lundi 30 avril 2018

Et Rose, elle a vécu........

Une chanson moins connue d'elle mais que j'apprécie. Extraite des "Misérables"(1980), rôle de Fantine. Elle n'a pas beaucoup percé. D'autres, moins doués qu'elle, ont eu plus de succès. Il n'y a pas de justice !


Momentini

- Deux fenêtres propres sur six, ça progresse ! De toute façon, il pleut, donc les autres vont attendre.

- Vu hier soir sur Arte un très intéressant documentaire sur Ingrig Bergman, avec, en particulier l'intervention de ses quatre enfants : Pia Lindstrom, de son premier mari, Ingrid Rossellini, Roberto Rossellini, et enfin la plus connue Isabella Rossellini, tous trois de son second mari, le cinéaste italien. Beaucoup d'extraits de son journal intime aussi. Tout cela m'a rappelé son autobiographie lue il y a peu.

- Demain, premier mai. Autrefois, nous allions avec Pierre en Isère cueillir les petites clochettes que nous distribuions ensuite dans tout l'immeuble. J'y suis retourné une année avec Jean-Claude : je n'ai jamais retrouvé le bois où il poussait à foison (le muguet, pas Jean-Claude !).

dimanche 29 avril 2018

Et pourquoi pas la peinture ? (12)




Mystère et mélancolie d'une rue, de Giorgio de Chirico. Peinture onirique, angoissante et rassurante à la fois. J'aime ce tableau à cause de la géométrie de la ville sans végétation, de l'opposition ombre et lumière, comme si le temps était suspendu. Rappel des monuments de l'Antiquité et des constructions mussoliniennes futures de l'EUR à Rome, ou de la scène d'un théâtre près de Vicence, visité autrefois avec Pierre.

Ville abandonnée où seule une petite fille pousse son cerceau. Voit-elle l'ombre immense qui semble l'attendre au loin ? Et cette ombre est-elle familière ou dangereuse ? Peut-être la réponse est-elle dans l'année de réalisation de ce tableau : 1914.

samedi 28 avril 2018

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (209)



Une chanteuse que j'aime et une chanson dans laquelle je me retrouve assez.

vendredi 27 avril 2018

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

jeudi 26 avril 2018

Et pendant qu'on y est

J'ai bondi tout à l'heure à côté de ma radio. Le ministre de l’Éducation, en passant par les médias et sans aucune concertation avec les premiers intéressés, a annoncé ses "recommandations" aux enseignants du primaire : si je résume, il faut apprendre à lire, à écrire et à compter aux enfants en n'utilisant plus la méthode globale et en faisant faire des dictées.

Je pense que les enseignants n'y auraient pas pensé par eux-mêmes !!! Je crois d'ailleurs savoir que la méthode globale n'est plus employée telle quelle depuis longtemps et que la dictée n'a, contrairement à ce que certains croient, jamais été abandonnée.

Les parents interrogés sont bien sûr ravis, disant que, comme leurs enfants ne travaillaient plus à la maison, il était bien qu'ils travaillent plus en classe puisqu'à la maison, ils étaient constamment devant leur portable ou leur ordinateur !!! Pauvres parents qui n'en peuvent mais !

Quant au ministre, il faut le féliciter : il vient d'inventer l'eau tiède !

Suspense

Image associée


Depuis quelques jours, suspense insoutenable : quel sera le prénom du Royal Baby, troisième rejeton de Kate et William, cinquième, si je ne me trompe, dans l'ordre de succession au trône britannique ? Radios, télévisions de notre République, tous s'interrogent à longueur de journée. Eh bien, moi, je vais vous dire : je m'en fous complètement ! Il y a d'autres sujets plus sérieux, et inquiétants, à traiter.

Musique et cinéma



Rivière sans retour, de Otto Preminger (1954), avec Marilyn Monroe et Robert Mitchum. Là, tout est réuni de ce que j'aime : les portes de saloon qui battent, les chapeaux poussiéreux que l'on perce d'une balle ou que l'on jette en l'air, de joie, les chevaux affolés, les feus que l'on fait dans la nuit et autour desquels on se couche, les paysages de désert magnifiques, les hommes sensibles de la gâchette mais au cœur tendre, les femmes qui se sacrifient, soit dans leur foyer, soit dans les chambres des saloons, toujours fortes, et la musique, toujours expressive, qui suit l'action, sans surprise.

 Des clichés, bien sûr, où les méchants restent méchants, où les justiciers arrivent toujours à leurs fins. Enfant, je n'ai jamais lu de bandes dessinées. Les westerns m'en ont tenu lieu, et je les aime toujours.

mercredi 25 avril 2018

Un calvaire

Hier, voyage éclair dans le Jura pour la sépulture du frère d'une amie d'amie. Un ancien paysan de 88 ans, discret mais drôle si l'on prenait garde à ce qu'il disait parfois. Ce fut un véritable calvaire.

D'abord l'heure, juste après le déjeuner, au moment où l'on pense davantage à faire la sieste, ce que je faillis faire sur ma chaise, presque au fond de l'église. Ce qui me tint réveillé, ce furent deux autres calamités : en priorité, le curé (que tout le monde semble apprécier dans le village), un cinquantenaire en soutane à la voix de stentor. Certes il chantait bien, une belle voix bien posée, certes les chants qu'il "proposa" sortaient de l'ordinaire, traçant de la vie des champs un portrait assez réaliste bien que poétique. Mais dans cette église où nous nous trouvions un cinquantaine environ, il fut le seul à chanter, sans omettre ni supprimer le moindre couplet, le seul à parler, la famille n'ayant pas souhaité adresser le moindre hommage au disparu.

Et l'ecclésiastique ne semblait pas connaître la moindre ponctuation qui eût permis d'apprécier son discours. J'ai pensé, à un moment, qu'il faisait un boulot, certes bien mais un boulot tout de même. D'ailleurs, au moment de la lecture de l’Évangile ou à la récitation du Notre Père, il ne demanda pas que l'assistance se lève, et personne (ou presque) ne se leva. On lui avait demandé de faire court : contrat rempli. Mais alors pourquoi réclamer une cérémonie ?

Et puis, derrière moi, deux vieillards qui ne cessèrent pas, d'un bout à l'autre, de bavarder, voire de glousser. J'eus beau me retourner plusieurs fois en espérant les impressionner par un regard peu amène (c'est le cas de le dire), rien n'y fit. Et il continuèrent sur le parvis en attendant la sortie du cercueil. Sans doute deux pensionnaires de la maison de retraite médicalisée voisine trop heureux de s'être trouvé un motif d'occupation pour l'après-midi.

Et sur ce parvis, où s'épanouissaient les tignasses blanches et où se plantaient autant de cannes pour ne pas tomber, je me suis demandé combien il en resterait dans une dizaine d'années. En une seconde, le parvis s'est soudainement vidé. Sinistre constatation. Je vous épargne le détour par le cimetière...

lundi 23 avril 2018

Momentini

- Revu hier soir le film Titanic. Je ne me souvenais pas qu'une des dernières scènes étaient aussi stupides : le dernier baiser (imaginé) devant l'horloge du grand escalier où tout le monde applaudit.

- Nouvelles sources d'énervement pour moi
  - la manie qu'ont maintenant les journalistes de dire : ils se ont réunis ensemble. Beau pléonasme !
  - une autre manie de dire Génèse au lieu de Genèse, Mégève au lieu de Megève, etc. Moi, maintenant, je propose que l'on dise aussi Génève et génou !

- Ménage fait, plantes nettoyées et rempotées. Restent les vitres. Foutu soleil qui montre trop bien qu'elles sont sales. Mais quelle galère !

dimanche 22 avril 2018

Et pourquoi pas la peinture ? (11)

Résultat de recherche d'images pour "dali le morceau de pain"

Changeons un peu les habitudes : aujourd'hui, c'est à vous de travailler en trouvant à quel peintre est dû ce tableau que j'aime (et dont, bien sûr, je ne vous dévoile pas le titre). Un indice : ce type de tableau est surprenant pour ce peintre.

Trouvaille (politico-littéraire)

Il y avait longtemps ! Enfin, hier soir, nous eûmes droit à une très belle trouvaille ! Alors que nous parlions de la tentation de Manuel Valls de se présenter à des élections en Espagne, l'un des deux Dupon(d)t s'écria :

- Vous savez qu'une rue au-dessus de chez moi porte son nom ?
- ????????
- Enfin lui, ce n'est pas Manuel, c'est Jules.
- ????????
- Oui, Jules Valles !
(Il faudra prévenir les habitants du Puy-en-Velay qu'ils sont catalans !)

vendredi 20 avril 2018

La moisson du jour

Côté premiers épis :
- Charles Beigbeder (écrivain), Emmanuel Bove (écrivain), Henry de Montherlant (écrivain), Joseph Delteil (écrivain), Lionel Hampton (jazzman), Adolphe Hitler (grand malade), Michel Leiris (écrivain), Charles Maurras (écrivain), Joan Miro (peintre), Napoléon III (empereur), Claude-Jean Philippe (journaliste), Paul Poiret (couturier), Tito Puente (musicien), Odilon Redon (peintre), Marc Seguin (ingénieur).

Côté tige sèche :
- Richad Anthony (chanteur), Jean Carmet (comédien), Farid Chopel (acteur), Francis Lemarque (compositeur), Don Siegel (réalisateur), Bram Stoker (écrivain).

Surprenant de voir dans cette liste un chancelier allemand sanguinaire et l'auteur de Dracula ! Autre surprise : le nombre d'écrivains 7 sur 21.

jeudi 19 avril 2018

Musique et cinéma



Vu le titre de ces articles, il fallait bien y passer : Un Homme et une Femme (Lelouch, 1966). J'aime beaucoup Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée, mais ce film m'a toujours profondément ennuyé. Quant à la musique...

mardi 17 avril 2018

Le Mur du silence

Hakan Nesser, un suédois, auteur de polars, que je ne connaissais pas. Son commissaire s'appelle Van Veeteren, un homme usé qui se pose des questions sur son travail et, plus ambitieusement, sur le sens de sa vie et de la Vie, avec beaucoup d'humour cependant.

Ici, il enquête sur la disparition de deux adolescentes dans une colonie de vacances dirigée par une secte mystérieuse : la Vie Pure. D'autres inspecteurs se partagent la "vedette", chacun avec son caractère bien défini et ses habitudes ou lubies.

Ce livre se lit avec grand plaisir et l'enquête est bien ficelée. Mais je continue à préférer mon islandais Indridason. Et pour vérifier encore une fois que c'est le meilleur, je viens d'acheter un roman d'un autre islandais : Arni Thorarinsson. Vous connaissez ?
(Hakan Nesser, Le Mur du silence. Ed. du Seuil. Trad. de Agneta Ségol et Marianne Samoy.)

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

lundi 16 avril 2018

Autour d'un film

Revu hier soir Vol au-dessus d'un nid de coucou, toujours aussi puissant et magistralement interprété par Jack Nicholson et Louise Fletcher. Mais aussi appris beaucoup de choses grâce au documentaire qui a suivi. Ainsi, Will Sampson, qui interprète le géant indien Chef, n'est pas un acteur mais un peintre canadien et est retourné à son art après le tournage du film.

Appris aussi, sans surprise, que la difficulté avait été de trouver un hôpital psychiatrique qui accepte de servir de décor, étant donné l'opposition violente du monde psychiatrique. Seul celui de Salem (Massachusetts) accepta grâce à l'un de ses psychiatres qui imposa que les patients de ses services participent à l'aventure. Ainsi certains ont fait de la figuration pendant que beaucoup d'autres étaient incorporés aux équipes, d'électriciens, par exemple. Les acteurs professionnels ont, de leur côté, passé trois mois dans les locaux, certains faisant le choix d'y dormir. Une expérience inoubliable pour tous.

dimanche 15 avril 2018

Et pourquoi pas la peinture ? (10)

 Résultat de recherche d'images pour "images les raboteurs de parquet"



Les Raboteurs de Parquet, de Gustave Caillebotte (1875). Ce tableau, je l'ai découvert non dans un muse mais sur la couverture d'un livre de poche, je ne sais plus lequel, et je l'ai immédiatement aimé. A cause de ses lignes de fuite et de par son thème : on avait déjà représenté des paysans en peinture, jamais des ouvriers.

Mais ce que je ne savais pas, c'est qu'il en existe un second, du même Caillebotte et qui se trouverait, semble-t-il, au Danemark. (Désolé pour la petitesse des images, mais je ne maîtrise apparemment pas très bien le transfert. Vous pouvez les trouver en plus grand sur WKPD).

Résultat de recherche d'images pour "images les raboteurs de parquet"


Et puis, ceci, chez Arte :


Plus un

Et un autre grand du cinéma qui s'en va aujourd'hui : l'un des frères Taviani, Vittorio. De nombreux films à leur actif dont Kaos (19884) et Padre Padrone (1977). J'avais pu vérifier quelques années plus tard la justesse de leur vision de la Sardaigne et admirer, comme dans le film, la beauté rude des paysages  de l'île : paysages quasi lunaires où nous avions, Pierre et moi, échappé de peu à la panne de voiture.


samedi 14 avril 2018

Deux grands

Milos Forman (1932-14 avril 2018) : Amadeus, bien sûr, mais je lui ai préféré Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975). Un grand moment d'émotion.



Jean-Claude Malgoire (1940-14 avril 2018), et sa Grande Écurie de la Chambre du Roy. Grand moment de la musique baroque, que j'ai beaucoup aimée avant de me détacher un peu de ce genre d'interprétation.
Extrait du Te Deum de Lully


vendredi 13 avril 2018

Dernière référence hellénique (pour l'instant)

Je viens d'apprendre comment l'on nomme la peur qu'ont certains du vendredi 13 : la paraskevidékatriaphobie, (du grec tardif Παρασκευή / paraskevi « vendredi », δεκατρείς / decatreis « treize » et φόϐος / phóbos, « peur »). Allez, on s'entraine à prononcer, et sans bafouiller, s'il vous plaît ! 

Les Aventures de Télémaque

Tu es fou d'acheter ça, tu ne le liras jamais, m'étais-je dit devant le bouquin chez Emmaüs. Mais bon, à cinquante centimes, et puis est-ce seulement republié aujourd'hui ? Eh bien, je l'ai lu. Quand je vous dis que je suis (j'étais) dans ma période hellénique !

François de Salignac de La Motte-Fénelon, dit Fénelon pour les intimes, ou Le Cygne de Cambrai pour les flagorneurs, dont, il y a deux ans, j'ai visité le château de naissance à Sainte-Mondane dans le Quercy, a écrit cette somme pour l'éducation du Duc de Bourgogne, petit fils de Louis XIV afin de lui apprendre son futur métier de roi. Outre la visite de son château, Fénelon ne m'était pas non plus étranger après un certificat que je fis à la fac dans mes tendres années sur Madame Guyon et le Quiétisme, doctrine mystique qui valut à l’ecclésiastique sa disgrâce par Bossuet.

Les Aventures de Télémaque (1699) retrace les voyages en Méditerranée du fils d'Ulysse à la recherche de son père après la Guerre de Troie. Ainsi y voit-on apparaître nombre de personnages illustres de l'épopée d'Homère (repris parfois par Virgile) : Calypso, Nestor, Idoménée et bien sûr Mentor, habité par Minerve, qui lui sert de guide et de conseil. On voyage alors principalement en Sicile et en Italie du sud, rencontrant de nombreuses guerres toujours mises à profit par Mentor pour en tirer des leçons d'apprentissage.

La façon dont je l'ai lu, c'est-à-dire en sautant consciencieusement les pages trop directement didactiques et moralisatrices,  m'a été agréable car on peut dire que Fénelon avait une belle plume et qu'il savait jongler aussi bien avec la verve épique qu'avec la beauté des descriptions dont certaines semblent parfois (pour moi) annoncer le futur Romantisme.
( Fénelon, Les Aventures de Télémaque. Ed. Gallimard.)

jeudi 12 avril 2018

Musique et cinéma

Sabrina ou Gilda ?  Audrey Hepburn ou Rita Hayworth ? Mon cœur balance...


Bauer

Non, pas Axel, le chanteur : Franck, son père, qui aurait eu cent ans au mois de juillet et est mort ce 6 avril. Il était le dernier survivant des voix de Radio Londres et avait été choisi pour lire les messages parce que la sienne était censée rester audible malgré les brouillages allemands.

Pour ma part, je ne connaissais pas cet homme. La vidéo fait d'abord entendre Pierre Dac chantant. Je ne sais si la voix suivante est celle de Franck Bauer ou d'un autre speaker.


Remise des clés

Aujourd'hui, le frère de ma vieille voisine est passé : l'appartement doit changer de propriétaire dès la semaine prochaine. Je suis monté une dernière fois au cinquième étage contempler ces pièces vides et la vue que l'on a du balcon.

A son arrivée, je lui ai rendu les clés que je gardais chez moi depuis des années. Une autre page qui se tourne....

lundi 9 avril 2018

Voyage dans les vignes

Aujourd'hui, j'étais invité par Georges, le mari de Kicou, ma grande amie (et collègue) décédée en 2009. La maison du sud de la Loire, à Chavanay, n'a pas changé et la cave voûtée ouvrant sur la jardin et où nous avons fait tant de fêtes (dont mes 40 et 50 ans) est toujours là. Même l'odeur est la même. J'étais ému en revoyant tout ça.

Georges, lui, a vieilli et un peu grossi. Il a maintenant 83 ans. ce qui ne l'a pas empêché de me faire un bon repas arrosé, s'il vous plaît, d'un Côte Rôtie. Nous avons beaucoup bavardé, de nos anciens collègues, de l'institution scolaire, de lectures, de nos voyages, d'Histoire (les Ducs de Bourgogne, Guillaume le Conquérant...)

L'après-midi, malgré un temps mitigé, longue balade dans les collines avoisinantes, au milieu des vignes, des pommiers et des cerisiers. Hélas, beaucoup de cabanes de vignes sont aujourd'hui dans un état de ruines avancé. Mais quel plaisir de fouler ces contreforts du Pilat avec, en bas, les méandres du Rhône.


dimanche 8 avril 2018

Les noms du jour

Première bouffée d'air :
- Patricia Arquette, actrice (1968)
- Jacques Brel, chanteur (1929)
- Maria Félix , actrice (1914)
- Jean-Jacques Pauvert, éditeur (1926)
- Mary Pickford, actrice (1893)
- Jean-Paul Rapeneau, cinéaste (1932)
- Jean-Marc Rouart, écrivain (1943)

Dernière bouffée d'air :
- Harry Baur, acteur (1942)
- Caracalla, empereur romain (217)
- Gaetano Donizetti, compositeur (1847)
- Maria Félix, actrice (2002, le jour de son anniversaire)
- Laurent de Médicis, homme politique (1492)
- Louis Pergaud, écrivain (1945)
- Pablo Picasso, peintre (1973)
- Margaret Thatcher, femme politique (2013)

Pour ceux qui ne connaissent pas Maria Félix, elle a, entre autres, joué dans La Fièvre monte à El Pao, de Bunuel (1959) et dans French Cancan, de Renoir (1955)


C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

samedi 7 avril 2018

Et pourquoi pas la peinture ? (9)




Les Chaussures de Van Gogh.

Dieu que je n'aimais pas les cours d'anglais pendant ma scolarité. Mais j'aimais celui qui me l'enseignait : un homme sévère qui fumait en classe et dont, je crois, j'ai déjà parlé. Il était handicapé d'une main, la droite dans mon souvenir, qu'il avait toujours cachée sous un gant noir. Nous devions plier chacune de nos copies dans le sens de la hauteur pour qu'il puisse les coincer entre le pouce et les autres doigts de cette main handicapée. Lorsqu'il nous les rendait, il distribuait les meilleurs aux bons élèves. Le reste était jeté à terre où nous devions les récupérer.

Il a commencé à m'apprécier le jour où j'ai refusé d'éteindre l'allumette avec laquelle il venait d'allumer sa cigarette, allumette qu'il tendait par dessus son bureau à ceux qui occupaient le premier rang. D'habitude, c'était le fils du médecin des mines qui se précipitait, servile jusqu'au bout des ongles. Moi, je n'ai pas voulu, malgré son regard terrible. Il avait priser ma rébellion.

J'ai commencé à l'aimer le jour où il nous a parlé de ce tableau de Van Gogh, dans une des parenthèses qu'ouvraient régulièrement nos vieux profs et où j'ai tout appris de ce qui me tient encore à cœur. Ce jour-là, fait exceptionnel, il nous parla aussi de lui, de son enfance de fils de métallo dans la banlieue de Saint-Étienne. Dans ce lycée de grands bourgeois, j'avais trouvé un complice.

Je l'ai revu beaucoup plus tard, dans sa maison de campagne, près de la colonie où mes frères et sœurs passaient les vacances. Il avait eu l'air content de ma visite. Et jamais,ce jour-là, il ne fit allusion à mes exploits dans la langue de Shakespeare ! Plus tard encore, j'ai vu le tableau, à Amsterdam, je crois. C'était comme si le vieux monsieur, mort depuis longtemps, était tout près de moi.

vendredi 6 avril 2018

Jacques a retrouvé Charles





 Et, en fond d'écran, Véronique Colucci.

jeudi 5 avril 2018

Musique et cinéma

Hitchcock, James Stewart, Doris Day (et Daniel Gélin) : L'Homme qui en savait trop (1956). Devant la façon de chanter de Doris Day, on peut faire la même tête que les spectateurs de la haute société qui l'écoutent ! Mais cela a un sens dans le film, vous le savez si vous l'avez vu !


Nid glacé

Les grêlons du violent orage d'hier ne sont toujours pas fondus cet après-midi !

mercredi 4 avril 2018

Coïncidences helléniques

Le téléphone sonne dans l'après-midi alors que je m'apprête à entamer les chroniques de Chryssopoulos : c'est Évelyne qui me parle d'une petite église écrasée par le voisinage d'un énorme immeuble moderne. Je comprends qu'elle est à Athènes : cette église nous avait marqués lors d'un voyage avec nos élèves.
Visite ensuite à Emmaüs où je trouve en poche Les Voyages de Télémaque de Fénelon ! J'ai toujours cru en un hasard programmé !

Une Lampe entre les dents

Drôle de petit bouquin, inclassable selon moi avec, dans son titre, son clin d’œil à Diogène . L'auteur y évoque ses errances, ses flâneries dans Athènes, l'Athènes d'aujourd'hui avec sa crise et sa misère. Belle évocation des sans-abris qu'ils y rencontrent et auxquels plus personne sauf lui ne porte attention. Belle évocation aussi de sa passion pour la photographie (où je me suis souvent retrouvé), et de la ville, pas seulement Athènes, toute ville, cette dernière évocation hélas trop souvent écrite dans un langage beaucoup trop abscons pour moi. Mélange donc d'humanité et d'intellectualisme qui n'est pas forcément pour me déplaire.
(Christos Chryssopoulous, Une Lampe entre les dents. Ed. Actes Sud. Trad. de Anne-Laure Brisac)

mardi 3 avril 2018

Calmons-nous

Bon, ce soir, j'avais le choix entre me mettre sérieusement en rogne contre tout ce que j'entends à la radio ou à la télé (Netanyahu, Macron, Angot, la végane qui, sur les réseaux dits sociaux, s'est réjouie de la mort de l'ouvrier-boucher au supermarché près de Carcassonne, ...) ou me passer un vieux slow de Brenda Lee en essayant de reconnaître tous les acteurs qui apparaissent sur la vidéo. J'ai fait mon choix !



PS : en plus, Gerflor aura fini de me casser les oreilles !

lundi 2 avril 2018

Trouvaille (pascale)

- Je ne suis pas d'accord avec la position du CRIL lors de la marche blanche pour cette femme juive sauvagement assassinée.
( C'est ce qu'on appelle le (dé)tour F/L !)

Le Labyrinthe aux olives

Je pensais qu'après Saramago, j'aurais du mal à entrer dans le roman suivant. C'était compter sans Mendoza et son "polar" truculent comme le présente la quatrième de couverture. Excellente transition vers quelque chose de peut-être plus sérieux parce que léger, intéressant et surtout très, très drôle !

Résumer l'intrigue, totalement loufoque, me serait difficile. Et puis, l'essentiel n'est pas là mais dans la joie et la légèreté que l'auteur nous fait partager (malgré une conclusion un peu décevante). A noter qu'il s'agit du même auteur que pour La Cité des prodiges, lu récemment et qui m'avait beaucoup plu bien que totalement différent.
(Eduardo Mendoza, Le Labyrinthe aux olives. Ed. du Seuil. Trad. de Françoise Rosset.)