samedi 30 juin 2018

L'heur du jeu

Une bêtise qui m'est hier passée par la  tête :
- au beurre
- au cœur
- odeur
- oh ! Feurs
- au heurt
- honneur
- oh ! peur !
- horreur
- oseur
- auteur
- over

Vous avez le droit de ne pas commenter !

Les Chiens de Riga

Sans doute un des titres les plus connus de Mankell. Une pause plus légère après le pavé de Wiechert. Le roman se situe en Lettonie, peu de temps avant que les pays baltes ne retrouvent leur indépendance. Cela fait un des attraits de ce polar où, bien sûr, l'on retrouve l'inspecteur Wallender.

Mais j'ai retrouvé le même défaut qui me gêne un peu chez Mankell : l'art, parfois, de tirer à la ligne et une psychologie des personnages souvent un peu sommaire. Une parenthèse donc avant de m'attaquer à plus sérieux.
(Henning Mankell, Les Chiens de Riga. Ed. du Seuil. Trad. de Anna Gibson.)

vendredi 29 juin 2018

Pourquoi ne pas essayer ?

Tout l'monde dehors a débuté à Lyon le 22  juin et se terminera en septembre. Nombreuses animations dans tous les arrondissements : théâtre, danse, musique, cinéma, il y en a pour tous les goûts.

Hier soir, Mireille m'avait prévenu, une bibliothèque du 3° organisait, dans le parc attenant à ses locaux, une soirée de conversations en italien. Bien tentant mais avec cette chaleur ? Je prends mes renseignements par téléphone : le public est tous nivaux linguistiques mais il y aura de "vrais" italiens ! Bon , j'y vais mais ne participerai pas au pique-nique.

Après avoir longtemps galéré pour trouver ce fameux parc et cette bibliothèque, les deux tout récents, je tombe sur une vingtaine de personnes assises en rond dans l'herbe. Ma timidité naturelle ressort immédiatement et je me mets un peu à l'écart pour fumer une cigarette.

Je finirai par engager la conversation (en italien) avec une milanaise dont les enfants, inscrits au lycée international, ont eu comme prof mon ancienne voisine sicilienne retournée depuis dans son île. Puis avec un homme jeune, prof de math lui, né à Saint-Pétersbourg dans une famille juive athée, athée lui-même, ayant travaillé en Italie avant d'épouser une américaine et de s'installer à Lyon.

Mais, malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à me sentir vraiment concerné et repars au bout de trois quarts d'heure .... pour me faire une soirée télé italienne sur la 2. Deviendrais-je (redeviendrais-je ?) un vieil ours solitaire ?

Conversion

L'ancien hôpital de L'Hôtel-Dieu, après des mois de travaux, a rouvert en partie récemment. Hôtels, restaurant, magasins, bars ont pris la place des vieilles salles de souffrance. Certaines bâtiments sans grand intérêt ont été démolis pour être remplacés par des structures de verre très modernes.

Si le mélange des styles ne me convainc pas de l'extérieur, en particulier du côté de la chapelle, l'intérieur est plus harmonieux et la restauration a permis de remettre en valeur certains coins bien tristounets auparavant. Dommage que le côté commercial l'emporte aussi ostensiblement.

 












L'été commence

Consulats et associations internationales ont animé le week-end dernier les Fêtes Consulaires à Lyon, comme, je crois, depuis dix-sept ans. Stands Place Bellecour (plus ou moins intéressants selon les pays) et défilés dansés rue de la République. J'aime beaucoup ce rendez-vous annuel qui marque, pour moi, le début de l'été de façon beaucoup plus intéressante que la fête de la Musique.




















jeudi 28 juin 2018

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

37 ans déjà !

Vu hier soir Le Casse-tête chinois (2013), de Cédric Klapisch, troisième volet de la trilogie qui comprend L'Auberge espagnole (2002) et Les Poupées russes (2005). D'ailleurs L'Auberge espagnole a été rediffusée en deuxième partie de soirée.

Pour une fois, l'idée des deux films à la suite était bonne : occasion de revoir les personnages des films (mêmes acteurs : Romain Duris, que j'aime beaucoup, Audrey Tautou, Cécile de France et Kelly Reilly entre autres) avec 11 ans de moins et pas encore installés dans une vie qu'ils ne pressentaient pas à Barcelone, lors de leur séjour Erasmus.

Et je n'ai pu m'empêcher de me retrouver plongé dans mon séjour de 1981 à l'Université pour Étrangers de Perugia, en Ombrie. Même envie de tout apprendre, de tout connaître, même joie de vivre étudiante, mêmes soirées occupées (ou solitaires), mêmes expériences  inattendues ( pour moi, par exemple, coucher dans le même lit qu'une psychiatre belge sans jamais se toucher, pendant que, dans la pièce à côté, un lyonnais rencontré sur place s'en donnait à cœur joie avec une australienne un peu folle qui m'avait surnommé "l'unico". Ou bien une visite nocturne au lac Trasimène avec un italien magnifique que j'avais su séduire). Sans doute la meilleure période de ma vie !

Missa sine nomine

Drôle de titre et drôle de roman d'un certain Ernst Wiechert, publié en 1953. Sans doute le roman le plus étrange que j'aie jamais lu. Trois frères, barons d'une terre qui n'est jamais vraiment située mais que je place en Allemagne du nord, se retrouvent après la chute du nazisme. Dans leur village, des êtres éteints et gris, certains partisans du régime qui vient de s'effondrer, d'autres résignés à leur triste sort. Et aussi des sortes de prophètes, forts comme leurs terres cernées par les brumes de l'étang.

Chacun suivra son chemin de rédemption dans ce décor qui m'a souvent rappelé les films de Berman ou Le Ruban blanc de  Haneke. Un livre à lire sans hâte si l'on veut se laisser envoûter, ce que j'ai fait.
(Ernst Wiechert, Missa sine nomine. Ed.Calmann-Lévy. Trad. de Jacques Martin.)

mardi 26 juin 2018

Arrivederci, Roma

Encore quelques photos avant le taxi et l'aéroport.... Mais, depuis mon retour, j'ai appris que mon ancien collège risque fort de me demander une nouvelle fois d'accompagner un groupe d'élèves en 2019. Alors, à bientôt Rome !

Fenêtre au basilic
Avant le départ
Dernier coup d’œil depuis la terrasse

Rome, ville ouverte (20)

Samedi 9 juin

Dernière matinée à Rome. Dernière occasion de balade. Retour à l'île Tibérine mais de jour cette fois-ci. En son centre, l'église est ouverte et je n'y suis jamais entré. Il s'agit de la basilique Saint-Bartholomée-en-l'île (oui, beaucoup de basiliques à Rome !), construite au X° siècle sur l'ancien temple d'Esculape (d'ailleurs, l'hôpital des Frères de Saint-Jean-de-Dieu est tout proche). En 2000, elle est consacrée par Jean-Paul II à la mémoire des nouveaux martyrs des XX° et XXI° siècles.








Nous finirons nos visites, au bord du Tibre, par le Forum Boarium (Forum des Bœufs) et ses monuments, païens ou chrétiens. Selon la légende de la fondation de Rome, c'est là que s'échoua le panier dans lequel Romulus et Remus avaient été livrés au Tibre en crue.

Deux temples voisins : celui d'Hercule Olivarius, dont la forme circulaire fit que longtemps il fut attribué à Vesta, et celui de Portunus, plus connu sous l'appellation Temple de la Fortune virile.





Face à eux, la basilique (encore une !) Santa-Maria-in-Cosmedin (VI°) avec un des plus hauts campaniles de la Ville et où les touristes se pressent pour mettre la main dans la Bocca della Verita, probablement une ancienne bouche d'égout antique. Le sous-sol, aménagé en crypte, est en fait ce qui reste de l'autel d'Hercule invaincu et un petit édifice d'époque flavienne.









A côté de l'antique Forum Boarium, l'antique quartier du Vélabre, dans la vallée entre le Capitole et le Palatin. Ici, deux arcs pour le prix d'un : l'arc de Janus (III° ou IV°), faux arc de triomphe et plutôt lieu de transactions commerciales des marchands du Forum Boarium. Son nom peut être rapproché soit de celui du dieu Janus soit plutôt de janua, la "porte" en latin.

°)


Et l'arc de Septime-Sévère (II°-III°), appelé aussi arc des argentiers parce que l'édification de cette porte a sans doute été financée par cette corporation.


Adossée à l'arc des argentiers, l'église San Giorgio in Velabro (VII° puis IX° et XII°). J'aime beaucoup cette modeste église où, apparemment, l'on peut se marier en toute simplicité, pour une fois ! Lors d'un voyage précédent, j'ai vu les deux futurs époux absolument seuls avec le prêtre.




Fleurs du Vélabre
Un peu plus loin, le théâtre de Marcellus (I° av.), transformé au Moyen-Age en forteresse puis en palais.