Luis Sepulveda, c'est cet écrivain chilien qui avait obtenu il y a quelques années un immense succès avec son roman Le Vieux qui lisait des romans d'amour. Je l'avais lu mais ai complètement oublié de quoi il s'agit.
Un Nom de torero (1994) est un court roman noir partageant l'intrigue entre Berlin, Hambourg et la Terre de Feu. Deux hommes, l'un ancien guérillero chilien, l'autre ex-membre de la Stasi, sont engagés par des parties opposées et adverses pour remettre la main sur un vieux trésor disparu.
L'intrigue est assez simple mais il semble que Sepulveda ait compliqué à souhait la façon de la raconter, variant les narrateurs et les points de vue, tantôt personnels, tantôt extérieurs, à tel point que je me suis vite lassé de cette sophistication à mon avis un peu inutile. Plus je vieillis et plus j'aime les histoires linéaires, au moins dans les polars. Sans doute une histoire de neurones un peu rouillés ?
(Luis Sepulveda, Un Nom de torero. Ed. Métailié. Trad. de François Maspero.)
samedi 22 septembre 2018
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