lundi 29 février 2016

Une perle rare

Et puis, jeudi soir, avec Frédéric, nous avons commencé à (re)regarder la série de Claude Barma (1972) : Les Rois maudits, d'après Maurice Druon. Je l'avais vue à l'époque et avais été emballé (à l'opposé de ce que j'ai éprouvé devant ce qu'en a fait Josée Dayan en 2005 : c'est comme Bruel chantant Barbara !).

Voilà qui nous annonce de bons moments en compagnie de Jean Piat, Hélène Duc, Louis Seigner, Catherine Rouvel, Geneviève Casile, ou Henri Virlogeux, pour une époque de l'Histoire qui m'a toujours intéressé !

On pourrait en douter aujourd'hui mais, oui, la télévision a été intelligente autrefois !

Une rareté

La télévision étant, depuis quelques temps, d'une indigence encore plus crasse que d'habitude, hier soir, je me suis passé un DVD que j'ignorais totalement avoir : Le Chant du Danube, film musical britannique datant de 1934.

Il raconte de façon très romancée la création de la célèbre valse de Strauss (fils) : Le beau Danube bleu. Autant le dire tout de suite, ça ne présente pas grand intérêt, à moins que l'on aime le kitch et une façon de jouer proche encore du cinéma muet.

Mais cela m'a rappelé ma petite enfance (non, je n'étais pas né au temps du muet !) lorsque, ma mère, excellente danseuse, ayant refusé de m'apprendre la valse, j'avais dû me débrouiller seul avec, pour partenaire, un balai, tous les dimanches matins en faisant le ménage pendant que mes parents n'étaient pas là.

Et puis, le plus intéressant, ou surprenant, c'est de savoir qui a tourné ce film : Alfred Hitchcock ! Une expérience qu'il n'a pas renouvelée, et il a bien fait !

Une perle

Entendue aujourd'hui à la radio et qui m'a rappelé certaines de mes élèves :
- Le formateur : lorsqu'un président est en désaccord total avec l'Assemblée, que peut-il faire ?
- L'ado : ????
- Le formateur : il peut provoquer sa dissolution. Qu'est-ce que ça veut dire, dissolution ?
- L'ado : c'est quand ça ne se voit pas à l’œil !

dimanche 28 février 2016

De tout un peu (Monts d'Or et Val de Saône)

Saint-Cyr au Mont d'Or.



Mont Cindre : chapelle de l'Ermitage



Une vielle connaissance (Mont Cindre)


Poleymieux au Mont d'Or : Maison d'enfance d'André-Marie Ampère et  musée de l'électricité




Curis au Mont d'Or


Neuville-sur-Saône









Et là-bas, là-bas, tout en bas, Lyon dans la brume (ou la pollution ou les deux)


vendredi 26 février 2016

Elégant

J'aurais dû écrire "et les gants" mais c'est bien l'adjectif qui m'est venu à l'esprit après ma visite à la galerie Tator, tout près de chez moi.

J'avais déjà repéré cette maison de la rue d'Anvers depuis longtemps. Comment faire autrement : elle était, à une époque, recouverte d'aluminium ? Maison particulière, atelier d'artiste ? Je n'avais pas approfondi, passant le plus souvent devant en voiture.

Et puis, sur la programmation du Goethe Institut, je repère cette expo : Airmachine, de Ondrej Adamek et Carol Jimenez. Et, surprise, elle se tient précisément dans cette maison. Un petit saut de puce et j'y suis. Porte fermée. Rien ne transparaît de l'extérieur. Je sonne. Pas de réponse. Je sonne encore. Toujours rien. Alors, j'en reviens aux bonnes vieilles méthodes : je frappe.

Une fenêtre s'ouvre à l'étage. Une jeune fille apparaît et vient m'ouvrir. Non, la sonnette ne fonctionne pas : il y a des travaux en haut, où habite un des propriétaires de la galerie. Une seule pièce où s'impose de drôles de formes. La porte refermée, nous sommes plongés dans le noir et l'installation prend vie.

Lumière et sons. J'ai l'impression de me retrouver dans la scène du film La Belle et la bête, de Cocteau, où Josette Day s'avance dans un long couloir aux rideaux flottants peu à peu éclairé par des bras tenant des chandeliers. La rue est juste derrière moi, à quelques mètres, et je me sens propulsé ailleurs, dans un ailleurs onirique où je suis bien.

Ondrej Adamek est un compositeur pragois vivant à Berlin qu'en fait  je connaissais déjà. Lors de ma visite au fort du Bruissin à Francheville, il y a quelque temps, je n'avais pu voir une salle, fermée à cause d'une panne de la machine. Et ce que je n'ai pu voir alors, je l'ai vu hier.






L'Etoile des mers

J'avais fait main basse sur tout ce qui traînait chez Emmaüs de Joseph O'Connor. Après Inishowen, je viens de lire L'Etoile des mers. Alors là, du plaisir à l'état pur, pour peu que l'on se laisse "hypnotiser" par l'auteur !

L'histoire : une traversée de l'Atlantique en 1847, depuis le Royaume-Uni jusqu'à New-York. Sur le bateau, l’Étoile des mers, de nombreux irlandais chassés de leur patrie par la misère et la famine et quelques familles ou individus plus aisés, dont une famille de propriétaires anglais, un journaliste américain ou un maharajah. La traversée et tout ce qui s'y passe de sombre et de sordide est racontée par certains de ces personnages, avec de nombreux retours sur leur passé trouble.

Voilà bien une immense délectation littéraire ! L'auteur s'est visiblement amusé à "plagier" les romans de Dickens, tout en adoptant une technique de narration à la Claude Lelouch, où la vie des différents protagonistes, qui semblent au début totalement étrangers les uns aux autres, s'avère finalement étroitement imbriquée. Et je ne vous dévoile rien si je vous dis que, dans le déroulement de la partie plus "policière", on se fait avoir jusqu'au bout.
(Joseph O'Connor, L'Etoile des mers. Ed. Phébus. trad. de Pierrick Masquart, Gérard Meudal et Marie-Thérèse Carton-Piéron)

jeudi 25 février 2016

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)


(Je dirai demain de quoi il s'agit.)

Momentini

- Me dirigerais-je vers une forme de sénilité précoce et surtout larmoyante ? Ces jours-ci, ému par des émissions de télévision : la beauté d'Alain Delon jeune (Rocco et ses frères), le tragique d'Annie Girardot ( Mourir d'aimer) et surtout, surtout l'extraordinaire sourire de Maurice Ronet (La Piscine).

- Paradoxe de la langue française : pourquoi dit-on feu pour une personne déjà bien refroidie ?

- De grandes balades à pied en ce moment. Hier, rentré fourbu mais avec ma provision de photos : chaque fois un bonne quarantaine par promenade.

- Je ne supporte plus depuis longtemps les bip-bip d'un électrocardiogramme, maintenant ce sont les vieilles dames en fauteuil roulant pour qui je détourne les yeux.

mercredi 24 février 2016

Troublant, non ?

mardi 23 février 2016

Humilité

Revu hier soir. Cela m'émeut toujours autant.


Trouvailles (tous azimuts)

Après Gundula Janowitz, redescendons un peu sur  terre avec nos deux Dupond(t) qui ne se sont pas calmés (simplement, je les ai moins vus ces derniers temps).

- La pauvre ! Son locataire est parti sans lui payer ses derniers loyers. Elle est arriérée !
( Je ne sais lequel l'est le plus !)

- Tiens, des gésiers dans ta salade ! Je n'en ai jamais mangé, je croyais que c'était du cartilage.
(Il est temps de découvrir, à plus de soixante-dix ans et étant natif de Lyon !)

- Sa fille est.... ah, comment dit-on ? Elle s'occupe de la peau.
- On ne dit pas lapo mais labo ?
(Alors,, lapo-nie ou labo-snie ?)

Le mardi, c'est gâterie


lundi 22 février 2016

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (163)


Aïe Aïe Aïe ...

Certains auront des nuits moins belles que leurs jours !

dimanche 21 février 2016

Eco-lâtre ? Non

Cela va en surprendre beaucoup, mais je ne suis pas un  fan absolu des romans d'Umberto Eco , qui vient de mourir à Milan à 84 ans. Je ne veux pas par là dire que je ne les apprécie pas, mais certains points me gênent dans son œuvre, en tout cas dans ce que j'en ai lu.

Le Nom de la rose, d'abord. Je ne me souviens pas si j'ai d'abord vu le film ou lu le roman. Les deux m'ont emballé à l'époque, pour le thème développé, pour l'époque et le cadre choisis, pour la richesse labyrinthique des références, religieuses entre autres.  Mais déjà là, un petit bémol : la complexité (c'est le moins que l'on puisse dire) du langage employé. Je me rappelle avoir dû ouvrir le dictionnaire pour certains mots d'architecture concernant, il me semble, la description du porche de l'abbaye. Et ces mots, je ne les avais pas trouvés.

Le Pendule de Foucault, ensuite. Un bon départ, captivant, sur une centaine de pages, puis, peu à peu, l'ennui devant de nombreuses et longues digressions. J'ai fait l'effort de le  terminer, comme presque toujours, pour être sûr de ne pas me tromper. Rien n'y a fait : je n'ai apprécié que certains passages, trop rares à mon goût. L'érudition immense certes n'est pas forcément synonyme, pour moi, d'intérêt littéraire.

Mais cet homme ne peut laisser indifférent et, dernièrement, j'ai voulu réessayer avec Le Cimetière de Prague, et la même chose, hélas, s'est produite : passionné par certaines pages, je me suis prodigieusement ennuyé devant d'autres. Peut-être suis-je trop cartésien et ai-je besoin d'une structure narrative plus évidente.

Ceci dit, il n'en reste pas moins que Eco est certainement un grand monsieur de la littérature italienne.

samedi 20 février 2016

Dépaysement

Comment voyager vite et à moindres frais, puisqu'à même pas dix kilomètres de chez moi ! Mais où peut-ce être ?

 
 

vendredi 19 février 2016

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

A méditer !

Extrait de 1984, de George Orwell. 

 "Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées [...]. Le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n’y a plus, dès maintenant, c’est certain, d’excuse ou de raison au crime par la pensée. C’est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. [...] Vers 2050, plus tôt probablement, toute connaissance de l’ancienne langue aura disparu. Toute la littérature du passé aura été détruite. Chaucer, Shakespeare, Milton, Byron n’existeront plus qu’en versions novlangue. Ils ne seront pas changés simplement en quelque chose de différent, ils seront changés en quelque chose qui sera le contraire de ce qu’ils étaient jusque-là." 

Non, non, je ne pense ni au jargon de l’Éducation Nationale, ni à la réforme de l'orthographe. Promis !

jeudi 18 février 2016

De la nostalgie, M'ssieurs-Dames (43)


Ville d'eaux, l'hiver

J'étais parti faire un petit tour. Ici :