lundi 31 décembre 2018

Et pour ceux qui seraient seuls, de quoi s'occuper.

- Monsieur et Madame Orée on un fils. Comment s'appelle-t-il ? … Un indice : leur fils est ami avec le fils des voisins qui s’appelle Mr et Mme Jeunet.

-  David Bowie et Lady Di ont un fils chacun. Comment s'appellent-ils?

-  Monsieur et Madame Sonne ont 2 fils. Comment s’appellent-ils ?

-  Monsieur et Madame Dufoie ont six filles. Comment s'appellent-elles ?

-  Les Elnamuralanagecépazévidentsurtoutquantineigeparmoinscinq ont un fils. Comment s'appelle-t-il ?

Je vous souhaite un chat-rmant réveillon !

Résultat de recherche d'images pour "classiques tournés en humour"

samedi 29 décembre 2018

Famille nombreuse (ou pas)

- Monsieur et Madame Froid ont sept enfants. Comment s'appellent-ils ?

- Monsieur et Madame Etorapalairduncon ont deux enfants. Comment s'appellent-ils ?

- Monsieur et Madame Frigosketapri ont un fils. Comment s'appelle-t-il ?

Momentini

- Fairouz, ça vous dit quelque chose ? C'est le nom (en arabe : turquoise) d'une chanteuse libanaise, l'équivalent de Oum Kalsoum en Egypte, que j'ai découverte lors de mon voyage là-bas et que j'apprécie beaucoup. Au supermarché près de chez moi, j'avais été séduit par la beauté et la gentillesse d'une jeune caissière. J'ai appris son prénom hier : Fairouz. Et ce n'est que justice : elle mérite bien de s'appeler Turquoise.

- A croire qu'ils se sont tous donné le mot ! Pendant des mois, on mange seul sa tranche de jambon le soir devant la télé et puis, en période de "fêtes", les invitations pleuvent. La grande bouffe, les grands crus (les grandes crues ?) ! Bon, ça va bientôt être fini. Et encore heureux parce que moi, mon canapé, mon bouquin et ma salade améliorée, je les aime bien.....

- Une candidate à une émission sur la cuisine, devant ce que le coach lui avait fait réaliser, s'est exclamé : " C'est bien mieux que ce que je faisais avant : visuellement, palaiment...". C'est joli, non ? J'ai repensé à l'ado un peu perdu qu'avait adopté mon ancienne concierge et qui parlait de "poliçariat".

vendredi 28 décembre 2018

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

jeudi 27 décembre 2018

Bonheur cinématographique

Ce soir, bonheur ! Je vais enfin revoir les oreilles de Cary Grant embrassant Eva Marie Saint juste avant que le long long train n'entre dans le sombre tunnel..... Sacré Hitchcock !

Et pourquoi pas la peinture ? (35)

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Je suis en train de lire La Leçon d'allemand de Siegfried Lenz (1926-2014) dont je parlerai quand je l'aurai terminé. Dans ce roman apparaît entre autres un peintre à qui le régime nazi interdit de peindre. Le personnage, nommé Max Ludwig Nansen dans le roman, m'intriguait : trop réaliste pour ne pas être réel.

En faisant des recherches, j'ai découvert qu'il s'agissait en fait de Hans Emil Hansen, autrement dit Emil Nolde (1867-1956), peintre expressionniste et aquarelliste allemand dont je montre ici l'autoportrait.

Ce peintre, en 1935, adhère idéologiquement au parti nazi  et est fort apprécié de Goebbels. Mais très vite son  art est critiqué par Alfred Rosenberg qui fait la pluie et le beau temps en matière d'art auprès d'Hitler. En 1941, on lui enjoint de cesser de peindre. Devant son refus, nombre de ses œuvres sont confisquées et certaine détruites par les nazis au prétexte qu'elles sont liées à "l'Art dégénéré".

Retiré à Seebüll, Nolde peint alors de très nombreuses aquarelles qu'il appelle, par ironie, ses "tableaux non peints". On retrouve un écho très précis de ses tableaux non peints dans le roman de Lenz. Réhabilité après guerre comme artiste, il reprend la peinture à l'huile et les grands formats pour lesquels ces aquarelles serviront de modèles.

De lui, Paul Klee disait : "Nolde est bien plus que lié au sol (celui du Schleswig-Holstein), il est aussi un démon de ces régions. Où que l'on se trouve se manifeste en permanence ce parent choisi, ce cousin des profondeurs".

C'est par hasard que j'ai trouvé la trace de Nansen, alias Hansen alias Nolde, un peintre que je ne connais pas : en voyant son autoportrait, j'ai "reconnu" le chapeau dont il est question dans le roman. Il en faut peu parfois....

mercredi 26 décembre 2018

Noël en musique

Pour faire pendant à Plume, saviez-vous qu'étrangement, la chanson de Noël la plus célèbre est un mambo ?
" Mambo sapin, roi des forêts, ......"

Musique et cinéma



La Vie est belle (it's a Wonderful Life), de Franck Capra (1946), avec James Stewart et Donna Reed, fait partie de mes films préférés, particulièrement en cette période de Noël. J'ai rarement vu un film aussi optimiste, aussi tendre, qui rend autant la joie de vivre et fait croire aux bons côtés de l'humanité.

C'est, paraît-il, avec Le Magicien d'Oz (un autre de mes préférés), un des films de Noël les plus diffusés par la télévision américaine. De plus,les deux acteurs principaux ont toujours déclaré que, de tous les films dans lesquels ils ont joué, La Vie est belle était leur préféré. Franck Capra, lui, estimait que c'était le meilleur qu'il ait réalisé.

Un bon moment pour vous en parler et le faire découvrir à ceux qui ne le connaissent pas.

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (226)



Sexy, comme chanson de Noël, non ?

lundi 24 décembre 2018

Traditions, traditions chéries ......


Bon Noël à tous. Avec modération, bien entendu.....

dimanche 23 décembre 2018

Trouvaille (de l'année !)

Hier soir, il n'y avait que Dupond(t) 2, le moins "atteint". Alors que nous buvions le café, il nous explique quelque chose d'incompréhensible, à Frédéric et moi. Devant nos têtes ébahies, il conclut :

- Même Dupond(t) 1 aurait compris !

La magie de Noël ! Nous avons failli en lâcher nos tasses ! Vous imaginez où l'on en est : serions les Dupond(t) des Dupond(t) ? Il va vite falloir que nous fassions un stage de reconversion....

samedi 22 décembre 2018

Momentini

- Problème de fuite d'eau : ça avance, ça avance même si lentement. Mais la voisine est revenue du Japon. J'espère qu'elle n'aura pas l'idée de prendre de douche trop souvent.

- Plantes à l'intérieur. Il y a eu deux ou trois nuits particulièrement froides ces temps-ci. Mais je pourrais les ressortir : maintenant doux et humide.

- Circulation infernale aujourd'hui  Lyon : départs en vacances + samedi habituel + gilets jaunes + courses de Noël. Mais à pied, tout allait bien. Ça tombait bien : j'étais à pied.

- Déjeuner chez ma sœur avec une vieille copine à elle, que je connaissais, et le mari de celle-ci, dont j'ai fait la connaissance (un taiseux mais pas désagréable). Déjà des projets de voyages et une invitation à La Rochelle. .

vendredi 21 décembre 2018

Huîtres, foie gras, saumon, chapons, poulardes, papillotes, grands crus, champagnes.... Et puis, tout près, ça :


Décidément, je n'aime pas Noël....

C'est à vous.

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

jeudi 20 décembre 2018

mercredi 19 décembre 2018

Le dernier Jour d'un condamné

Un roman de Victor Hugo (1829) aussi court que la vie de son "héros". Sous forme d'un journal du condamné, il décrit les derniers instants de cet homme à la prison de Bicêtre. Mais bien plus qu'un roman, il s'agit d'un plaidoyer contre la peine de mort.

On ne sait rien de cet homme, ni la raison de sa condamnation, ni son statut social, ni même son nom. A peine quelques bribes de sa vie d'avant, de son enfance en particulier. L'accent est mis sur ses angoisses face à la mort certaine, sur ses souffrances morales et sur les conditions de vie des prisonniers.

Une page terrible : celle où l'auteur explique le graissage des rainures de la guillotine pour que la lame insuffisamment coupante glisse mieux (souvenir réel de Victor Hugo qui y a assisté un jour place de l'Hôtel de Ville et à partir duquel il rédigea son roman). Mais la pire des violences n'est-elle pas la joie de la foule des spectateurs qui viennent assister au supplice comme à une fête ?
(Victor Hugo, Le dernier Jour d'un condamné. Ed. Pocket. Malheureusement sans la préface de Hugo.)



(J'avais déjà posté l'interprétation magnifique de Marc Ogeret. Celle-ci, par la grande Hélène Martin, est tout aussi belle.)

Musique et cinéma



Film (Nessunomi puo giudicare, Personne ne peut me juger, 1966) inconnu de moi et à ne pas confondre avec un autre film de 2011 qui n'a apparemment rien à voir.

Réalisateur italien (Ettore Maria Fizzarotti, 1916-1985) inconnu de moi (j'ai lu sa filmographie : rien qui soit passé à la postérité, même si Una lacrima sul viso, un musicarello, film musical (1969),  met en scène Bobby Solo lui-même et lui reprend le titre de sa chanson la plus célèbre) .

Chanteuse (Caterina Caselli) inconnue de moi. En revanche, la musique me rappelait quelque chose. Et j'ai trouvé : Amoureux de ma femme, de Richard Anthony (1974)

mardi 18 décembre 2018

Rattrapage

Description de cette image, également commentée ci-après

Je n'avais jamais vu ce film. Après un documentaire sur Sergio Leone l'autre soir (où j'ai eu le déplaisir d'entendre Claudia Cardinale parler en.... espagnol), ce fut, hier soir, Il était une fois en Amérique. Décidément, après 1900, je ne quitte pas Robert De Niro ces jours-ci mais je ne vais pas m'en plaindre.
Quelle performance d'acteur dans cette reconstitution des années prohibition à New-York. Splendide hommage aussi à l'amitié. Ce fut le dernier film réalisé par Leone qui mourut cinq ans plus tard en travaillant à un projet sur le siège de Léningrad.

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (225)



La chanson comme je l'aime aussi : quand elle n'avait pas honte d'être flonflon, populaire, romantique. Quand le slow rapprochait plus que les réseaux dits sociaux.... (Jimmy Fontana, de son vrai nom Enrico Sbriccoli, 1934-2013)

lundi 17 décembre 2018

Deuil interdit

Mon deuxième Michael Connelly. J'ai eu peur au début car je trouvais l'histoire longue à démarrer et puis j'ai été séduit par cette enquête revenant sur un meurtre commis dix-sept ans plus tôt. L'inspecteur récurant Harry Bosch, californien,  est tout aussi attachant et tourmenté que l'islandais Erlendur Sveinsson, celui d'Indridson.
(Michael Connelly, Deuil interdit. Ed. du Seuil. Trad. de Robert Pépin.)

Et pourquoi pas la peinture ? (34)

 

Autre style de peinture : la peinture réaliste. Ici, une toile de Andrew Wyeth (1917-2009) : Christina's word (1948. New York. Museum of Modern Art). On pense à Hopper, en plus monochrome, peut-être. Mais les impressions qui s'en dégagent sont les mêmes : l'espace (plus que chez Hopper), la solitude, la nostalgie.

En voyant ce tableau, je pense aux westerns, aux grandes prairies américaines (celles que j'évoque dans le tout premier billet de ce blog et qui m'en ont inspiré le titre), au film La Nuit du chasseur et au livre pour enfants de Alan W. Eckert, La Rencontre (1971), celui que je lisais à mes sixièmes à la dernière heure de la fin de semaine et qui les fascinait.

dimanche 16 décembre 2018

Découverte

Le froid s'étant radouci cet après-midi, j'ai voulu marcher un peu, histoire de prendre l'air et éventuellement de faire deux ou trois photos. Descente jusqu'au Rhône dans la grisaille. Les étals de livres d'occasion ne sont pas là, ce n'est pas le bon dimanche. Quelques promeneurs sur les bas-ports, ceux qui, comme moi, ont délaissé les magasins ouverts avant Noël. Des papas avec poussette et bébé dedans, des couples âgés qui n'ont pas peur d'aller à pied. Quelques ados sous leur capuche, pressés de rentrer au chaud.

Je bifurque jusqu'à l'Immaculée Conception. C'est l'époque des crèches , il y en a parfois de très belles. L'église est ouverte mais obscure, seule la chapelle où la crèche est installée est illuminée. Les personnages ne sont pas beaux, trop (et mal) stylisés. Seules les Rois Mages (déjà présents ?) méritent un peu d'intérêt.

Je me retrouve dans mon quartier d'autrefois et, pour rentrer, coupe par la place Guichard. Elle aussi est vide ou presque. Pas de skateurs, personne sur les bancs. Près de la bourse, la petite bibliothèque de rue n'a rien à proposer. Sauf un petit livre de poche que j'aperçois. : Le dernier Jour d'un condamné, de Victor Hugo. Étrange hasard : l'idée m'était venue, ces jours-ci, de le lire. Je l'emporte.

A la porte de la MJC des Rancy, un grand sac de supermarché sur le trottoir. On dirait des livres reliés à l'ancienne. Je pense à l'édition Hetzel des romans de Jules Verne. Mais non, ce sont six albums de timbres, abandonnés là par qui ? Ils sont remplis de timbres du monde entier mais ont souffert de l'humidité. Probablement plus de l'habitat dont on les a tirés que du temps extérieur.

Cette découverte me touche et me met en rogne : qui s'est ainsi débarrassé de ces albums qu'un homme avait mis des années à constituer, auxquels il tenait certainement et qui, à sa mort, se sont retrouvés à la rue, comme de quelconques détritus ? Que feront mes neveu et nièce de mes collections, de mes livres après ma propre disparition ?

Je les ai rapportés chez moi avec la joie de qui a découvert le Graal. Je les ai feuilletés sur ma table de cuisine, dans l'odeur de moisi qui s'en dégageait. Certains timbres, les plus nombreux, sont intacts. D'autres sans doute irrécupérables. J'en ai reconnu que je connais déjà et que, lorsque j'étais au lycée, j'avais récupérés dans les poubelles à papier de la Grand Poste. Je me suis revu à cette époque,  émerveillé par ce que j'y découvrais : des Mariannes, des reproductions d’œuvres d'art, des bustes de personnages politiques ou littéraires, et surtout des monuments de France ou d'alleurs que je ne connaissais pas encore, qui m'intriguaient ou m'enthousiasmaient et qui m'ont sans aucun doute donné l'amour du voyage.

Bientôt, je les retirerai de leur étui trop abîmé et les rangerai avec les miens, en ayant l'impression de rendre hommage à leur propriétaire disparu. Que je ne connaîtrai jamais. Une sorte de passage de relais....

vendredi 14 décembre 2018

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

jeudi 13 décembre 2018

mercredi 12 décembre 2018

Musique et cinéma



Vous allez dire que je radote, mais j'apprécie tellement ce film ! J'aime beaucoup l'hymne national italien actuel mais, s'ils devaient en changer, je voudrais qu'ils choisissent cet air-là de Morricone. Politiquement, hélas, ils n'en prennent guère le chemin....

mardi 11 décembre 2018

Devinettes urbaines (solutions)

- Quelles villes ne se sont jamais jumelées pour éviter une tragédie ?

Cornus a trouvé. Il s'agit de Berre et Nice, bien sûr.

- Quand cette ville s'esclaffe, ses éclats sont teutoniques.

Là, c'est Karagar qui remporte la palme : Laval qui rit.

- Le nom de cette ville évoque l'eau et son récipient.
C'était assez difficile., je le reconnais, à cause du deuxième mot : Mare Seille.

- Le jumelage de ces deux villes ne plaît pas aux financiers. 
Ça me semblait au contraire facile, mais peut-être parce que je vis en Rhône-Alpes : Crest Die.

Je tâcherai de vous en trouver d'autres un de ces jours.

Mémoire trieuse

Fin de Novecento de Bertolucci à 2 heures du matin. J'avoue avoir eu un petit moment de somnolence, bizarrement en première partie, mais pas longtemps parce que c'est un film que je n'avais pas revu depuis très longtemps. Et c'est là que j'ai vraiment vérifié comme la mémoire est trompeuse.

- Je croyais avoir découvert ce film en 1981, en Ombrie, en italien donc. J'en doute un peu maintenant, même si mon niveau de langue était, à l'époque, suffisant pour comprendre la VO. Mais alors où ?
- Autant la première partie me parlait, j'y retrouvais ce que j'avais gardé en mémoire de ce film, autant la seconde, j'ai eu l'impression de la découvrir pour la première fois. Alors, ne l'avais-je pas vue à l'époque ?
- Aucun souvenir non plus du personnage incarné par Alida Valli. Ce n'est pas un personnage principal mais tout de même ! C'est une actrice que j'apprécie beaucoup. Alors l'oublier ? Comme elle apparaît dans la seconde partie, cela me confirme que je n'ai pas dû la voir.
- Grande déception sur un point aussi. Moi qui adorais Dominique Sanda, je l'ai trouvée assez insupportable hier soir. Bien sûr, son personnage est souvent assez décalé mais trop d'évanescence tue l'évanescence !
- Je ne me souvenais pas non plus combien Gérard Depardieu et Robert de Niro étaient beaux à l'époque. 

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (224)



Étrangement, j'ai connu Sinead O'Connor par son frère aîné, Joseph O'Connor, écrivain irlandais que j'apprécie beaucoup et dont j'ai lu quelques romans, dont Inishowen. Mais j'ai découvert que, avant de lire le frère, j'avais déjà entendu la sœur dans cette chanson, sans savoir à qui l'attribuer.

lundi 10 décembre 2018

Sur Arte, ce soir

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Les deux époques du film de Bertolucci, Novecento. C'est long mais c'est splendide. Ça vaut le coup de se coucher tard.

Et pourquoi pas la peinture ? (33)

Au Moyen-Age, les enluminures, de même que les "marginalia" (dessins ou notes en marge du texte faits par le copiste ou le lecteur souvent pour ajouter une information), étaient souvent fort complexes dans leur dessin et flamboyantes dans leurs couleurs et leur dorure. Voici l'exemple contraire avec ce dessin (La Couronne des damnés) de la Bible de Pampelune (1197, composée pour Sanche VII, roi de Navarre de 1194 à 1234 et conservée à la bibliothèque d'Amiens.

dimanche 9 décembre 2018

Devinettes urbaines

- Quelles villes ne se sont jamais jumelées pour éviter une tragédie ?
- Quand cette ville s'esclaffe, ses éclats sont teutoniques.
- Le nom de cette ville évoque l'eau et son récipient.
- Le jumelage de ces deux villes ne plaît pas aux financiers. 

L'Enfant élu

Après Missa sine nomine, voici L'Enfant élu, de Ernst Wiechert. Naissance et passage à l'âge adulte d'un garçon pas comme les autres. On ne peut pas résumer autrement ce livre, dans le même cadre géographique et un peu dans la même veine que le précédent. Ici  le mysticisme chrétien, la beauté et l'amour de la nature contribuent à rendre mystérieux et quasi hypnotique ce récit initiatique.
Le prochain sous mes yeux sera Les Enfants Jéromine, chanceusement, car je doute qu'il soit réédité,  trouvé à Emmaüs.
(Ernst Wiechert, L'Enfant élu. Ed. Calmann-Lévy. Trad. de Clara Malraux.)

samedi 8 décembre 2018

Rituel du 8 décembre

En blanc ou en couleurs


Momentini

- Nous devions hier soir refaire un tour en Presqu'île, pour les Lumières, mais vu le temps, ce fut resto chinois près de chez moi. Ce soir, ce sont les vraie illuminations lyonnaises, avec les lumignons traditionnels dans leurs verres teintés. Hélas, de moins en moins de gens se donnent la peine du rite.

- Deux fois déjà, j'ai vu une vieille dame avec canne et tablier bleu de mémé à l'ancienne s'installer sur un pliant contre la façade blanche d'un immeuble près de chez moi, au carrefour, et prendre le soleil. Les gens doivent la prendre pour une folle, ce qu'elle ne semble pas être. Moi, j'adore la voir tendre sa vieille face à la chaleur, sans aucune attention à ce qui l'entoure. Mais les deux fois, je n'avais pas mon appareil-photos en poche.

- Le salon de ma sœur est magnifique maintenant. Hier, nous sommes allés chercher les rideaux et acheter le luminaire. Son énergie me laisse coi et, en même temps, me donne envie de changer l'agencement des meubles chez moi. Vieille coutume héritée de ma mère.

- Le bruit des pales d'un hélicoptère tout à l'heure au-dessus de mon quartier. Pourtant, tout est calme, ici en tout cas.

vendredi 7 décembre 2018

Quelques lumières du jeudi (2)

Place des Cordeliers :



Place des Jacobins :




Cloître du Musée Saint-Pierre :





Place de l'Opéra :


 Place Lyautey :


 Cours de la Liberté :

Quelques lumières du jeudi (1)

Place Antonin Poncet :



 Place Bellecour :






Ancien Hôtel-Dieu :







C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.

jeudi 6 décembre 2018

Un tour chez les clowns

Freddy, Nello et Henny, ça vous dit quelque chose ? Mais si, rappelez-vous (si vous avez l'âge suffisant....) : La Piste aux étoiles, à la télévision (il y a quelques années), le trio de clowns Les Bario. 

Étrange coïncidence : aujourd'hui, six décembre, c'est à la fois l'anniversaire de mort de Nello Bario (1999) et celui de naissance de François de Rugy (1973). Mais, étrangement, l'un me fait beaucoup moins rire que l'autre.....

Besoin d'air

Extrait du roman de ErnstWiechert, L'Enfant élu, que je suis en train de lire :

"Nous avons faim, jeune homme, dit le contre-maître, mais nous ne voulons pas seulement du pain ou de la puissance. Nous avons faim et soif d'air. Nous n'admettons pas que les riches aient besoin de plus d'air que nous, de plus de beauté, de plus de nourriture(....) Nous pensons que tous les hommes ont besoin de la même quantité d'air. Voilà ce que nous pensons, nous autres."

Vous m'entendez ? (Formule à la mode en ce moment : Je vous entends.")

Des billes perdues

Joseph Joffo (1931- 6 décembre 2018). Un seul roman que je connaisse de lui : Un Sac de billes. Mais quel succès auprès de mes élèves, même plusieurs années après sa publication. En revanche, le film, chez moi, n'a pas fait tilt, principalement à cause de Patrick Bruel qui m'insupporte (et ça ne s'est pas arrangé depuis qu'il a osé reprendre, non : bêler,  les chansons de Barbara).

mercredi 5 décembre 2018

Musique et cinéma



Et puis, il y a aussi la musique des films muets, celle directement jouée pendant la séance. Au début de ma vie lyonnaise, j'ai encore vu un piano sagement rangé au bas de l'écran dans un cinéma du 6° arrondissement. Ou celle, magnifique et universellement connue, que Chaplin composa lui-même pour son film Les Lumières de la ville (1931). A noter que l'actrice Virginia Cherrill devint (pour deux ans) madame Cary Grant. La veinarde !

mardi 4 décembre 2018

Considérations sur la guerre

Je suis né après la guerre, la seconde, la dernière paraît-il, sinon ce sera la deuxième. Sept ans après. Je n'ai rien su de tout cela, pas tout de suite. Ai-je appris la guerre après avoir su la mort de mon père ? Je ne sais qui m'a parlé de mon père. Pour la guerre, je le sais. Ma grand-mère, non, bien qu'elle ait caché mon oncle pour lui éviter le STO, dans la cave, il paraît. Personne ne l'a dénoncé. Personne, après la guerre, n'a été jugé pour collaborationnisme, même pas la fermière qui vendait son lait au prix de l'or. On ne collaborait pas, on ne résistait pas. On se contentait d'essayer de vivre, ou de ne pas mourir, de faim ou de bombes.

Sept ans, ce n'est rien, j'en ai conscience aujourd'hui. Les souvenirs étaient encore vifs quand on essayait vainement de me faire sourire sur la photo du bébé joufflu sur le coussin. Ma mère, la nerveuse, malade de ses nerfs, emmomifiée dans des bandelettes pour malade de peau quand l'alerte avait retenti. Le pré au dessus-du village où tous se réfugiaient espérant en la bonne vue des aviateurs alliés (d'autres, cachés dans le bois, avaient été tués). La femme restée sur son balcon où la bombe tomba, l'encastrant dans le mur. Les voyages en Haute-Loire pour tenter de rapporter de la viande, de la charcuterie, n'importe quoi. Les pâtes envahies de charançons que l'employeur de ma mère voulait jeter et qu'elle rapporta comme un précieux trésor à trier. Les bombardements de l'église, de la gare, des écoles en ville.

Je n'ai rien connu de tout ça mais je l'ai su très vite, par ma mère. Mes cauchemars étaient peuplés d'allemands, de clameur des sirènes. Un voisin, ancien combattant, ne m'épargna pas, beaucoup trop tôt, le film de Resnais, Nuit et Brouillard. Adulte, je frémissais encore, un mercredi par mois, quand retentissaient les sirènes d'usines. Exercices, oui, pas pour moi.

Aujourd'hui, les sirènes ne retentissent plus, je ne rêve plus de casques à pointe. Malgré mes parents, je me suis mis à aimer l'Allemagne, j'ai pleurer à la chute du mur, j'ai voulu apprendre la langue. Et Bach, comment le haïr ? Je suis de la première génération à ne pas avoir connu de guerre. Les autres sont lointaines, leurs images n'impressionnent plus mon inconscient. C'est consciemment que je suis en colère.Mais elles n'entreront plus dans mon roman intime.

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (223)



Une chanson qui m'a toujours beaucoup touché (l’interprète également)

lundi 3 décembre 2018

De l'autre côté de la rue.

Qui es-tu, toi derrière le carreau, de l'autre côté de la fenêtre éclairée sur la nuit, jalousie semi-baissée sur ton secret ? J'aime l'hiver, le soir, c'est là que je peux le mieux t'observer sans que tu le saches.

Une ombre, c'est tout ce que je connais de toi. Parfois, la pièce reste vide longtemps et je n'ai à voir que le halo ocre du lampadaire au coin de ton mur, dénonçant vaguement un tableau. Que fais-tu alors ? Dans quelle autre pièce, donnant ailleurs que sur ma scruptation, te permets-tu de vivre ? Je te veux là, à ma portée, sous mon regard.

Tu reviens, ta silhouette passe devant la fenêtre, l'extérieur t'indiffère, tu ne vis que pour toi, égoïste. Alors, je m'empare de ton histoire, c'est moi qui la crée, qui la change, qui la rêve. Tu es beau, comment pourrait-il en être autrement ? Jeune peut-être, ou pas. Tu écoutes de la musique, du Bach bien sûr, lorsque je ne vois plus que ta tête appuyée sur le rebord du canapé. Repos d'esthète après la vie folle du jour, portées protectrices des bruits de la ville.

Parfois, tu n'es pas là de plusieurs jours, ne m'offrant à contempler qu'une vitre sotte parce que muette. D'autres, à leur fenêtre, ne font pas tant de mystères : ils s'y installent pour fumer, aux regards de tous, les indifférents. Ils ne m'intéressent pas, ils ont un visage, je ne peux rien y changer. Lorsque tu reviens, mon regard se fait tendre. Pas de reproche, il suffit que tu sois de retour. Tu m'appartiens à nouveau.

Un jour, tu es parti. Plus rien : le mur nu, la trace que je devine du tableau, la jalousie relevée sur le vide. Comme une mort inattendue. Par habitude, je regarde chaque soir de l'autre côté de la rue. Ténèbres, vacuité de mes yeux. Nous étions si bien ensemble. Pour qui m'as-tu trahi ? D'autres viendront te remplacer, fenêtres ouvertes, lumières illuminantes, qui recevront, bêtes de troupeau, qui m'indiffèrent. Notre histoire était pourtant belle....

Et pourquoi pas la peinture ? (32)

Résultat de recherche d'images pour "peintures rupestres chauvet"
Grotte Chauvet
Les peintures rupestres m'intéressent mais c'est un plaisir purement intellectuel. Lorsque j'en vois, comme à Lascaux par exemple, ce n'est pas leur esthétisme (bien réel) qui m'attire mais plutôt le fait de me reporter si loin en arrière dans l'histoire de l'être humain.

Pourtant, je suis ému par ces mains que l'on trouve parfois sur les parois, qu'elles soient négatives (sans doute faites au pochoir) ou positives (en trempant d'abord la main dans la peinture). Par elles, on a un contact direct avec les hommes à qui elles appartenaient. Une sorte de photo partielle. Un pont avec la préhistoire mais aussi avec notre propre enfance, lorsque, la main appuyée sur une feuille de papier, nous en dessinions les contours en tremblant un peu.

dimanche 2 décembre 2018

Trouvaille (cinématographico-littéraire)

Dupond(t) : - J'avais beaucoup aimé l'adaptation du roman de Zola : Terminal !

(On ne peut pas lui en vouloir de confondre avec Germinator !)

Rapportées d'une autre promenade lyonnaise

Récup ?
Orgue de Saint-Louis de la Guillotière (Lyon 7°)
Fini l'été
Enchaîner des couleurs
Parfums d'Afrique
Vélo-orgue ?
Songeuse
Place Antonin Jutard (Lyon 3°)