dimanche 30 septembre 2018

samedi 29 septembre 2018

Je ne le savais pas

Saviez-vous que sont nés le même jour Michangelo Antonioni, le réalisateur (1912), Anita Ekberg, la naïade de la fontaine de Trevi (1931), Felice Gimondi, le coureur cycliste (1942), Martin Heidegger; le philosophe (1889), les peintres Le Caravage (1571) et Le Tintoret (1518), l'homme politique polonais Lech Walesa (1943) ? Bon, il y a aussi Silvio Berlusconi (1936), mais on peut l'oublier, celui-là !

Le même jour sont morts le coureur Jean Bouin (1914), le physicien Georges Charpak (2010),Rudolf Diesel, inventeur du moteur de même nom (1913), Denise Gence, l'actrice omniprésente du Théâtre de la Jeunesse de Claude Santelli (2011), le réalisateur américain Arthur Penn (2010), le chanteur Georges Ulmer (1989) et notre Émile Zola national (1902) qui aurait encore aujourd'hui tant d'occasions d'accuser.

Quel jour ? Aujourd'hui, le 29 septembre.

vendredi 28 septembre 2018

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

jeudi 27 septembre 2018

Musique et cinéma



Les amateurs de western n'auront aucun mal à reconnaître cette célébrissime musique aux paroles ici chantées par Frankie Laine. Il s'agit bien sûr de The Ballad of High Noon,la bande originale du film High Noon, en français Le Train sifflera trois fois (1952, sans doute une des plus belles années que je connaisse ...) de Fred Zinnemann, avec le regretté Gary Cooper (comme disait toujours Jacqueline Caurat), la toute jeune Grace Kelly et un second rôle que j'ai toujours beaucoup aimé : Thomas Mitchell, le papa de Scarlett O'Hara, Gerald O'Hara, dans Autant en emporte le vent.

J'ai vu pour la première fois ce film entre dix et quinze ans, lors d'un camp sous tentes organisé par mon professeur de français, celui que j'appelle volontiers mon "Maître". Je ne sais si je l'ai revu depuis, mais je n'ai jamais oublié cette musique. En voici une seconde version, en français, elle, chantée par quelqu'un que mes parents adoraient (moi, je préfère la version précédente) : John William.


Et pourquoi pas la peinture ? (23)

https://www.medecine-des-arts.com/editeur/images/art%20plast/quentinmetsys-12fe0.jpg


Ce tableau (vers 1513) d'un peintre primitif flamand peu connu (au moins par moi), Quentin Metsys (1466-1530), m'a toujours fasciné. Son titre : Vieille femme grotesque. Il est exposé à la National Gallery de Londres.

Ici on est loin de la gracilité des Madones, de la morgue des portraits bourgeois, de la pudeur de certaines Vénus. La vieillesse y est montrée, dans la brutalité de sa laideur : rides profondes, oreilles pendantes, peut-être perte de cheveux, bouche édentée, seins encore généreux mais fripés. Laideur accentuée par la richesse du vêtement. Il y a, aux musées du Capitole à Rome, une statue de vieille, de l'époque où les romains abandonnèrent les chemins grecs de la beauté, qui me rappelle ce tableau et que je vais voir presque à chacun de mes voyages.

De nombreux spécialistes se sont penchés sur ce portrait. Les uns pensent qu'il s'agit d'un personnage fictif, né de l'imagination de Metsys. D'autres avancent l'hypothèse qu'il s'agirait de Margarete Maultasch, comtesse du Tyrol, épouse de Jean-Henri de Moravie. Enfin, deux médecins anglais y voient les traits d'une personne atteinte de la maladie de Paget, qui se caractérise par un remaniement osseux excessif et anarchique avec élargissement du crâne.

Il sera sans doute encore plus difficile d'identifier cette femme que le modèle de l'Origine du monde, de Courbet, d'autant plus qu'il faisait partie d'un diptyque dont l'autre volet a disparu.  Mais elle me plaît telle qu'elle est, peut-être à cause de la profonde humanité de ses traits dont se dégage presque une sorte de bonté.

On prétend aussi qu'elle a inspiré Lewis Carroll pour le personnage de la Reine de cœur dans Alice au pays des merveilles, mais je préfère ce portrait à ce qu'en a fait Disney.

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mercredi 26 septembre 2018

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (216)


Les oubliés

Du voyage en Bourgogne, je n'ai parlé que des sites et montré leurs photos. Je n'ai pas évoqué ces gens du Morvan, simples et directs, parfois agrémentés de leur accent paysan, toujours souriants.
- La logeuse, réservée et timide, qui nous parla le dernier jour de son enfant mort très jeune d'un cancer. Sa voix tremblait mais il y avait en elle toute la force de l'acceptation.
- Son mari qui, face à ces lyonnais voyageurs, évoqua ses vacances en Italie, sur la Côte Adriatique, comme pour faire bonne mesure.
- Le boucher de Quarré, toujours prêt à la rigolade et qui, pourtant, nous l'avons appris par hasard, avait été bien près de déposer le bilan.
- Le café-tabacs du bas, le plus fréquenté du bourg il y a quelques années, tenu par "la Simone" qui, aujourd'hui, y entasse de vieux journaux et fait réchauffer le café du matin.
- A Vézelay, le vieillard hirsute qui, pour nous montrer la route, nous accompagna un moment sur le chemin caillouteux de la chapelle au bas de la colline.
- Au musée Pompon à Saulieu, la généreuse vendeuse de billets qu'on avait envie d'embrasser tant elle dégageait une chaleur fellinienne.
- Le gardien des Fontaines salées qui fumait sa cigarette en nous parlant des grottes d'Arcy-sur-Cure, mi  rural, mi intello.
- Au château de Bazoches, la femme à l'entrée, un peu frigorifiée ce matin-là mais toute fière d'être "d'à côté", de Chastellux.
- Le restaurateur d'Auxerre heureux que nous apprécions tant sa salade à l’Époisses.
- La serveuse du restaurant à Semur et son rayonnant sourire.
- Le serveur de la brasserie d'Avallon, baroudeur en Amérique du sud, finalement venu se fixer ici en abandonnant sa Côte d'Azur natale.

Des gens simples qui parlent et confient quelques bribes de leur vie, banale mais remplie de petits trésors. J'aime les écouter. Ils enrichissent mes voyages.

mardi 25 septembre 2018

Le vert paradis des chansons enfantines

Parfois, sans que je sache pourquoi, il me revient trois mots, une phrase, quelquefois deux, d'une chanson que l'on m'avait apprise dans mon enfance. Comme pour une ruine antique, la structure s'en est effondrée, ne restent que quelques pans souvent branlants que, sans doute, les années à venir finiront par mettre à bas. Les mots qui survivent ne sont ni plus ni moins beaux que tous les autres oubliés. Le hasard a joué, comme le vent sur les thermes ou la pluie sur la mosaïque, détruisant ceci, préservant cela.

Le petit Jésus allait à l'école
En portant sa croix dessus son épaule
............
Une pomme douce
A mettre à sa bouche,
Un bouquet de fleurs
A mettre à son cœur
...........

Celle-là  vient de ma grand-mère et je la chantais peut-être en parcourant le chemin qui me paraissait long pour mes jambes d'enfant de l'école communale à la salle de catéchisme. C'était l'abbé à moto qui venait du bourg nous enseigner l'Histoire Sainte, celui qui, certains jours d'hiver, me ramenait à la ferme familiale quand la nuit était particulièrement sombre. Celui qui me fit copier jusqu'à n'en plus pouvoir le mot Eucharistie parce que j'avais oublié le H (je ne savais pas encore le grec). En l'attendant (lorsque l'instituteur ne faisait pas tout pour nous retarder), des camarades plus vieux et plus aguerris  s'amusaient entre eux à dire des "gros mots" que, souvent je ne comprenais pas. Un soir, pourtant, je voulus faire comme eux (pour grandir ? pour m'en faire des amis ?) et je lâchai un "merde" retentissant  de toutes les forces accumulées depuis si longtemps d'abstinence. Je ne m'en fis pas des amis : j'avais tapé trop bas, trop banal mais ce simple mot me rendit malade de honte pendant plusieurs semaines.

D'autres bribes me reviennent :

J'ai un beau château,
Ma tant'ire lire lire
J'ai un beau château,
Ma tant'ire lire lo.
.........

Ou bien :

J'vendrai les roses de mon jardin
Dans un panier, dans un panier,
J'vendrai les roses de mon jardin
Dans un joli panier d'osier.

Ou encore :

Oh len lo , laissons-les passer,
Les Anglais qui viennent d'arriver
..........

Ou enfin :

Le fermier dans son pré,
Le fermier dans son pré,
Ohé au bord de l'eau
Le fermier dans son pré
...........


Tantôt chantées à  la fête de l'école, à Noël (celle d'été organisait un bal avec accordéon-musette pour les adultes), tantôt dans la cour ou sous le préau quand le temps menaçait (là où pendait des poutres la corde à nœuds qu'il nous fallait escalader les jours de gymnastique et qui me faisait si mal aux mains)

D'autres dont les mots nous échappaient mais était-ce pour autant un moindre plaisir ? Colchiques dans les prés ; Il court, il court, le furet ; Jeanneton prend sa faucille ; Quand j'étais chez mon père apprenti pastoureau. Que pouvaient donc bien être un colchique, un furet, une faucille et le si joli pastoureau qui me faisait rêver ? Aujourd'hui, je le sais mais, quand je fredonne ces paroles, elles ont gardé la saveur d'autrefois, celle où je commençais à apprendre.

lundi 24 septembre 2018

Bonheur du jour

Il y avait le gros édredon, rouge et lourd, qui pesait sur les jambes et parfois glissait la nuit à terre. (Par temps moins frisquet, une couverture piquée le remplaçait, bleu d'un côté, jaune de l'autre, couleurs un peu passées. Je préférais le bleu, le jaune, je ne sais pourquoi, me faisant penser à la maladie, mot dont j'ignorais le sens mais qui devait être terrible puisque les voisins, habillés de noir comme un dimanche, ne l'évoquaient qu'à voix basse en poussant des soupirs.)  Le "feu" était dans la cuisine et il fallait le rallumer le matin. Augustine se levait avant moi et, lorsque je déjeunais, il faisait déjà chaud même si je serrais fort le bol qui parfois me brûlait les mains.

Mais avant, je devais, dans la chambre, près du lit, dire ma prière, celle du matin, différente de celle du midi, plus gaie, et moins longue que celles du soir. Avec les habits préparés la veille, s'habiller pendant que ma grand-mère s'activait à préparer les tartines. J'aimais cette chambre, malgré le froid, le lit défait où, le soir, on avait glissé une brique chauffée et enveloppée dans une feuille de journal roussie quand elle avait servi plusieurs fois, les deux grandes armoires de bois massif qui me faisaient un peu peur (je n'avais pas le droit de les ouvrir et ignorais ce qu'elles contenaient. Je désobéissais, un jour, et, derrière la porte qui grinçait et que je refermais bien vite, je ne vis que des chapeaux, de vieux chapeaux que ma grand-mère ne porta jamais et qui avait dû appartenir à ma mère. Mais la peur d'être surpris avait remplacé celle du contenu), le crucifix accroché au mur et son rameau de buis béni que l'on rapportait de la messe et que l'on changeait chaque année, avant Pâques.

Du reste je n'ai rien gardé, peut-être le second lit où je ne dormais jamais tant j'aimais me rassurer contre le corps de ma grand-mère, en veillant à ne pas frôler ses pieds distordus par l'arthrose, même quand, en dormant, je me perdais au fond des draps qui m'emprisonnaient et ne m'auraient pas lâcher sans elle. Le chevet pour le pot de chambre (ou plutôt n'était-ce pas, derrière la porte, un grand seau métallique qu'Augustine vidait chaque jour dans le cabinet de bois du jardin, derrière la maison ? Oui, c'était ça.), la table où, sans doute attendaient quelques pots de confiture ou les rigottes d'Echalas que l'on laissait couler dans l'assiette avant de les manger (ma grand-mère m'en réservait la crème étalée), les chaises, tout cela a disparu de mes souvenirs, même l'odeur.

Mais, avant de regagner la cuisine, l'hiver, j'allais à la fenêtre : sur le rebord,  le pot à lait avait parfois une mince couche de glace qu'il fallait casser avant de le faire chauffer (j'aimais cette glace, alors que la peau qui se formait en le chauffant, je n'ai jamais pu l'avaler). Et, par les temps les plus froids, les vitres s'étaient couvertes d'une merveille à mes yeux d'enfant : le givre qui y dessinait ses arabesques folles où je voyais des empires lointains (je les imaginais en Chine, ou en Inde, ou partout où je n'étais jamais allé), des palais qu'un méchant sortilège avait endormis ou des paysages d'ailleurs où se cachaient parfois des princesses à hennin, des monstres menaçants rendus inoffensifs dans leur immobilité, des animaux de contes qu'enfourchaient les fées de la nuit et, plus rarement, des visages connus à peine déformés qui me souriaient, plus beaux qu'ensuite, lorsque je les croisais sur le chemin de l'école.

A midi, quand je rentrais, les empires, les palais, les monstres, les animaux, les fées, tout  avait disparu. Il n'en restait aucune trace, que des coulures de poussière, bêtes coulures où rien n'apparaissait. Il fallait attendre le soir pour que la vitre, que la tombée de la nuit inspirait, me montre qu'encore une fois, elle tiendrait ses promesses. "Demain, je te les rends, petit, tes royaumes, d'autres royaumes, encore plus beaux que ceux qui t'ont emmené ce matin, des contrées encore inconnues. N'aie crainte, ils sont là, tes trésors, mais tu ne peux les voir." Alors, au pied du lit, sous le crucifix qui me semblait bien indifférent et dont le visage malheureux me peinait, je récitais vite mes prières sous la conduite de l’aïeule et, en m'endormant, j'attendais mon bonheur du jour que la nuit allait enfanter. Bonheur du jour ou de la nuit ? Comment savoir ? 

dimanche 23 septembre 2018

Le Duel

Sans ordinateur, j'ai eu encore plus de temps pour lire. Comme j'avais eu la chance de trouver deux Indridason chez Emmaüs, j'en ai lu un : Le Duel.

Pas de Erlandur dans celui-ci : il apparaît tout jeune homme à la dernière page. Non, mais une enquête menée par sa (ensuite) vieille collègue Marion Briem, confrontée, pendant le "duel" d'échecs entre l'américain Fisher et le russe Spassky, à une histoire d'assassinat d'un adolescent et à la Guerre Froide.

A mon avis, c'est le meilleur Indridason que j'aie lu jusqu'à présent. La relation parallèle de la jeunesse de Marion en partie passée dans des sanatoriums est passionnante et, de la solution de l'énigme, on ne devine rien. Jaime bien me faire avoir comme ça !
(Arnaldur Indridason, Le Duel. Ed. Métailié. Trad. de Eric Boury.)

Rédemption

Mon ordinateur ne donnant aucun signe de vouloir rentrer dans le rang (mais il doit être assez rare de réparer en regardant ou en insultant...), j'ai fini par l'emporter chez un pro qui, au premier abord, a semblé assez perplexe. Il m'a demandé de le lui laisser une journée afin qu'il puisse approfondir, ce que j'ai fait. J'avais l'impression, en repartant, d'être un de ces parents d'élèves qui conduisent pour la première fois leur bambin à l'école. Étrange aussi, le sir, de voir mon bureau sans l'instrument qui y trône habituellement...

Il m'avait promis de me téléphoner le lendemain. Je n'y croyais guère et, à ma grande surprise, c'est ce qu'il a fait. L'engin était à nouveau en état de marche. Il y avait travaillé 1h30  et l'avait débarrassé de nombreux "fichiers indésirables" (??).

Alors voilà, I'm back, comme on dit. Attendez-vous à me voir réapparaître chez vous !

samedi 22 septembre 2018

Journée du Patrimoine 2018 (5)

Et pour finir tranquillement ce dimanche, montée jusqu'à Dardilly où l'on peut voir la maison natale du Curé d'Ars (1786-1859). Une ferme assez importante mais humble où Jean-Marie Vianney  passa son enfance. Un lieu qui m'a bien davantage touché que tout le sanctuaire d'Ars même.

En visitant le rez-de-chaussée, je n'ai pu m'empêcher de repenser à la nuit affreuse qu'enfant j'avais passée chez une de mes tantes alors que je venais de voir à la télévision un film sur le curé d'Ars où le "grappin" (le diable) empêchait son char agricole d'avancer : le bois de la vieille armoire de ma tante ne cessait de grincer et j'avais peur d'en voir sortir ce même abominable "grappin".



 






Journées du Patrimoine 2018 (4)

Toujours à Albigny-sur-Saône, au pied du château, la Maison de l'Accueil (ou Château-Caillet). Au XVII°, elle appartenait à Jean de Sève, échevin et Prévôt des marchands de Lyon et faisait partie d'un vaste domaine en bord de Saône qui sera traversé vers 1856 par la voie ferrée du PLM. La vaste demeure bourgeoise, une "maison des champs" (on dirait aujourd'hui maison de campagne), dont une partie appartient à la municipalité (parc et rez-de-chaussée), est toujours là mais malheureusement défigurée extérieurement par une société immobilière qui a transformé les étages en appartements.

Au rez-de-chaussée, le salon d'apparat expose sur ses murs sept fresques retraçant l'histoire d'Esther dans la Bible (vers 1710). Elles ont été peintes par Daniel Sarrabat, prix de Rome en 1688, le même peintre qui exécuta aussi les fresques de la maison des champs de Melchior Philibert à Charly que j'avais visitée lors de l'une des dernières journées du patrimoine. Celles d'Albigny, restaurées, sont en bien meilleur état même si, à cause de la lumière, mes photos ne les mettent pas en valeur.









Journées du Patrimoine 2018 (3)

Le dimanche, remontée du Val de Saône, toujours aussi beau en cette fin d'été, jusqu'à Albigny-sur-Saône pour y visiter deux sites.

Le château d'abord, un ancien château-fort (fin XII°) remanié à la Renaissance et au XIX°, ayant appartenu un temps aux chanoines-contes de Lyon, propriété aujourd'hui d'un couple qui, après des fouilles archéologiques, y a entrepris de gros travaux rendus nécessaires par son état. C'est le propriétaire lui-même et son épouse qui nous en feront visiter une partie. Je ne peux qu'être admiratif devant le courage de ces gens-là !











Un Nom de torero

Luis Sepulveda, c'est cet écrivain chilien qui avait obtenu il y a quelques années un immense succès avec son roman Le Vieux qui lisait des romans d'amour. Je l'avais lu mais ai complètement oublié de quoi il s'agit.

Un Nom de torero (1994) est un court roman noir partageant l'intrigue entre Berlin, Hambourg et la Terre de Feu. Deux hommes, l'un ancien guérillero chilien, l'autre ex-membre de la Stasi, sont engagés par des parties opposées et adverses pour remettre la main sur un vieux trésor disparu.

L'intrigue est assez simple mais il semble que Sepulveda ait compliqué à souhait la façon de la raconter, variant les narrateurs et les points de vue, tantôt personnels, tantôt extérieurs, à tel point que je me suis vite lassé de cette sophistication à mon avis un  peu inutile. Plus je vieillis et plus j'aime les histoires linéaires, au moins dans les polars. Sans doute une histoire de neurones un peu rouillés ?
(Luis Sepulveda, Un Nom de torero. Ed. Métailié. Trad. de François Maspero.)

mercredi 19 septembre 2018

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

Marceline et Jean

Hier, deux morts annoncées.

Celle de Jean Piat (1924-2018), une belle gueule d'autrefois, quelques mois après celle de son épouse Françoise Dorin. Un grand souvenir : son interprétation du rôle de Robert d'Artois dans Les Rois maudits de Maurice Druon. (à la télé de 1972 à 1973).



Et puis celle de Marceline Loridan-Ivens (1928-2018), cinéaste et écrivain française, ancienne déportée à Auschwitz-Birkenau, que j'ai découverte récemment grâce à La Grande Librairie. Son livre, L'Amour après, m'avait à la fois dérangé et séduit.


mardi 18 septembre 2018

Journées du Patrimoine 2018 (2)

Ensuite, toujours le samedi, le Musée des Moulages, appelé autrefois gypsothèque et aujourd'hui Mumo. Les lieux seront définitivement ouverts au premier semestre 2019.

Rien n'y a changé dans l'alignement quasi militaire des œuvres exposées, alignement qui fait regretter le côté grenier des anciens bâtiments de l'usine de textile où elles étaient installées. Je suis passé très rapidement car ce qui m'intéressait était en dessus : les réserves, exceptionnellement ouvertes. Et là, j'ai retrouvé mon grenier...









Journées du Patrimoine 2018 (1)

Samedi, délaissant les sites trop courus, je me suis cantonné à ceux les plus près de chez moi. D'abord, un vieux rêve : la visite de la crypte de la chapelle Sainte-Croix, dans le 6° arrondissement. Je connaissais la chapelle en elle-même mais n'avais jamais pu accéder à la crypte, les possibilités de visite étant assez limitées.

Cette crypte renferme un ossuaire où l'on compte près de 2000 squelettes, restes des victimes de la Terreur à Lyon, principalement exécutées par Fouché, après le soulèvement de la ville, en 1793 et 1794. Les uns ont été guillotinés, d'autres, plus nombreux, victime de canonnades plus expéditives car Paris trouvait que les exécutions traînaient un peu en longueur. Cet ossuaire a été transporté ici depuis l'ancienne chapelle toute proche détruite lors de l'aménagement du quartier.






lundi 17 septembre 2018

Bourgogne 2018 (31)

Samedi 25 août (4)

Mais, à Beaune, il n'y a pas que les Hospices. Petite balade dans la ville :

Statue de Gaspard Monge, fondateur de l’École Polytechnique
Beffroi de la ville (XV°)


Et toute dernière visite de ce passionnant voyage en Bourgogne : la Collégiale Notre-Dame, dont la construction débuta vers 1120 en s'inspirant de Saint-Lazare à Autun. Nous ne pourrons, hélas, voir les tapisseries de la vie de la Vierge (commandées en 1474) qui sont connues pour marquer le passage de l'art du Moyen-Age à la Renaissance (le lieu était clos) mais, même sans cela, la Collégiale vaut qu'on la visite.


 









Bilan ? J'y retourne dès que je peux ! Il y a encore tellement de choses à voir !