mardi 31 mars 2015

Rome 2015 : 3° jour (matin, suite et fin)

Au Plais Barberini de Palestrina a été installé le musée archéologique. Encore une fois très peu de monde. Nous avons les salles pour nous seuls. J'en profite pour mitrailler avec mon appareil photos la fameuse mosaïque "du Nil" , tant de fois admirée dans mes livres de latin et que je ne découvre qu'aujourd'hui (photos assez fades à cause de la lumière ambiante. Beaucoup d'autres seront bientôt sur Flick'r). Ce musée est vraiment passionnant et je vous conseille le détour si vous êtes dans la région. Voyez plutôt :

Plais Barberini
Depuis le palais Barberini
Mosaïque du Nil
Maquette du sanctuaire oraculaire
   Maquette du sanctuaire oraculaire
Mosaïque du Nil : détail
Mosaïque du Nil : détail
Mosaïque du Nil : détail
Diadème antique
Athlète (?)
Strigiles et ?
Calendrier (Fastes Prénestins)




Rome 2015 : 3° jour (matin)

De bon matin, en ouvrant les volets de ma chambre, que vois-je ? Le soleil ! Inespéré ! Il nous accompagnera toute la journée. L'organisme que nous avions contacté n'avait rien prévu avant la visite de Pompéi. Nous avions donc près de trois heures à tuer. Pourquoi ne pas en profiter pour visiter Palestrina ? En plus, je ne connaissais pas et, aux dires de Jacqueline, le musée installé au sommet de cette petite ville à flanc de colline était splendide. Le chauffeur, encore un nouveau, sans doute indien, accepte de nous emmener jusqu'au pied des ruelles escarpées.

Entrée de la vieille ville : la Porta del Sole

Palestrina est le nom moderne de l'antique Préneste et s'accroche sur les pentes des Apennins. De nuit, la vue sur les ruines du sanctuaire oraculaire est à couper le souffle (photo ratée, hélas). Elle est aussi la patrie de Giovanni Pierluigi da Palestrina, compositeur italien du XVI° siècle dont la statue orne la place principale.

Façade de palazzo italien comme je les aime

Statue de Giovanni Pierluigi, près de la cathédrale    
Ruelle typique

Ruelle typique

Tiens ! D'illustres visiteurs !

Et l'on grimpe encore

Et l'on grimpe toujours

L'âme d'une vieille porte

On me nargue ou quoi ? Assez eu hier !

Nous visitons d'abord la cathédrale Sant' Agapito, construite au V° siècle en l'honneur d'un martyr et beaucoup remaniée depuis et qui abrite, entre autres, une Pieta de Michel-Ange (en fait une copie, l'originale ayant été transférée à Florence). Petit coup d’œil en passant à l'église Sant'Antonio puis direction le palais Barberini, presque tout en haut.

Sant'Agapito : la façade

Sant'Agapito : nef centrale

Sant'Agapito : Pieta de Michel-Ange

Sant'Agapito : Annonciation (l'Ange)

Sant'Agapito : Annonciation (la Vierge). Admirable, à mon goût.

Sant'Antonio

Sant'Antonio et vue sur la plaine

Rome 2015 : 2° jour (fin d'après-midi)

A notre sortie des musées, la pluie avait repris de plus belle. Le vent était simplement à peine moins violent. Que faire ? Nous avions projeté de montrer aux élèves le théâtre de Marcellus puis, un peu plus loin, le Forum Boarium avec le temple dit de Vesta et celui de la Fortune Virile, pour finir par la célèbre Bocca della Verità, dans le péristyle de l'église Santa Maria in Cosmedin, masque imposant qui est censé trancher la main de ceux qui mentent, et par l'arc de Janus.

Monument à Victor-Emmanuel II, Ara Coeli et un Dioscures

Finalement, sur mes conseils, nous prenons le chemin inverse, par la rue des forums impériaux, avenue tracée au milieu des ruines par Mussolini, longeons le Colisée et par la rue Saint-Jean-de-Latran, rejoignons la basilique mineure de Saint-Clément. Là, au moins, nous serons à l'abri !

La vasque du cloître se remplit
Petit coup d’œil à l'école de gladiateurs en passant et nous y voilà. J'aime beaucoup Saint-Clément et commençais souvent ma visite de l'Urbs par ce site qui permet bien de comprendre l'histoire de Rome. En effet, Saint-Clément comporte trois étages de visites : le niveau contemporain avec sa basilique actuelle du XI° siècle, l'ancienne basilique arasée, du V° siècle, et enfin le niveau inférieur datant de l'empire avec un mithraeum et des restes de maisons romaines.

Entrée de la basilique inférieure

Source jaillissant (niveau inférieur)

Basilique supérieure : nef centrale avec ambon et schola cantorum

Fresques de Masolino da Panicale

Plafond de la nef centrale

Une des deux nefs latérales

Une fois la visite terminée, il nous restait encore plus d'une heure avant de rejoindre le bus sur les pentes du Colle Oppio. Nous la passons assis sagement dans la basilique, un peu au frais mais protégés (et puis, il est permis de fumer dans le cloître !). En regagnant le car, nous n'essayons même plus d'éviter les flaques : les rues en pente sont devenues de véritables torrents et, de toute façon, nous sommes mouillés jusqu'aux os.

Le cloître



Le chauffeur a changé : plus de sympathique calabrais mais une sorte d'ours romain mal léché qui ne connaît même pas l'itinéraire pour rejoindre notre lieu de rendez-vous à Palestrina. Et puis, dans l'état où nous étions, avions-nous vraiment l'envie de communiquer. Nos hôtes avaient eu l'excellent idée de surchauffer leur maison ce soir-là. Dodo précoce mais, le lendemain, le chauffage était coupé et la salle de bain une vraie glacière, comme souvent en Italie.

Jamais à Rome je n'ai vu un temps comme ce jour-là. Baptême bien arrosé pour les trente élèves que nous avons emmenés.

lundi 30 mars 2015

Rome 2015 : 2° jour (début d'après-midi)

Nous décidons de monter sur la place du Capitole puisque nous avons la visite des Musées à 13h. Bien que ce soit interdit, nous pique-niquons sous les portiques où se presse une foule invraisemblable  venue se protéger du déluge. Enfin à l'abri, et cachés aux regards par l'affluence. En même pas 1/4 d'heure, c'est fait.

Une très courte accalmie vide les portiques

A l'entrée, les élèves doivent laisser leurs sacs à dos à la consigne. Si vous allez en Italie, sachez que, dans les lieux touristiques, il n'est, depuis les attentats de janvier à Paris, toléré qu'un sac de 30x30x15, ce qui est minuscule et pas pratique du tout pour les accompagnateurs qui, en plus des guides et de leurs effets personnels, transportent tous les papiers des élèves. Comme si une bombinette ne pouvait pas entrer dans ces dimensions...

Statue colossale de Constantin (cour d'entrée aux musées)

Statue colossale de Constantin (cour d'entrée aux musées)

Mais, enfin, nous étions à l'abri pour un temps assez long ! J'étais très content de revoir ces deux musées, car il y avait longtemps que je n'y étais pas retourné et avais oublié pas mal de choses. Bien entendu, je me suis surtout attardé sur la partie Antiquité romaine, les salles consacrées aux peintures n'étant pas très attractives.


Et puis, deux découvertes pour moi (j'apprécie de voir des choses que je ne connais pas !) : la salle moderne, une sorte de bulle de verre, où est maintenant exposée la statue équestre de Marc-Aurèle, autrefois sur la place dessinée par Michel-Ange. Et l'accès aux arches du tabularium (antiques archives) dominant le forum républicain : ce que nous n'avons pas pu visiter le matin, au moins l'aurons-nous vu l'après-midi.

Marc-Aurèle

Marc-Aurèle

Marc-Aurèle
Une arche du Tabularium

Le Forum républicain sous la pluie
Le Forum républicain sous la pluie

Quelques photos des œuvres exposées aux Musées du Capitole. Il y en aura bientôt beaucoup d'autres sur Flick'r.

Le tireur d'épine

La louve

La louve (détail)

Mithra

Marsias

Vénus à l'Esquilin (j'adore!)

Le Galate mourant

Amour et Psychée

La galate mourant (détail)

Pythagore

Cicéron

Une antique coquette

Vénus capitoline (juste un peu plus pudique)

La vieille

La vieille (détail)