Drôle de petit bouquin, inclassable selon moi avec, dans son titre, son clin d’œil à Diogène . L'auteur y évoque ses errances, ses flâneries dans Athènes, l'Athènes d'aujourd'hui avec sa crise et sa misère. Belle évocation des sans-abris qu'ils y rencontrent et auxquels plus personne sauf lui ne porte attention. Belle évocation aussi de sa passion pour la photographie (où je me suis souvent retrouvé), et de la ville, pas seulement Athènes, toute ville, cette dernière évocation hélas trop souvent écrite dans un langage beaucoup trop abscons pour moi. Mélange donc d'humanité et d'intellectualisme qui n'est pas forcément pour me déplaire.
(Christos Chryssopoulous, Une Lampe entre les dents. Ed. Actes Sud. Trad. de Anne-Laure Brisac)
mercredi 4 avril 2018
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