mercredi 31 janvier 2024

Angoisse en haut lieu !

Amor de mis amores

Spectacle des vieux

Comme chaque année, j'ai reçu une invitation pour un spectacle à la Bourse du travail. depuis que j'y vais, je n'ai jamais été déçu par la qualité de ces spectacles. Cette fois-ci, c'était musique : un groupe lyonnais interprétant des chansons espagnols (Asturies) et sud-américaine. La salle, comme d'habitude, était pleine, d'autant que, pour la première fois, l'arrondissement avait aussi invité des élèves d'écoles primaires du quartier.

J'ai eu un peu peur, au début, de me faire vraiment suer : tout était chanté en espagnol, aucune chanson connue (à une exception près : Amor de smi amor (en français : La Foule, chantée par Edith Piaf) et surtout des morceaux très très longs et une sono à fond (croient-ils que tous les vieux sont sourds ?).

Et puis, peu à peu, la magie a opéré ! Simplement, je doute que le public, en grande part plus vieux que moi, ai vraiment apprécié ce "exotisme" (les gamins, eux, oui !);





Et pourquoi pas la peinture ? (266)

Un musée de paris que je ne connais pas : le musée Marmottan-Monet

Impression, soleil levant (1872), Claude Monet

Claude Monet lisant (1872), Auguste Renoir

Portrait de Berthe Morisot (1873), Edouard Manet

Roses trémières (1864), Berthe Morisot

Sur la plage à Trouville (1870-71), Claude Monet

Portrait de Julie Manet (1894), Auguste Renoir

Nymphéas (1915), Claude Monet

Le train dans la neige (1875), Claude Monet

Chrysanthèmes blancs et jaunes (1893), Gustave Caillebotte

La leçon de piano (vers 1879), Gustave Caillebotte


Bonne fête

Hier, le 30 janvier, c'était la saint Jean Chrysostome,,  tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux  Aldegonde, Aleaume, Armentaire, Barsimée, Bathilde (ou Bertille), Hippolyte, Jacinthe (ou Hyacinthe), Martine, Matthias, Mutien, Savine, Théodore (de Mytilène), Théophile (le Jeune), Thiatilde. Je compte sur vous ! 

Chrysostome voulant dire bouche d'or, je me tais !

lundi 29 janvier 2024

C'est exactement ça !

La dogaresse

Le palais est de marbre où, le long des portiques,

Conversent des seigneurs que peignit Titien,

Et les colliers massifs au poids du marc ancien

Rehaussent la splendeur des rouges dalmatiques.


Ils regardent au fond des lagunes antiques,

De leurs yeux où reluit l'orgueil patricien,

Sous le pavillon clair du ciel vénitien

Étinceler l'azur des mers Adriatiques.


Et tandis que l'essaim brillant des Cavaliers

Traîne la pourpre et l'or par les blancs escaliers

Joyeusement baignés d'une lumière bleue,


Indolente et superbe, une Dame, à l'écart,

Se tournant à demi dans un flot de brocart,

Sourit au négrillon qui lui porte la queue.

 Jose Maria De Heredia

Dans la ville assiégée










C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

dimanche 28 janvier 2024

Le choc

Il y a quelques jours, je suis tombé par hasard sur cette vidéo. Vous imaginez le choc ! Heureusement, ce n'était qu'un connerie probablement malveillante. Ma chouchoute a fêté ses 80 ans il y a quelques jours. 

Bonne soirée

Soirée hommage à Françoise Hardy sur France-Inter ce soir. Qui c'est qui est heureux ?

La chanson d'amour du dimanche

samedi 27 janvier 2024

La haine du soleil

Un soir, j'étais debout, auprès d'une fenêtre

Contre la vitre en feu j'avais mon front songeur,

Et je voyais, là-bas, lentement disparaître

Un soleil embrumé qui mourait sans splendeur !

C'était un vieux soleil des derniers soirs d'automne,

Globe d'un rouge épais, de chaleur épuisé,

Qui ne faisait baisser le regard à personne,

Et qu'un aigle aurait méprisé ! 

Alors, je me disais, en une joie amère :

« Et toi, Soleil, aussi, j'aime à te voir sombrer !

Astre découronné comme un roi de la terre,

Tête de roi tondu que la nuit va cloîtrer ! » 

Demain, je le sais bien, tu sortiras des ombres !

Tes cheveux d'or auront tout à coup repoussé !

Qu'importe ! j'aurai cru que tu meurs quand tu sombres !

Jules Barbey d'Aurevilly, Poussières

Ressucée

Dans mon article du 23 (Bonne fête), j'avais terminé par une petite facétie que personne n'a remarquée et qu'ensuite Cornus n'a pu percer. Dans les saints de ce jour-là, il y avait Barnard et je concluais : "On dit que Barnard avait le cœur sur la main ........ !!!!!!" 

Vous avez quatre heures .... 😊

D'autres vues, entre ombre et soleil









jeudi 25 janvier 2024

Polysémie

Les affaires reprennent





Le pouvoir des ténèbres

Entre Connollly et Connelly, il n'y a qu'une lettre de différence. Mais, pour l'intérêt de leurs polars, il y a un monde ! En tout cas avec ce Connolly-là. Le début du prologue est assez bizarre, ésotérique,  mais pourquoi pas : beaucoup d'auteurs aujourd'hui accrochent le lecteur comme ça. Ensuite on plonge assez rapidement dans l'affaire : tant mieux. Et puis, on se lasse : trop de personnages, trop de descriptions de personnages, trop d'itinéraires routiers patiemment expliqués (là, Connely fait un peu la même chose...), Mais surtout une intrigue trop accrocheuse par l'accumulation d'horreurs  et finalement pas crédible car grand-guignolesque. 

Je n'avais jamais pu finir Les Puissances des Ténèbres de Burgess (qui, hormis la proximité du titre, n'a rien à voir). J'ai fini celui-ci, mais leur pouvoir ne m'a vraiement pas convaincu !

(John Connolly, Le Pouvoir des Ténèbres. Ed. Presses de la Cité. Trad.de Jacques Martinache.)

mercredi 24 janvier 2024

Un tableau que j'aime vu par une comédienne que j'aime

Orsay en quelques dates

Et pourquoi pas la peinture ? (265)

Pour le Musée d'Orsay, à Paris, je vais essayer de vous dénicher des toiles pas trop connues. ce n'est pas gagné d'avance ...

Plage à Heist (1891), Georges Lemmen

Portrait d'Eugène Boch (1888), Van Gogh

La partie de bateau (1877-78), Gustave Caillebotte

La table de toilette (1908), Pierre Bonnard

Dante et Virgile (1850), William Bouguerau

Labourage nivernais (1849, Rosa Bonheur

Nuit d'été (1890), Winslow Homer

Biche morte (1857), Gustave Courbet

Les toits rouges (1877), Camille Pissarro

Le talisman (1888), Paul Sérusier