samedi 22 septembre 2018

Journée du Patrimoine 2018 (5)

Et pour finir tranquillement ce dimanche, montée jusqu'à Dardilly où l'on peut voir la maison natale du Curé d'Ars (1786-1859). Une ferme assez importante mais humble où Jean-Marie Vianney  passa son enfance. Un lieu qui m'a bien davantage touché que tout le sanctuaire d'Ars même.

En visitant le rez-de-chaussée, je n'ai pu m'empêcher de repenser à la nuit affreuse qu'enfant j'avais passée chez une de mes tantes alors que je venais de voir à la télévision un film sur le curé d'Ars où le "grappin" (le diable) empêchait son char agricole d'avancer : le bois de la vieille armoire de ma tante ne cessait de grincer et j'avais peur d'en voir sortir ce même abominable "grappin".



 






4 commentaires:

Cornus a dit…

J'ai un collègue qui a le prénom du patronyme de ce curé canonisé et j'y pense assez régulièrement, même s'il n'en a guère le profil. Mais ce prénom est vampirisé chez les jeunes par un chanteur que je ne connais même pas.

Unknown a dit…

joli intérieur... mais une phrase du curé d'Ars disant qu'il n'aimait pas son prochain pour lui_même mais parce que ça faisait plaisir à Dieu m'avait terriblement choqué....

Calyste a dit…

Cornus : un chanteur avec ce pronom (Jean-Marie) ? Je ne connais pas. Ne serait-ce pas plutôt le nom de famille ?

Karagar : ce n'était apparemment pas une ferme pauvre. D'ailleurs, la famille y recevait et hébergeait des indigents. La phrase que tu cites et que je connaissais pas est effectivement choquante.

Cornus a dit…

Calyste> Je crois que tu m'a lu à l'envers ! :-)