mercredi 10 février 2016

Inishowen

Pas de comptes rendus de mes lectures depuis un bon moment. La raison : un gros bouquin de plus de 500 pages que, pour une fois, j'ai abordé plus lentement : Inishowen, de Joseph O'Connor (un auteur irlandais contemporain), publié en France en 2001 et bradé chez Emmaüs.

Elle est américaine et, apprenant qu'elle est atteinte d'un cancer inguérissable, elle décide de quitter sa famille et d'aller rechercher sa mère inconnue en Irlande, à Inishowen. Lui est irlandais, flic à Dublin, un flic à la marge menacé par la mafia locale qui veut sa peau. Bien sûr, ils vont finir par se rencontrer.

C'est un roman étrange, mêlant polar et roman d'amour, aux descriptions de paysages qui m'ont souvent fait penser à celle du plat pays par Simenon, mais sauvées de la sinistrose par un humour plutôt vache (en particulier pour les personnages du mari et du petit ami de la fille de l'américaine. Et j'ai bien aimé ce mélange des genres, au point d'être retourné acheter deux autres des romans de O'Connor disponibles chez l'abbé Pierre.
( Joseph O'Connor, Inishowen. Ed. Phébus. Trad. de Pierre Masquart et Gérard Meudal.)

3 commentaires:

karagar a dit…

descriptions de paysages qui m'ont souvent fait penser à celle du plat pays par Simenon" ??? tu veux dire stylistiquement j'imagine... pas quant aux paysages eux même.... car entre les montagnes irlandaises et le plat pays....

plumequivole a dit…

Fils me l'avait offert l'an dernier, j'avais adoré ! Tout ! L'histoire, le style, les personnages, leur loufoquerie, la tendresse, la colère...
Tu me diras ce que tu penses des nouveaux O'Connor achetés ?

Calyste a dit…

Karagar : non, pas stylistiquement, géographiquement non plus bien sûr. Plutôt du réalisme (banlieues pauvres) et de la grisaille. La campagne, elle, est belle.

Plume : il y a L’Étoile des mers, et Muse.