Bien qu'éternelle, Rome change. Ce qui m'a frappé cette année par rapport à mon dernier voyage il y a trois ans, c'est d'abord, en particulier dans le Trastevere, le nombre de petits magasins (épiceries, souvenirs, ...) tenus par des indonésiens. Pourquoi des indonésiens à Rome ? J n'en ai pas eu l'explication.
Ensuite, le nombre croissant de mendiants, toujours dans le Trastevere, dont la plupart des vieillards, hommes ou femmes romains. Contrairement à Lyon, des mendiants pas du tout agressifs, plutôt polis mais visiblement dans une grande détresse, aussi bien physique que psychologique.
Les mouettes aussi, en grand nombre, pas du tout effarouchées, qui côtoient les touristes de près et ne s'envolent qu'à la dernière extrémité. Le soir, ou dans des coins moins fréquentés, on les voit fouiller les détritus, perçant même les sacs poubelle avec leur bec, à la recherche de nourriture. Visiblement, elles doivent trouver largement leur pitance, vue leur taille !
Enfin, la saleté de nombreuses rues où traînent les reste de sandwiches, les gobelets plastique ou des morceaux de carrosserie, entre autres. De même les espaces verts sont souvent laissés à l'abandon, l'herbe n'y est plus coupée et atteint parfois une taille impressionnante. Problème de financement de la mairie, nous a expliqué Stefania.
Bref, Rome ressemble de plus en plus à Naples (à ce propos, j'ai retrouvé avant-hier soir, une ancienne élève, devenue institutrice, qui m'a rappelé un voyage en Campanie où nous avions pique-niqué à Naples, en face du Musée Archéologique, au milieu de montagnes d'immondices : Naples à cette époque en grève des éboueurs).
Mais, comme à Naples et dans toutes les villes du sud, la saleté fait partie du paysage, on l'oublie vite devant tant de beautés accumulées.
samedi 16 juin 2018
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2 commentaires:
Pas toutes réjouissantes ces évolutions...
Cornus : et pas seulement en Italie.
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