Et pour finir tranquillement ce dimanche, montée jusqu'à Dardilly où l'on peut voir la maison natale du Curé d'Ars (1786-1859). Une ferme assez importante mais humble où Jean-Marie Vianney passa son enfance. Un lieu qui m'a bien davantage touché que tout le sanctuaire d'Ars même.
En visitant le rez-de-chaussée, je n'ai pu m'empêcher de repenser à la nuit affreuse qu'enfant j'avais passée chez une de mes tantes alors que je venais de voir à la télévision un film sur le curé d'Ars où le "grappin" (le diable) empêchait son char agricole d'avancer : le bois de la vieille armoire de ma tante ne cessait de grincer et j'avais peur d'en voir sortir ce même abominable "grappin".
samedi 22 septembre 2018
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4 commentaires:
J'ai un collègue qui a le prénom du patronyme de ce curé canonisé et j'y pense assez régulièrement, même s'il n'en a guère le profil. Mais ce prénom est vampirisé chez les jeunes par un chanteur que je ne connais même pas.
joli intérieur... mais une phrase du curé d'Ars disant qu'il n'aimait pas son prochain pour lui_même mais parce que ça faisait plaisir à Dieu m'avait terriblement choqué....
Cornus : un chanteur avec ce pronom (Jean-Marie) ? Je ne connais pas. Ne serait-ce pas plutôt le nom de famille ?
Karagar : ce n'était apparemment pas une ferme pauvre. D'ailleurs, la famille y recevait et hébergeait des indigents. La phrase que tu cites et que je connaissais pas est effectivement choquante.
Calyste> Je crois que tu m'a lu à l'envers ! :-)
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