dimanche 31 mai 2015

Histoire d'une jeunesse

Il s'agit là du premier tome de l'autobiographie d'Elias Canetti (1905-1994) : La Langue sauvée (1905-1921). Elle nous retrace l'itinéraire de son enfance, de la Bulgarie où il est né à l'Angleterre puis l'Autriche et enfin la Suisse où résida longtemps ce futur prix Nobel de Littérature (1981).

Toute la première partie est fascinante, que ce soit en ce qui concerne l'évocation de sa famille, de sa mère en particulier à laquelle il voue un véritable culte, famille où se mêlent les influences orientales et européennes. Fascinante aussi pour l'analyse des livres ou des héros mythiques qui l'ont forgé et pour ses souvenirs d'enfant de la première guerre mondiale.

La suite, les années de début d'émancipation en Suisse, à Zurich, m'a un peu ennuyé. Moins chronologique que le début, faite de chapitres abordant différents thèmes (ses professeurs, son séjour à la Villa Yalta, chez des demoiselles qui dirigeaient un pensionnat de jeunes filles où il était le seul garçon), elle n'en finit pas de chanter la gloire d'écrivains suisses de cette époque, des poètes en particulier, dont je n'avais jusqu'à ce jour jamais entendu parler. Je doute fort d'avoir le courage de lire les trois autres tomes.
(Elias Canetti, Histoire d'une jeunesse, La Langue sauvée. Ed. Albin Michel. Trad. de Bernard Kreiss.)

Et puis de la danse aussi...

Toujours au parc de la Tête d'or, une animation proposée aujourd'hui par un groupe de danses "historiques". L'occasion pour moi de retrouver certains amis que je n'avais pas vus depuis de longues années. Et puis, dans le public, ma vieille "collègue" dont nous allons bientôt fêter la retraite. Rassurez-vous, mutatis mutandis, nous nous sommes tous reconnus...

Aujourd'hui, c'était quadrilles, valses, polkas, mazurkas et autres danses du XIX° siècle, le tout accompagné par un orgue de barbarie. Certains parmi vous reconnaitrons peut-être quelques titres.





samedi 30 mai 2015

Des roses, oui mais pas que...

Toujours au parc de la Tête d'Or, d'autres centres d'intérêt. D'abord, un stand surprenant où j'ai pu récupérer deux plaquettes proposant divers itinéraires clunisiens (Côte d'Or, Grand Clunisois, Charolais, Brionnais, Loire), dont certains sites que je ne connais pas encore (mais ça ne saurait tarder maintenant).

Et puis des dentellières. Mais oui, ça existe encore, et avec le carreau, s'il vous plaît.





Enfin, de nombreux participants tout droit venus de Venise (même si, en fait, de beaucoup plus près!).











Des roses, en veux-tu, en voilà.

D'avril à octobre se tient à Lyon le Festival mondial des roses. Bonne occasion de promenade à travers la ville pour qui aime les fleurs, ce qui est mon cas.


Premier lieu visité : la place Bellecour, de loin le plus décevant. Des roses oui, mais uniquement côté sud de la place, toutes uniformément blanches et semblables. Comme se fêtaient aussi au même endroit les 10 ans de vélo'v, j'ai failli ne pas les trouver.


Beaucoup plus joli, le fleurissement de la fontaine de la place des Jacobins où il fallut jouer des coudes pour prendre des photos.






 Même profusion sur la place des Terreaux.




Très belles compositions dans l'atrium de l'Hôtel de Ville.










Près de l'Opéra, sur le quai, des mannequins ont poussé sur les pelouses.






Mais c'est sans doute au Parc de la Tête d'Or que se trouvait le plus intéressant. A la grande roseraie, un fleurissement impressionnant et de nombreux stands venus d'un peu partout. La manifestation avait là aussi attiré beaucoup de monde !