lundi 28 février 2022

Mon lit est un bateau

Mon lit est un petit bateau ;
Nounou m'aide à y embarquer,
Me met l'habit de matelot,
Me pousse dans l'obscurité.

De nuit, à bon bord, je dérive,
Salue mes amis sur la rive ;
Je ferme les yeux, vogue au loin,
Et ne vois ni n'entends plus rien.

Parfois j'emporte des objets
Qu'emportent les bons matelots
Peut-être un morceau de gâteau,
Ou bien encor quelques jouets.

Toute la nuit nous dérivons ;
Mais quand le jour revient briller,
Rentré dans ma chambre, au ponton
Je vois mon vaisseau amarré. 

Robert Louis Stevenson

Sur les bords du Rhône











C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.) 

dimanche 27 février 2022

Les lieux tels qu'ils sont encore aujourd'hui.

Une énième visite à la prison de Montluc (3°)



Klaus Barbie

Jean Moulin


André Devigny



Marcel Dassault (Marcel Bloch)








André Devigny (1916-1999) est le seul prisonnier à avoir réussi son évasion de Montluc. Après une première tentative, il est blessé et repris. Condamné à mort, il réitère et réussit cette fois. (cf le film de Robert Bresson : Un condamné à mort s'est échappé, 1956)

La chanson d'amour du dimanche

samedi 26 février 2022

Sortie des usines Lumière (1895) : les trois versions

 Aujourd'hui, le chemin Saint-Victor s'appelle la rue du Premier Film.

César, Auguste et Louis

Hier, c'était la soirée des César mais l'après-midi, je l'avais en partie consacrée à Auguste et Louis Lumière. Un petit tour dans le 8°, dans des lieux que je connais bien et où j'ai eu la  chance de voir une mini-expo consacrée aux liens entre sport et cinéma. 



Bertrand Tavernier


Arletty, Gabin, Lesaffre

Belmondo

Ventura

Baker


Philipe


Constantin







Dans les rues de Sainte-Foy (3)






Je revenais à ma voiture, tout surpris de n'avoir pas échangé un mot avec qui que ce soit (à part une femme qui m'avait conseillé de revenir au printemps voir les fleurs du jardin des sœurs missionnaires) lorsque je vis venir à moi, à pas comptés, un ancien collègue : Régis. C'était un prof d'anglais, d'ailleurs binational, que j'appréciais beaucoup (beaucoup plus que sa femme, également prof d'anglais). il a aujourd'hui 75 ans et sortait de l'hôpital pour des ennuis, suite à une ablation de la prostate.  il me parut fatigué mais cela ne l'empêcha pas, comme moi, d'apprécier nos retrouvailles. J'aimais travaillé avec lui, ce que nous fîmes maintes fois, car je pense que nous partageons le même esprit synthétique. Une rencontre inopinée qui m'a bien fait plaisir.