mercredi 30 septembre 2015

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

mardi 29 septembre 2015

Momentini

- Les photos Touraine 2015 sont toutes postées sur Flick'r. Ne reste plus qu'à poursuivre avec la partie Atlantique du voyage. Ensuite la Catalogne. Encore du pain sur la planche.

- J'avais voulu faire changer mon rétroviseur esquinté par un livreur parti sans laisser d'adresse. Selon le garage le plus proche de chez moi, il fallait changer l'ensemble, soit près de 340 euros. Renseignement pris ailleurs, on pouvait changer seulement la pièce défectueuse. C'est ce qui a été fait hier. Pour même pas 90 euros. Bravo l'honnêteté des garagistes !

- Revu hier Le Troisième Homme, film de Carol Reed, d'après Graham Greene, avec Joseph Cotten, Trevor Howard, Orson Welles et Alida Valli. Bien sûr, il y a la musique d'Anton Karas, ce morceau à la cithare que tout le monde connaît. Il y a aussi le splendide noir et blanc de Vienne en ruines (le film a été tourné en 19848), il y a la gueule de Welles. Et puis il y a Alida Valli, belle comme le jour, et je trouve qu'on est en train de bien l'oublier, Alida...

- Joie encore de cette semaine : un nouveau roman de Ogawa en poche. Il est déjà sur ma table de nuit.

lundi 28 septembre 2015

Dormir accompagné

Ne vous fiez pas au titre ! Vous connaissez Antonio Lobo Antunes ? Peu de gens, il me semble, le connaissent en France. C'est pourtant un des plus grands écrivains portugais actuels. Je l'ai rencontré par hasard, lui aussi. Alors que je mangeais chez un ami, je fis, comme d'habitude, le tour des livres qui traînaient un peu partout et tombai sur Le Manuel des inquisiteurs.
- Si tu le veux, prends-le. Je n'ai pas réussi à le lire.
Et moi, j'ai adoré, malgré la complexité du mode narratif et l'absence de ponctuation.

Celui-ci est beaucoup plus accessible : série de chroniques de trois pages maximum, petits tableaux de vie dans le Portugal d'hier, suintant la solitude et souvent la misère. Mais, en même temps, quel humour, grinçant certes, quel sentiment d'une immense humanité dans ces pages. Et tout ça pour cinquante centimes, chez Emmaüs.
( Antonio Lobo Antunes, Dormir accompagné. Ed. Christian Bourgois. Trad. de Carlos Batista.)

dimanche 27 septembre 2015

Fièvre laveuse

La fièvre laveuse m'a pris ces jours-ci. Une façon comme une autre de passer le temps à attendre que l'administration française veuille bien me donner des nouvelles de mes papiers.

Alors, je me suis lancé dans ce qu'on remet toujours à plus tard et qu'on ne fait jamais : le lave-linge et son filtre, les tuyauteries de la salle de bain, l'intérieur du réfrigérateur, les portes, leurs poignées et leurs plaques, les interrupteurs, les doubles rideaux de mon bureau (un vrai plaisir de les décrocher et de les replacer !). En plus, rangement et tris dans les placards de la salle de bain et de ma chambre.

Et quand je vois tout ce qui reste à faire ! Mais bon, ce n'est pas comme si je travaillais "réellement", diront certains !

samedi 26 septembre 2015

Les Joyaux du Paradis

Après Houellebecq et Zweig, il me fallait faire une petite pause plus... légère, plus détendante.  Ma vieille voisine a eu la bonne idée d'acheter un roman policier et de me le donner après l'avoir lu.

Je connaissais déjà lu de Donna Leon Des Amis haut placés, dont je n'ai plus le moindre souvenir. Sans doute Les Joyaux du Paradis subira-t-il le même sort dans quelques mois. Mais, sauf exception, c'est le cas de tous les romans policiers, non ?

Dans ce roman, il ne s'agit pas du célèbre inspecteur Brunetti mais de Caterina Pellegrini qui, à Venise, va se plonger dans les papiers d'un compositeur de musique baroque du XVII°-XVIII° siècles: Agostino Steffani pour satisfaire sa passion de la musicologie et la cupidité de deux cousins, descendants du compositeur, qui pensent que s'y cachent les traces d'un trésor sur lequel ils aimeraient mettre la main (et ils ne vont pas être déçus !).

Léger, ça l'est, un peu bavard parfois (c'est fou, la quantité de dialogues que l'on trouve dans les polars !), mais divertissant aussi, et c'était ce que je recherchais. De plus, j'ai découvert un compositeur dont je n'avais jamais entendu parler. Une petite idée de sa musique ? Tout de suite :



(Donna Leon, Les Joyaux du Paradis. Ed. Calmann-Lévy. Trad. de William Olivier Desmond.)

vendredi 25 septembre 2015

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (153)

Trois découvertes aujourd'hui : cet opéra de Mozart, cet air et cette cantatrice !


jeudi 24 septembre 2015

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)


mercredi 23 septembre 2015

Hasard

Il y a parfois des hasards qui font sourire. Celui-ci date d'hier. En consultant sur Flick'r le relevé de mes photos qui avaient été vues par des internautes dans la journée, j'ai eu la surprise de voir apparaître côte à côte d'une part le relevé de mon poids fait par mon père quelques mois après ma naissance et d'autre part mon premier billet de cinéma au tarif senior datant de quelques jours après mon soixantième anniversaire. Que ces deux photos se côtoient m'a fait sourire. Toute une vie résumée en deux clichés...

mardi 22 septembre 2015

La blogo s'perd

Je me suis aujourd'hui résolu à mettre à jour la liste des blogs que je lis. Certains s'étaient éteints depuis plusieurs années, mais 2015 a l'air de vouloir être une véritable hécatombe.

Adieu donc Georges, la Vie bohème, A l'aube du crépuscule, Didier M., Les Errants, P.P le Moqueur, Voyage dans les mots, et, depuis hier, Olivier Autissier. J'ai conservé les adresses, au cas, où mais j'y crois peu. A quelques jours du huitième anniversaire du mien, je me souviens combien certains d'entre eux m'ont aidé à persévérer, de la joie que j'y ai souvent trouvée, du plaisir que j'ai eu à rencontrer certains de leurs auteurs, ou de communiquer avec d'autres. Une tristesse certaine donc... malgré l'adjonction de deux nouveaux.

Heureusement, il en reste quelques-uns, de ces Gaulois têtus qui résistent (et je sais bien pourquoi j'écris ça !). Grand merci à eux d'être toujours au rendez-vous.

lundi 21 septembre 2015

Wabi Sabi

Plutôt que de tourner autour du pot, j'emprunte à Wikipedia la définition du wabi-sabi, dont je n'avais jusqu'à ce week-end absolument jamais entendu parler :
Le wabi-sabi (侘寂?) est une expression japonaise désignant un concept esthétique, ou une disposition spirituelle, dérivé de principes bouddhistes zen, ainsi que du taoïsme. Le wabi-sabi relie deux principes : 
          Wabi : solitude, simplicité, mélancolie, nature, tristesse, dissymétrie... 
          Sabi : l'altération par le temps, la décrépitude des choses vieillissantes, la patine des objets. Le goût pour les choses vieillies, pour la salissure, etc.
Le Wabi fait référence à la plénitude et la modestie que l'on peut éprouver face aux phénomènes naturels, et le Sabi la sensation face aux choses dans lesquelles on peut déceler le travail du temps ou des hommes.
Cette éthique apparaît au XII° siècle ; elle prône le retour à une simplicité, une sobriété paisible pouvant influencer positivement l'existence, où l'on peut reconnaître et ressentir la beauté des choses imparfaites, éphémères et modestes.

L'exposition dans le hall des archives municipales  s'intitule Wabi sabi, éloge de l'impermanence, de la décrépitude et de l'ombre. Elle présente quelques photographies de Bruno Paccard, photographe né à Nice et vivant aujourd'hui à Lyon, et c'est peu de dire que je m'y suis entièrement retrouvé. Ainsi, en photographiant les portes rouillées de l'ancienne usine démolie pour installer le parc Blandan, ou le no men's land de derrière les voûtes de Perrache, ou les boîtes à lettres déglinguées d'un immeuble du 3° arrondissement, faisais-je du wabi-sabi sans le savoir ? Un Monsieur Jourdain de l'objectif ? Ça me va...

Bruno Paccard, Machine à écrire, Lyon 1997
Bruno Paccard, Couverts, Lyon 2015
Celle-ci, elle est de moi !

Patrimoine

Un peu (peu) de patrimoine ce week-end. Peu parce que je commence à bien connaître à peu près tous les coins de Lyon, parce que, parfois, il y a trop de monde et parce que, de pus en plus, il est nécessaire de se préinscrire pour tel jour à telle heure. Et ça, je supporte mal.

Deux trois petites choses pourtant, dont le nouveau bâtiment des archives départementales (une expo seulement si pas de réservation), les archives municipales (voir article suivant) et le site archéologique Saint-Laurent de Choulans.

Au début de la montée de Choulans, à l'endroit où "l'escargot" permet de rejoindre le tunnel depuis les quais de Saône, sous un immeuble moderne, il y a longtemps que j'avais repéré ces ruines à la porte desquelles un clochard a "logé" pendant des années. Je savais qu'il s'agissait des restes d'une des plus anciennes églises de Lyon. Mais comment et surtout quand y accéder ? Depuis les journées du patrimoine, c'est fait.

Il s'agit d'un site découvert en  1947 mais fouillé principalement en 1976, 83 et 85. Seule la partie nord de l'édifice (et la nécropole)  est apparente, le reste étant encore enseveli sous le route. Les vestiges sont datés du V°-VI° siècles, époque où Lyon était une des capitales burgondes. Sans doute encore utilisée à l'époque carolingienne, au VIII° siècle, l'église fut ensuite remplacée par une chapelle au X° siècle.

Les tombes se répartissent entre l'intérieur de l'église et  les portiques qui y étaient accolés sur trois côtés et sont de types très divers : sarcophage monolithes, sarcophages en demi cuves accolées, tombes maçonnées, tombes en pleine terre... Cette nécropole se situait à l'extérieur de la ville, à la sortie du vallon de Choulans, le long de la voie Narbonnaise.

Grâce aux épitaphes, nous connaissons aujourd'hui le nom de cette église ainsi que celui d'un certain nombre des chrétiens ensevelis ici : Fredoaldus, Heldeberga, Osildus, Sicuadus, Franconiuja, Arnulfus, Sisolenus, noms germaniques anthropologiquement liés aux populations du nord de l'Europe.








vendredi 18 septembre 2015

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (152)

Gaetano Donizetti, L'Elisir d'amore. Una furtiva lagrima, Mario Lanza. 

Quand l'amour a des ailes ...

Bien agréable moment hier soir devant mon poste de télévision. Arte retransmettait L’Élixir d'amour de Donizetti, opéra en deux actes qui tiendra l'affiche de La Scala de Milan du 21 septembre au 17 octobre. Mais cette fois-ci, pas de théâtre à l'italienne, pas de lambris et de dorures, pas de velours grenat : l'opéra était enregistré depuis l'aéroport Malpensa de Milan.

On peut être surpris du choix de ce lieu à une époque où la vigilance antiterroriste oblige à de draconiens contrôles des passagers et des bagages. On peut se demander combien cela a coûté, en installation, en prouesses techniques, en déplacements d'une partie des décors, de l'ensemble de l'orchestre et des chœurs. Les puristes ne manqueront pas de crier au scandale : un aéroport n'est pas le lieu pour ce genre de manifestation. Les esprits chagrins penseront que tout ceci n'est que mascarade promotionnelle pour l'Exposition Universelle qui se tient en ce moment dans la ville lombarde.

Eh bien, pas moi. D'abord parce que la prestation artistique était de très grande qualité, avec notamment Vittorio Grigolo (Nemrino), Eleonora Buratto (Adina) et Michele Pertusi (Dulcamara). Je ne connaissais de cet opéra que son air le plus célèbre : Una furtiva lagrima et j'avais bien tort. Or c'est un "festival" d'airs, plus légers les uns que les autres, de situations souvent drôles bien que totalement fantaisistes.

Ensuite parce que j'aime le mélange des genres. Il ne faut d'ailleurs pas oublier que l'opéra en Italie est et a toujours été un art populaire (je me souviens bien d'une Aïda ou d'un Samson et Dalila aux arènes de Vérone où se côtoyaient l’intelligentsia bourgeoise et la mama accompagnée de ses jeunes enfants). Pourquoi ne sortirait-il pas parfois de ses salles attitrées dont certains n'osent pas franchir les portes ? Voir les passagers, depuis le tarmac, l'enregistrement ou les restaurants, assister un instant au spectacle avant de s'envoler, s'intégrer un moment au spectacle comme les employés de l'aéroport n'était pas gênant, au contraire.

Seul bémol : l'éloignement spatial des chanteurs et de l'orchestre. L'orchestre, habitué à parfois calquer le rythme de la musique sur celui des chanteurs, n'avait pas, ici, cette possibilité, puisqu'il n'entendait pas les voix. Il s'en est pourtant admirablement tiré. Les chanteurs, eux, ont eu plus de mal à rendre leur jeu, leurs attitudes, leurs postures totalement naturels tant ils avaient tendance souvent à jeter un coup d’œil de côté (retour caméra ?) pour se rassurer.

C'est dit : moi qui n'aime pas les aéroports, je les regarderai maintenant d'un autre œil !

jeudi 17 septembre 2015

Momentini

- Nous sommes bien peu de choses et mon amie la plante est morte ce matin... Un vieil aralia offert il y a bien longtemps par Amédé. Le yucca récupéré chez ma mère viendra prendre sa place dans mon "jardin d'hiver" (en fait un coin de mon palier). Quand je vous dis qu'en vieillissant, on devient philosophe.

- L'administration me gonfle ! J'ai finalement déposé mon dossier de carte d'identité en mairie avec ma déclaration de vol en catalan. Ils en demandaient une en français : le commissariat, qui ne peut légalement en faire une seconde, a tout de même consenti à m'imprimer une "main courante" en français. Pas sûr que ça marche ("ça dépend sur qui vous allez tomber en préfecture.". Ça, il faut l'avoir entendu une fois dans sa vie !). Il est vrai que traduire "carta d'identita" demande une connaissance approfondie des langues !

- Vu l'autre jour le film de Laurent Cantet Entre les murs. Comme une nostalgie de ne plus enseigner. Mais rassurez-vous, le lendemain, c'était passé.

- Étrange la façon dont les gens vous regardent lorsque vous leur dites que vous ne vous baladez pas toujours avec votre téléphone portable. On dirait que vous venez de prononcer une grossièreté ! On se sent tout à coup proche de l'asile d'aliénés...

- Si je n'obtiens pas ma carte d'identité (je le saurai dans un mois et demi !), l'un d'entre vous peut-il m'accueillir comme réfugié ?

Trouvailles (espagnoles)

Pas beaucoup de trouvailles pendant ce séjour en Catalogne, puisque, finalement, je n'ai pas passé mon temps avec le Dupond(t) présent. Une cependant, et de taille !

Alors que nous parlions des animaux marins :
"Mais il n'y a pas que les baleines comme géants des mers, il y a aussi les York !"
Brave La Fontaine, tu es dépassé. Elle ressemble à quoi ta grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf ?!

mercredi 16 septembre 2015

Le Monde d'hier

Autobiographie de Stefan Zweig ? Pas vraiment même si il y est largement question de lui. Bien plutôt un passionnant témoignage sur l'Europe des années 1895 à 1941. Réfugié à ce moment-là au Brésil où il mettra, peu de temps après fin à ses jours, Zweig, dans un style incomparable, évoque sa jeunesse "dorée" à Vienne, la montée des nationalismes, la première guerre, le bouleversement des idées qui s'en suivit et l'avancée inexorable vers la seconde guerre mondiale.

Je serais tenté d'ailleurs de dire la "deuxième" guerre car ce qu'il relate provoque aujourd'hui d'inquiétants échos avec la conjonction mondiale actuelle : assassinats politiques, massacres des populations, exode de millions de gens et méfiance mutuelle. L'histoire bégaie et, hélas, étaie largement le tempérament pessimiste, malgré sa profonde conviction européenne, de l'auteur autrichien.
(Stefan Zweig, Le monde d'hier. Ed Belfond. Trad. de Serge Niémetz.)

Les Particules élémentaires

Je n'avais pas envie de lire ce roman, parce qu'on en avait trop parlé à mon goût et parce que la personnalité de son auteur  me gênait "quelque part", comme on disait à une époque. Et puis 50 centimes à Emmaüs et une volonté certaine de ne pas juger sans connaître...

Le récit raconte l'histoire de deux demi-frères entre 1998 et 2009, histoire complexe entrecoupée de considérations scientifiques et d'autres, plus axées sur la société contemporaine. Tout ceci, je dois le dire, est assez intéressant, même si absolument "noir". A ne pas lire donc quand on a un peu de vague à l'âme...
(Michel Houellebecq, Les Particules élémentaires. Ed. Flammarion.)

Catalogne 2015 (12)

Samedi 5, dimanche 6 et lundi 7 septembre :
Voilà qu'arrive la  fin de la narration de ce voyage. Qu'ai-je fait le samedi ? Quelques heures à la plage, c'est sûr. Je ne me souviens pas du reste et ce ne sont pas les photos, aucune ce jour-là, qui me renseigneront. Frédéric est arrivé en fin de journée et le dimanche, initialement prévu pour la visite approfondie de Gérone, se passa entre le commissariat, pour faire compléter ma plainte où manquait le vol de ma carte grise, la plage, et, le soir, un excellent restaurant, à Palamos : le Vostra Llar, qui ne propose pas de menus mais dont la carte est très accessible. J'y dégustai pour la première fois de ma vie du mérou accompagné d'un ragoût de pommes terre et des vermicelles à l'encre de seiche, suivis d'une excellente crème catalane .


Le lundi, avec Frédéric, une dernière fois la plage, à contempler la beauté des rochers et de la mer et d'où un vent de plus en plus fort nous chassa. Et, une fois la valise refaite, départ pour Gérone d'où mon train partait en milieu d'après-midi (les autres amis restant en Catalogne quinze jours de plus).

Visite rapide de la ville qui me donna une forte envie d'y revenir tant elle recèle de monuments intéressants.


Eglise Sant-Feliu
Cathédrale Santa-Maria

 










Gros pincement au cœur en quittant Frédéric et Jean-Claude à la gare TGV ultramoderne de Gérone. Arrivée à Lyon à 23h, avec une demi-heure de retard. Pas suffisamment d'argent pour prendre un taxi. Alors retour à pied depuis la gare de la Part-Dieu. J'avais gardé ma tenue estivale, je m'en suis repenti. Depuis, ici, c'est l'automne...

mardi 15 septembre 2015

Catalogne 2015 (11)

Vendredi 4 septembre (3) :

Le Musée Épiscopal
Le projet de ce musée date de 1891 : l'abbé Guidol, un ecclésiastique local, voulut centraliser dans un musée les œuvres d'art éparpillées dans la région et sujettes à de nombreux vols. Le premier bâtiment fut rénové en 1995 et conçu comme le miroir d'une sorte de château art nouveau qui lui fait face. Il est l’œuvre de deux architectes dont celui qui rénova aussi le stade olympique de Barcelone et fut inauguré en 2002.

Les expositions suivent un ordre chronologique et s'enroulent autour d'un magistral retable central dans une atmosphère discrètement moderne qui met en valeur et en perspective le passé.

J'ai pris le parti ici, pour ne pas alourdir cet article, de ne montrer que quelques photos sur les nombreuses prises lors de cette visite. Les autres seront à voir sur Flick'r. J'ai choisi une série de statues de la Vierge, tant sa représentation varient selon les siècles et les artistes, de la fière aristocrate à la joviale paysanne.







 













Catalogne 2015 (10)

Vendredi 4 septembre (2) :
L'après-midi, nous gagnons les premiers contreforts des Pyrénées pour nous rendre à Vic. On nous avait dit que l'on pouvait y visiter un magnifique Musée Épiscopal, un des plus importants d'Espagne pour l'art roman et gothique. Et je n'ai pas été déçu : c'est certainement la visite de ce séjour qui me laissera le plus grand souvenir.

La ville, célèbre pour sa charcuterie, ne manque pas non plus d'attraits, avec sa Plaça Major, ses églises nombreuses dont la Cathédrale romane Sant-Pere ( encore) dont l'édification date de 1038, son architecture médiévale et, divine surprise, un temple romain dont l'extérieur est très bien conservé.

Temple Roma



Construit au début du II° siècle, il fut au XI° siècle incorporé au château Moncada et il fallu attendre 1882, moment de la destruction de l'ancien bâtiment, pour redécouvrir son existence.

L'Ajuntament (Maison de Ville, Mairie)
Plaça Major 



Cathédrale Sant-Pere
Tour-clocher (XI°), exemple typique du roman lombard






 



L'actuelle cathédrale néoclassique (XVIII°)  conserve la tour-clocher et la crypte du XI° siècle. Si je n'ai pas du tout été sensible aux peintures monochromes de Josep Maria Sert (1874-1945), beaucoup trop sombres, qui ornent les nefs, j'ai beaucoup aimé le double cloître (élevés l'un sur l'autre) et surtout, je me suis arrêté longuement devant le retable du XV° siècle que l'on peut découvrir dans le déambulatoire, derrière le maître-autel, et qui fait face au tombeau de son sculpteur, dont j'ai malheureusement oublié le nom.