

Calyste a dit…

Cornus : pour ma part, le premier m'a davantage touché.

Dominique Hasselmann a dit…

Dommage que le "Ciné-club" sur l'A2 (?) n'existe plus, c'est là que j'avais vu la première fois "Les Yeux sans visage".

Heureusement, Arte a un peu repris cette mission...

Calyste a dit…

Dominique : moi, c'est un ami qui me l'a fait connaître. Je n'en avais jamais entendu parler auparavant.