mercredi 31 mars 2021

Pour me faire pardonner ?

Le bon vieux temps !

(Je plaisante, bien sûr. Est-il besoin de le dire ?)

 


Je risque de me faire écharper, tant pis !

Pourquoi les femmes sont-elles ainsi ? Vous allez faire vos courses et, dans la queue à la caisse, une femme. Elle attend patiemment, comme vous. Son tour venu, elle commence par papoter avec la caissière alors que la file s'allonge. Elle continue en rangeant patiemment ses achats, patiemment et scientifiquement, à tel point qu'elle en ressort quelques-uns si l'agencement ne lui convient pas. Au moment de payer, elle hésite parfois entre liquide et carte bleue. Quand elle s'est enfin décidée, il faut qu'elle trouve son porte-monnaie (ou porte-carte) dans son sac à main. Elle aurait eu tout le temps, en faisant la queue,  de vérifier où elle l'avait rangée mais non, toujours à la dernière minute ! Et là, alors que vous croyez que le calvaire va cesser, elle s'aperçoit qu'elle a oublié quelque chose et retourne en rayons ! Pendant ce temps, tout le monde attend. Et croyez-vous qu'elle a un mot d'excuse ? Rien. Bien heureux si elle n'a pas encore l'idée d'échanger des banalités sur le temps qu'il fait. 

Et tout ce que je viens d'écrire ne concerne pas qu'une tranche d'âge. Je dirais même que les plus vieilles sont les plus rapides ! 

Vous croyez que c'est du machisme de ma part ?

mardi 30 mars 2021

Deux poèmes engagés

« N’es-tu plus le Dieu des armées ?
N’es-tu plus le Dieu des combats ?
Ils périssent, Seigneur, si tu ne réponds pas !
L’ombre du cimeterre est déjà sur leurs pas !
Aux livides lueurs des cités enflammées,
Vois-tu ces bandes désarmées,
Ces enfants, ces vieillards, ces vierges alarmées ?
Ils flottent au hasard de l’outrage au trépas,
Ils regardent la mer, ils te tendent les bras. »

Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques

 

L'enfant

Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
Chio, qu’ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
Un chœur dansant de jeunes filles.

Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oubliée.

Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l’onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tête blonde,

Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n’ont pas subi l’affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?

Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d’avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d’Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
– Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.

Victor Hugo, Les Orientales

 

Un peu plus de détails

Allez vous faire voir ailleurs que chez les Grecs !

Le 25 mars 1821, les Grecs se révoltèrent  contre la domination de l'Empire ottoman. Je passe sur les péripéties de cette révolte qui aboutit à la création de l'état grec quelques années plus tard. Si cela vous intéresse, voici un lien où vous trouverez tous les détails : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27ind%C3%A9pendance_grecque

Dans certains pays européens, de grands noms de la littérature, des "philhellènes, sont liés à cette révolte : entre autres Chateaubriand et Victor Hugo pour la France, et Byron, pour la Grande-Bretagne, qui mourut d'ailleurs à Missolonghi. En peinture, Delacroix en fit le sujet de plusieurs de ses tableaux :

Le massacre de Scio (Chios) (1824), Eugène Delacroix (Musée du Louvre, Paris)

Il reste quelques vestiges de cette époque troublée : par exemple, la Tour de Markelos, à Egine, où siégea le premier gouvernement grec indépendant, en 1826.

Deux cents ans donc que ce pays que j'aime existe !

Bonne fête

Bouquet de pivoines

 

Le 30 mars, c'est la saint Amédée, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Cligne (ou Cline), Dodo, Domnin, Joad, Mamertin, Morico, Osburg, Patton, Quirin, Rieul, Sophrone, Zacharie (de Corinthe), Zosime. Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez ! 

Bien sûr, je pense à Amédé, mon ami d'Avignon, mort peu de temps après Pierre. Par quel hasard son prénom perdit-il son "e" final ? Je n'en sais rien. Erreur de graphie à l'état civil ? Volonté de ses parents (la règle des prénoms enregistrés était pourtant beaucoup plus rigide à l'époque qu'aujourd'hui) ? En cherchant sur WKP, je n'en ai trouvé qu'un seul autre exemple : Amédé Ardoin, musicien créole de la Louisiane. Mais ça m'agace que mon correcteur d'orthographe me le souligne chaque fois !

lundi 29 mars 2021

Bon courage !

Juste avant la Première Guerre Mondiale

  Plaque commémorative au Café du Croissant, 146 rue Montmartre (Paris, 2eme) (

Il y a 100 ans, le procès de l'assassin de Jaurès - Le Point
Raoul Villain (1885-1936)

Jean Jaurès (1859-1914)

D'autres 29 mars

- 1794 : décès de Nicolas de Condorcet

- 1871 : inauguration du Royal Albert Hall. 

- 1895 : naissance de l'écrivain allemand Ernst Jünger.

- 1891 : décès du peintre  Georges Seurat.

- 1902 : naissance de l'écrivain Marcel Aymé.

- 1917 :  formation du  gouvernement provisoire russe à la suite de la Révolution de Février.

- 1919 :  acquittement de Raoul Villain pour l'assassinat de Jean Jaurès.

- 1943 : naissance du musicien grec Vangelis.

- 1949 : Premier Paris Match, avec Winston Churchill  en couverture.

- 1974 : découverte d'une armée de terre cuite à  proximité de la ville de Xi'an en Chine.

- 1982 : décès du compositeur allemand Carl Orff.

- 1985 : décès de Sœur Sourire. 

- 1989 : décès de l'acteur Bernard Blier.

- 2017 :  la Première Ministre britannique Theresa May lance la procédure de retrait du Royaume-Uni de l'Union  Européenne.

dimanche 28 mars 2021

Même sur la meilleure des radios !

Hier (ou peut-être aujourd'hui, je ne sais plus), j'ai entendu sur France Inter, dans la bouche d'une journaliste qui annonçait une émission à venir : "Le sujet en sera les cervidés, corbeaux, corneilles et autres" ! 

C'est a-freux ! On devrait lui faire les cornes ! Mes deux Dupond(t) sont battus ! 

Sept gestes folkloriques russes - Russia Beyond FR

Marguerite, la Grande

Jardin du souvenir

Ce week-end, c'est le Sidaction. Face au covid, on oublie aujourd'hui le sida, contre lequel on n'a pas encore trouvé le vaccin après près de quarante ans de recherches. La vieille Line Renaud m'a ému hier soir à la télévision et j'ai repensé aux amis que j'ai perdus à cause de cette maladie. Jean-Luc, en particulier, un garçon paumé que Pierre avait pris sous son aile et qui n'en a pas réchappé. 

A la chambre funéraire, nous avions lu un texte de Marguerite Yourcenar, tiré des Mémoires d'Hadrien : Anima vagula blandula :

Animula vagula blandula

Hospes comesque corporis

Quae nunc abibis in loca

Pallidula rigida nudula

Nec ut soles dabis iocos

(Petite âme errante, accueillante 
visiteuse, compagne du corps, 
au pays pour lequel tu pars, 
toute transie, livide et nue, 
reprendras-tu tes anciens jeux ? ) (Traduction de Marguerite Yourcenar)

 Il avait ensuite été incinéré au crématorium du nouveau cimetière de la Guillotière et nous avions éparpillé ses cendres dans le jardin du souvenir. J'ai voulu y retourner aujourd'hui : il est beaucoup plus étendu que dans mon souvenir. De petites plaques rappellent le nom des disparus, mais pour lui, rien. Il ne reste rien de ce garçon que mes souvenirs et quelques objets qu'il nous avait légués.

Rien, mais que les roses étaient belles  sous le soleil ...

Le crématorium de Lyon à la guillotière - Sandrillon In Lyon

La chanson d'amour du dimanche

samedi 27 mars 2021

Sardaigne : les nuraghes

Pierre m'ayant rejoint en Ombrie, nous sommes partis pour la Sardaigne. Choc des civilisations entre les deux régions ! J'ai eu du mal à m'acclimater avant de percevoir l'intérêt de cette île. 

 

Perugia (Ombrie)

L'été 1981, j'y ai passé deux mois. Les plus beaux souvenirs de ma vie.

(Sur la vidéo, on peut voir l'aqueduc romain tout près duquel je logeais, le Palazzo Gallenga où je suivais mes cours, le Corso Vannucci que je fréquentais tous les soirs et au bout duquel j'achetais fréquemment ma glace italienne à la banane et l'église San Angelo qui me rappelle une merveilleuse nuit de tendresse.)


Au rayon biscuits apéro

Autre joie d'hier dont j'ai oublié de parler : mes courses. Habituellement, je ne m'attarde guère. J'ai une liste et je m'y tiens. Je m'étais piqué devant le rayon des biscuits apéro, ne sachant pas très bien lesquels choisir. Un jeune homme (probablement un étudiant) qui remplissait les rayons me demanda si je cherchais quelque chose. 

La conversation démarra sur les gressins et tourna vite à notre amour commun de l'Italie. Pas de possibilité d'y aller pour l'instant. Mais nous avons parlé de la Sardaigne dont il est originaire, puis de l'Ombrie, que j'aime, puis de, puis de .... Jusqu'à ce qu'il soit appelé pour tenir une caisse. Un petit voyage dans les rêves entre gressins et jus d'orange !

vendredi 26 mars 2021

Il y a des jours avec

Temps doux et ensoleillé cet après-midi sur Lyon (seulement quelques gouttelettes en fin de virée). Je suis sorti en chemise. A l'aller jusqu'à la Saône. Le retour en traversant le 2° et le 7° arrondissements, par les petites rues. 

Et justement dans le 7°, un sans-abri me propose de faire une blague à un de ses copains qui travaille dans une association pour réparer les vélos. Il en sortait avec son chien et m'a expliqué commet fonctionnait cette association. Le pâté de maisons est en danger de démolition. Les riverains s'organisent et proposent des repas et des réunions de quartier pour sauver le coin. 

Dans une bibliothèque de rue, je trouve Les Raisins de la colère, de Steinbeck . Je l'ai lu il y a longtemps mais j'avais dû l'emprunter en bibliothèque. A côté, un jardin participatif. Alors que je prends une photo, une bénévole me propose gentiment d'entrer et de visiter. Il y a longtemps que je l'avais remarqué, ce coin-là, mais il était toujours fermé.

Un peu plus loin, une librairie et, dans une des vitrines, tout un lot de livres sur la Commune. J'ai quelques sous sur moi et achète les mémoires de Victorine Brocher, Souvenirs d'une morte vivante (la Yolande Moreau d'Arte). La libraire s'appelle Flore, et c'est une VRAIE libraire ! 

Ça m'a fat oublier mon univers rétréci à 10 kilomètres dès ce soir !

Comment ça marche ?

Un poème que j'ai su par coeur

Aux Feuillantines

Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait : jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles.

Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.

Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire un livre inaccessible.

Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fîmes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.

Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire!

Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et dès le premier mot il nous parut si doux
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.

Nous lûmes tous les trois ainsi, tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.

Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.

(Victor Hugo, Aux Feuillantines)

Et pourquoi pas la peinture ? (139)

Un vice caché : la lecture ?

HEEM, Jan Davidsz. de Still Life of Books 1628
Nature morte aux livres (1628), Jan Davidszoon (Maurithuis, La Haye)
Le Rat de bibliothèque (XIX°), Carl Schleicher (Dusseldorf)
Encore un écran ! Comment j'ai choisi ma première liseuse éléctronique –  Orion en aéroplane
Vieille femme lisant (1631-32), Gerrit Dou (Rijksmuseum, Amsterdam)
Juan Gris  Le livre 1913
Le Livre (1913), Juan Gris (Musée d'Art moderne de Paris)
Raul Codoceo
Le Jour du livre et de la lecture (1970), Raul Codoceo Rojas (Instituto del mar, Iquique, Cili)
Vieille femme lisant (1631-34), cercle de Rembrandt (Collection privée)
Il Cervello del bambino (Le Cerveau de l'enfant (1914), Chirico (Moderna Museet, Stockholm
La Lectrice soumise (1928), René Magritte (Le Louvre Abu Dhabi)

La Liseuse (vers 1770), Fragonard (National Gallery of Art, Washington)
https://www.repro-tableaux.com/kunst/vincent_van_gogh/2681.jpg
La Lectrice de roman (1888), Van Gogh (Collection privée)

jeudi 25 mars 2021

Une semaine de vacances

Film de Bertrand Tavernier (1980) 


L'horloger de Lyon

Bertrand Tavernier — Wikipédia
Bertrand Tavernier (1941-25 mars 2021)

Précision

J'ai oublié de préciser que, de la même façon que je ne peux plus poster de photos prises par moi,  je ne peux plus non plus recevoir de mails à l'adresse de ce blog, et ce malgré un certain "nettoyage" de ma part. Si certains m'en ont envoyé récemment, qu'ils veuillent bien m'excuser de ne pas leur avoir répondu : je ne les ai pas reçus.

Réponses

(Si ça intéresse quelqu'un...)

Photos de Nadar : 1- Delacroix, 2- Manet, 3- Maupassant, 4- Courbet, 5- Hetzel, 6- Rossini, 7- Daudet.

Citations :  1- Delacroix, 2- Daudet, 3- Manet, 4- Hetzel, 5- Maupassant, 6- Courbet, 7- Rossini

mercredi 24 mars 2021

Ma dernière trouvaille


 Bon, je n'ai pas tout compris (because of my bad english), juste l'idée générale !

Une femme et la Commune

J'y reviens, encore et encore, pour vous indiquer un documentaire sur Arte (il est en replay) concernant la Commune : Les Damnés de la Commune. Raphaël Meyssan, le réalisateur qui lui avait déjà consacré une BD, a utilisé des gravures d'époque pour faire revivre le printemps 1871 à Paris avec sa grande insurrection populaire et les événements qui s'y sont passés. 

Le fil rouge en est Victorine Brocher, une héroïne moins connue que Louise Michel, qui rédigea ses mémoires (Souvenir d'une morte vivante) et par laquelle beaucoup de détails nous sont aujourd'hui connus (c'est l'actrice Yolande Moreau qui lui prête sa voix). Engagée dans le bataillon Les Enfants perdus, elle perdra son jeune fils et son mari et devra, après la répression s'exiler en Suisse dont elle ne reviendra qu'en 1880, après l'amnistie. 

Cette heure et demie de documentaire est passionnante et relate avec précision et clarté ce qui s'est passé entre les Communards et les Versaillais. Merci à Arte pour cette commémoration que d'autres se refusent à faire !

vb
Victorine Brocher (1838-1921)

Aide pour trouver les nadarisés de la dernière série

- 1 : un peintre qui aurait pu être "religieux"

- 2 : un écrivain qui "brassait du vent"

- 3 : un peintre qui "se mit au balcon"

- 4 : un éditeur qui voyagea beaucoup

- 5 : un écrivain qui raconta une vie

- 6 : un peintre qui enterra un noble

- 7 : un musicien à la fois petit et solennel

mardi 23 mars 2021

Le Bison

Pas de radio cet après-midi. J'ai mis de la musique, en tirant au hasard dans ma pile de CD. Le hasard a désigné Rossini, d'abord le Stabat Mater puis la Petite Messe Solennelle. Heureuse pioche ! Cette messe, je la possède en trois exemplaires, deux CD et une cassette enregistrée à laquelle je tiens plus que tout. Elle m'a été offerte (enregistrée par ses soins) par Jean-Marc, mon fugace directeur adjoint qui, faisant partie d'une chorale, l'avait donnée à Lyon il y a maintenant bien longtemps. Je dis fugace car un cancer fulgurant l'emporta en quelques mois. 

C'est sans doute un des hommes que j'ai le plus respectés dans ma vie pour son sens de la pédagogie, sa fermeté, son sens de la justice envers les élèves, et son humour. Son physique trapu et sa façon volontaire de se lancer dans ce qui se présentait avait fait qu'à un ou deux de ses "proches", nous l'avions surnommé le bison. Et, bien sûr, les souvenirs sont venus à la pelle : ma seule prise de bec avec lui (un partout), notre voyage en Grèce et l'anémone sauvage à Olympie, son rire tonitruant, le surnom que lui m'avait donné : peigne-à-boeufs, à cause de ma chevelure indomptable, et surtout la tendresse qu'il m'avait manifestée la dernière fois que je l'ai vu : il m'avait pris dans ses bras, lui, le grand costaud viril à ce moment-là physiquement amoindri, et m'avait embrassé longuement en me disant que, pour lui, j'étais son fils adoptif. Je n'oublierai jamais ça ! Et c'est de la joie que ces souvenirs m'apportent.

Finalement, pour moi, la nostalgie est bien toujours ce qu'elle était.



Bonne fête

Bouquet de pivoines

 

Le 23 mars, c'est la saint Victorien, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Agathodore, Basile, Elpide, Ethelwald, Eusèbe, Gautier, Liberat, Marbett, Nicon, Othon, Pachome, Philotée, Rebecca, Turibe. Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez ! 

Et puis un autre, mort en 1606 et qui me semble très en avance sur son temps : Alponse Turibe de Mogrovejo, archevêque de Lima. Originaire de Mayorga en Espagne, il fut nommé, par le roi Philippe II, archevêque de Lima, un diocèse grand comme la moitié de la France. Il visita trois fois ses fidèles chrétiens d'origine indienne. Cela durait chaque fois sept ans. Il fut un grand bienfaiteur des indiens du Pérou, qui avaient fort à souffrir de la cupidité des Espagnols qui avaient conquis leur pays. Il lutta contre les autorités royales, ouvrit un séminaire, fit prendre conscience aux chercheurs d'or qu'ils ne devaient pas les traiter comme des esclaves. Doux, patient, habile, d'un courage indomptable, il transforma l'état des choses au Pérou, rendant à tous leur dignité d'hommes.

La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était

Simple, franc, souvent émouvant, parfois drôle, ce livre est un vrai régal. Il traînait depuis fort longtemps dans ma chambre, si bien caché que je l'avais oublié. Et puis un documentaire à la télévision me l'a fait ressortir de l'oubli. Longues "confessions" de Simone Signoret dont les points forts sont sa rencontre avec Yves Montant, leur voyage en Europe de l'est, son Oscar à Hollywood pour Les Chemins de la haute ville (Room at the top, 1959), de Jack Clayton, ses relations avec Arthur Miller et Marilyn Monroe, sa proximité avec le Parti communiste, son attitude vis à vis du vieillissement, et j'en passe. "Confessions" faites comme on parle, mais elle parle bien,  Madame Rosa ! 

(Le titre vient d'un tag dans une rue de New-York que Simone Signoret avait lu lors d'un séjour dans la ville.)

(Simone Signoret, La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était. Ed. du Seuil.)

lundi 22 mars 2021

Pourquoi le pseudo "Nadar" ?

Le vrai nom de Nadar est Félix Tournachon, et je pense, comme Plume, qu'il a bien fait d'en changer en prenant un pseudonyme ! Mais d'où vient ce pseudonyme ? Tournachon fréquentait la "bohème" parisienne et avait l'habitude d'ajouter la terminaison "dar" à la fin de chaque mot. Ses amis le surnommèrent donc Tournadar (en place de Tournachon). Il tirera son pseudo de ce surnom. On lui prête les mots suivants :

La photographie est à la portée du premier des imbéciles, elle s’apprend en une heure. Ce qui ne s’apprend pas, c’est le sentiment de la lumière (...).

https://www.connaissancedesarts.com/wp-content/thumbnails/uploads/2020/08/cda20_nadar_photo_main-tt-width-970-height-545-fill-1-crop-0-bgcolor-ffffff.jpg

Mais qui a dit quoi ?

Les célébrités présentées dans l'article précédent auraient écrit ou prononcé ces phrases. Il "suffit" de rendre, SANS TRICHER,  à chacun la bonne citation. Et pardon pour les chiffres romains !

 - I : L'homme est un animal sociable qui déteste ses semblables.

- II :  Au pays des fleurs, plus on est petit, plus on embaume.

- III : C'est curieux comme les républicains sont réactionnaires quand ils parlent d'art.

- IV : Dieu ! Que les hommes d'esprit sont bêtes !

- V : Mais sait-on quels sont les sages et quels sont les fous, dans cette vie où la raison devrait souvent s'appeler sottise et la folie s'appeler génie ? 

- VI : L’État est incompétent en matière d'art. 

- VII : Manger et aimer, chanter et digérer sont les quatre actes de l’opéra bouffe qui a pour titre la vie (...) Celui qui la laisse s’enfuir sans en profiter n’est qu’un fou

Une autre petite série ?

Ceux-ci sont moins évidents, il me semble !

 

Portrait de Delacroix | Panorama de l'art
Un
Portrait of Edouard Manet (1832-83) (b/w - Gaspard Felix Tournachon Nadar  en reproduction imprimée ou copie peinte à l'huile sur toile
Deux
Fichier:Guy de Maupassant fotograferad av Félix Nadar 1888.jpg — Wikipédia
Trois

Gustave Courbet
Quatre
Fichier:Félix Nadar 1820-1910 portraits Jules Hetzel.jpg — Wikipédia
Cinq
Gioacchino Rossini (1792-1868) - photographié par Nadar en 1856 (1) -  Herodote.net
Six
Fichier:Nadar Alphonse Daudet.jpg
Sept

dimanche 21 mars 2021

Nadarez- vous

A l'occasion du cent onzième anniversaire de la mort de Félix Tournachon (vrai nom de Nadar),  un petit jeu. Qui reconnaissez-vous parmi ces célébrités ?

Les Nadar, une légende photographique : Séances, tarifs et réservation de  la visite guidée — MesSortiesCulture
Un 
Nadar, le photographe volant | Banque des Savoirs | Essonne
Deux
Nadar, la norme et le caprice | Jeu de Paume
Trois 
Nadar, la norme et le caprice | Jeu de Paume
Quatre

Exposition photo - Les Grands Portraits de Nadar
Cinq

PHOTOGRAPHE - Georges SAND
Six 
Félix Nadar | Franz Liszt, Hungarian composer and pianist (1811-1886) | Art  Images | Musique classique, Pianiste, Compositeurs
Sept (plus difficile)

Un bon résumé

Eux, les Goguettes, je les aime beaucoup. Vous y aurez encore droit, sans aucun doute !

Un alexandrin ? Ca fait douze pieds, juste six personnes (enfin, sans unijambistes) !

samedi 20 mars 2021

Et la culture dans tout ça ?

Faut bien rire un peu ...

Momentini

- Appartement plus fleuri que jamais : trouvé une épaisse branche de mimosa dans la rue, acheté un petit hortensia bleu pâle, vu offrir par ma sœur un gros bouquet de jonquilles. Je vous les montrerais bien mais M. Google ne veut plus et je n'ai toujours pas trouvé la parade, sauf à mettre la main au portefeuille !

- Passé ma journée à marcher dans la campagne. Ciel bleu, beau soleil, vent frisquet (mais ça évite la foule). Je vous montrerais bien mais M. Google ne veut plus. 

- Couvre-feu à 19 h. Moi, je suis rentré avant et, comme la marche m'avait un peu "assommé", je me suis gentiment endormi sur le bouquin en cours. Une façon comme une autre de refuser un "cadeau" qi n'en est pas un.

- Pas de projets de vacances, aucune location envisagée. On fera comme tout le monde : on avisera au dernier moment.

- Le bouquin en cours, c'est La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était, de Simone Signoret. J'en parlerai mais je me demande si, en vieillissant, ma vue baisse ou si tout cela est imprimé en tout petits caractères !

- Depuis quelques temps, dans la rue, les gens sont de plus en plus tristes ou agressifs. Effets de la pandémie ? Et chez vous, c'est pareil ?

vendredi 19 mars 2021

Printemps berbère

 Avril 1980

TAMAZGHA - Printemps Amazigh, Batna - Avril 1980. | Facebook

En françois dans le texte

Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.

    Il n'y a beste, ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie :
Le temps a laissié son manteau !

    Riviere, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent, d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau :
Le temps a laissié son manteau !

Charles d'Orléans 

Dans Les Saisons de Haydn

Et pourquoi pas la peinture ? (138)

Le Printemps. Célébrons-le avec un peu d'avance.

 

Roses, Jardin du Petit Genevilliers (1886) Gustave Caillebotte (Collection particulière)
Nicolas Poussin. Le Printemps ou Le Paradis terrestre (1660-64)
Le Printemps (1660-64), Nicolas Poussin (Musée du Louvre, Paris)
Le printemps vu par les grands peintres
Allégorie du Printemps (1755), François Boucher (Frick collection, New-York)
Le Printemps (vers 1482), Sandro Botticelli (Musée des Offices, Florence)
Le Printemps (1573), Giuseppe Arcimboldo (Académie des B-A, Madrid)
Pommiers en fleurs (1859), John Everet Millais (Lady Lever Art Gallery, Liverpool)


En savoir plus: https://www.tempslibre.ch/actualites/10-chefs-d-oeuvre-de-la-peinture-pour-celebrer-le-printemps-c-est-beau-437
tempslibre.ch - Agenda culturel de Suisse romande: Spectacles, concerts, festivals, expositions, et bien plus !Lady Lever Arts Gallery,


En savoir plus: https://www.tempslibre.ch/actualites/10-chefs-d-oeuvre-de-la-peinture-pour-celebrer-le-printemps-c-est-beau-437
tempslibre.ch - Agenda culturel de Suisse romande: Spectacles, concerts, festivals, expositions, et bien plus !


En savoir plus: https://www.tempslibre.ch/actualites/10-chefs-d-oeuvre-de-la-peinture-pour-celebrer-le-printemps-c-est-beau-437
tempslibre.ch - Agenda culturel de Suisse romande: Spectacles, concerts, festivals, expositions, et bien plus !
Amandier en fleurs (1890), Vincent van Gogh (Musée van Gogh, Amsterdam)
Le Printemps (1965), René Magritte (?)
Les petits prés au printemps (1881), Alfred Sisley (National Gallery, Londres)
Gustav Klimt : Jardin de campagne
Jardin de campagne (1905-1907), Gustav Klimt (?)

jeudi 18 mars 2021

D'autres 18 mars

- 37 : Caligula proclamé empereur

- 1314 : supplice de Jacques de  Molay, grand maître des Templiers

- 1634 : naissance de Mme de La Fayette

- 1662 : premiers transports en commun de Paris, à l'instigation de Blaise Pascal

- 1781 : mort de Turgot

- 1806 : Premier conseil des prud'hommes à Lyon depuis la Révolution.

- 1844 : dépôt  du brevet du massicot par Guillaume Massiquot

- 1877 : création du livret de famille

- 1902 : le ténor Caruso est le premier artiste à enregistrer sa voix

- 1931 : invention du rasoir électrique

- 1940 : rencontre de Mussolini et d'Hitler au col du Brenner

- 1962 : signature des Accords d’Évian

- 1965 : le russe Alexeï Leonov est le premier homme à marcher dans l'espace

- 1967 : naufrage du Torrey Canyon

- 1991 : J-M Le Pen condamné pour un "détail"

- 2010 : Simone Veil à l'Académie Française

- 2015 : attentat terroriste au Musée du Bardo à Tunis

Il y a un an, à Bergame

Les Communes

La Commune de Paris a eu cent cinquante ans aujourd'hui (du 18 mars 1871 à la Semaine sanglante, du 21 au 28 mai de la même année). Il ne faudrait pas pour autant oublier les autres Communes de France, souvent antérieures à celle de Paris : Saint-Étienne, Le Creusot, Alger, Lyon, entre autres. 

J'ai toujours été intéressé par cet événement historique car, chez moi, il y avait un livre très documenté et riche en photos sur lequel j'étais tombé tout gosse. Il avait appartenu à mon père (géniteur) et m'avait impressionné justement par ces photos de gens massacrés et couchés les uns à côté des autres. C'est plus tard que je me suis renseigné sur ce qui était effectivement arrivé.

mercredi 17 mars 2021

Dernière minute

J'apprends à l'instant, en écoutant la radio, que le musée Carnavalet à Paris a dans l'idée de supprimer les chiffres romains pour les remplacer par des chiffres arabes. Motif invoqué : certains jeunes ne sauraient pas les lire ! Bichettes ! Comme on les plaint ! Ce n'est tout le même pas sorcier de les apprendre ! Ainsi Louis XIV  deviendrait Louis 14. Ça manque un peu de panache, non ?  Les journaux italiens s'insurgent contre cette mesure française (parisienne).

J'aime les italiens !!! Et je suis sans doute un dinosaure ! 

( Ça me rappelle aussi un enfant qui parlait avec mon père et qui lui disait : Georges vie pour évoquer le roi d'Angleterre ! Mais ce gamin avait six ou sept ans. On lui pardonne !)

Quelques souvenirs de Grèce, en vrac

(Je crois que j'en ai déjà évoqué beaucoup !)

- Premier projet de voyage raté : je n'avais pas eu mon passeport à temps. Ensuite, j'ai su  qui était au pouvoir dans ce pays. Je me suis donc abstenu.

- Premier voyage : j'ai embrassé le sol en arrivant. 

- Dans le bus, à Athènes, j'ai hurlé : "le Parthénon" quand je l'ai vu pour la première fois. Les autochtones ont bien rigolé.

- Au café, un jour, j'ai demandé un café turc ! J'ai très vite compris que, là-bas, on disait un café grec !

- Premier voyage avec les élèves : ils nous avaient organisé une soirée de fête pour nous remercier.

- Un élève passe à travers la grande vitre de la baie vitrée. Nombreux points de suture ! Heureusement, le médecin appelé fait rouvrir une pharmacie et parle aussi italien : Évelyne, ma collègue, va à la pharmacie et moi, je peux communiquer avec le médecin.

- Dans la rue, on nous prend pour un groupe de réfugiés serbes et on nous propose de nous loger.

- Le car où nous étions traverse sans encombres les montagnes du Péloponnèse et un de ces pneus crève ... dans un bout de plaine. Les grecs fêtaient le jeudi gras mais un garagiste accepte de réparer le car.

- La femme qui nous offrit un bouquet odorant à Trézène.

- Celle qui, dans le Péloponnèse, nous offrit des figues fraîches.

- A Santorin, celle qui faisait de la surenchère entre nous et deux allemandes pour le prix de sa location.

- A Santorin, celle qui voulait nous faire payer l'eau consommée, selon elle, abondamment. Il a suffi de parler de la police touristique.

- Doria, notre guide, qui, dans le car, expliquait même quand les élèves (et certains profs) dormaient.

- L'élève qui voulait emporté une pierre de l'Acropole.

- L'élève qui nous fit une crise de diabète.

- L'élève qui essaya de voler des bijoux de pacotille dans une boutique d'Athènes.

- L'élève qui, au départ pour l'aéroport,  descendit l'escalier sur le dos et fut emmené à l'hôpital.

- L'élève qui se perdit dans les deux rues de Delphes.

- Les deux élèves qui voulaient, la nuit, ressortir en douce dans Athènes.

- A Santorin, la copine qui se coupait les ongles au-dessus de ma tête.

- L'élève qui, pour connaître la taille d'une colonne effondrée, se couchait dessus.

- Notre directeur adjoint couché dans l'herbe à Olympie pour prendre en photo une anémone sauvage.

- L'âne assoiffé à qui nous avions donné les reste d'une vieille pastèque.

- Les scolopendres géants de ma chambre à Tinos.

Et encore combien d'autres que j'oublie en ce moment ...

Autre chose que le sirtaki


 Musique et danse balkano-grecques (Thrace).

Précisions

Elles vous aideront peut-être (ou pas ?) à davantage apprécier ces deux chansons !

- Pour Les quarante Braves (chantée par Irène Papas) :

Quarante guerriers jeunes , forts et braves se dirigent vers Tripolitsa pour la libérer du joug ottoman au début du XIX° siècle.

« Où allez vous , mes braves ? » demande le vieux révolutionnaire qu'ils rencontrent sur leur route . « A la conquête de Tripolitsa » rugissent les braves , une , deux , trois fois , de plus en plus fort . « Où allez vous , mes fils ? » se demande le vieil homme seul, couvert de la poussière soulevée par leur marche. « Où allez vous ? »

Tripolitsa, c'est aujourd'hui Tripoli, en Arcadie (Péloponnèse). En 1715, les Ottomans la reprennent aux Vénitiens. En 1770, la ville est assiégée mais le siège est levé par les mercenaires albanais de l'armée ottomane qui font un massacre de 3000 grecs. Les Ottomans en font la capitale du pachalik de Morée où s'installent de nombreux turcs. Lors de la guerre d'indépendance grecque, la ville assiégée est prise en 181 par les troupes de Théodoros Kolokotronis  : la population musulmane et juive est alors massacrée. L'armée turco-égyptienne d'Ibrahim Pacha la reprend en 1825 et la fait raser en 1828. Elle est reconstruite par la Grèce indépendante sous le nom de Tripolis.

- Pour  Athènes, ma ville (chantée par Mélina Mercouri) :

La chanson date de 1974 (musique de Vangelis) évoque la dictature des colonels, régime fasciste qui sévit en Grèce de 1967 à 1974. Mercouri et Vangelis étaient en exil en France pour fuir ce régime. Voici la même chanson, en grec cette fois-ci :

mardi 16 mars 2021

Pas de jalouse

Pas sainte mais Papas quand même !

Bonne fête

Bouquet de pivoines

 

Le 16 mars, c'est la sainte Bénédicte, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Abbain, Abraham, Apobin (d'Egypte), Christodule, Dentelin, Eusébie, Finien, Héribert, Jean (de Brébeuf), Julien (d'Antioche), Papas, Philémon,Sérapion, Sabin (d’Égypte). Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Et la fin de la Covid, c'est à la Saint Glinglin !

lundi 15 mars 2021

Guitare électrique, cravate étroite et, bien sûr, un marteau !

If I had a hammer (Si j'avais un marteau), Trini Lopez (1963)

Réservé aux boomers


L'inventeur de la cassette audio, le néerlandais Lou Ottens (1926-2021), est mort le 06 mars dernier ! Son invention date de 1963.


C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.) 

Rien aujourd'hui ! J'ai pourtant supprimé de nombreux mails (et vidé la poubelle) et transféré  nombre de photos sur mon disque dur externe ! Je crains que ce ne soit le blog qui soit saturé ! Une solution : en ouvrir un autre, en changeant l'adresse mail ? 

Et le plus drôle, c'est que, lorsque j'importe une photo "volée" sur ce blog, ça ne pose pas de problème : la preuve ! 

Lampe à poser Tulip
Quelqu'un a-t-il des lumières ?

dimanche 14 mars 2021

Et la Noiraude, qu'est-ce qu'elle en pense ?

On m'avait prévenu !

En 1966, je ne devais plus guère en boire, mais j'aimais beaucoup cette chanson ! 

No milk today !

Photos gratuites de lait renversé - FreeImages.com

Ou plus exactement, pas de photos aujourd'hui ! Et ça risque de durer un peu ! Je m'étais fait une bonne cueillette cet après-midi, et voilà que ce soir, mon engin refuse de les publier au prétexte que j'ai utilisé tout l'espace disponible qui m'était attribué ! On me propose gentiment de m'en fournir davantage, moyennant finance bien sûr ! Alors, je vais essayer de me renseigner pour savoir si je peux faire autrement.

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