Rome, ville ouverte (4)

Dimanche 3 juin (3)

Petite sieste et nous reprenons nos bâtons de pèlerins en quittant le Trastevere pour nous rendre sur le Largo Argentina, place occupée par les quatre plus anciens temples de Rome (époque républicaine). Quatre temples et beaucoup plus de chats...

 

La Via delle Botteghe oscure (Rue des Boutiques obscures), rendue célèbre par le roman de Patrick Modiano, où se trouvait autrefois le siège du parti Communiste Italien, abrite un musée intéressant que je découvre pour la première fois : la Crypte Balbi, ancien portique lié au théâtre Balbus (19 av. J-C), très remanié au Moyen-Age, époque où s'y installent des bâtiments religieux. Ce musée est particulièrement intéressant puisqu'il montre entre autres l'évolution de la ville du V° au X° siècle, en particulier pour ce qui touche l'artisanat.

Par une fenêtre, l'autre côté de la rue : maisons au sud du portique de Minucius

Puis, avant d'entamer la visite la plus importante de la journée, nous passons rapidement à l'église San Marco (fonde au IV° puis souvent remaniée), près de la place de Venise

Et par les très agréables jardins du Palazzo Venezia (XV°), qui abrite un important musée que nous ne visiterons pas. C'est dans ce palais que Mussolini, qui y avait installé son quartier général et ses appartements privés, fut destitué et remplacé par un militaire chargé de mettre fin à la guerre.

Un petit coup d’œil à la Machine à écrire (Monument à Victor-Emmanuel II) (XIX°), véritable offense au regard dans ce quartier antique, et à la basilique Santa Mariain  Aracoeli et nous grimpons l'escalier du Capitole.