De Milena Agus, auteur italienne, j'avais déjà lu Mal de pierres qui l'avait fait connaître. Quand le requin dort est en fit le premier roman qu'elle ait écrit, l'histoire d'une famille sarde, les Sevilla-Mendoza, dont chaque membre est un peu bancal.
Rien de très original donc dans le sujet traité : des sagas familiales, il en existe des pelletées. Sauf qu'ici, ce n'est pas une saga (rien que la petite taille du roman le prouverait) mais une suite de petits chapitres sur l'existence de Dieu, sur le sexe, sur la musique, sur les voyages racontés (j'allais écrire "dits" tant le style est proche souvent de l'oral, un oral qui se tient) par la petite fille, dont j’ai déjà oublié le prénom tant, comme Karagar, j'y accorde peu d'importance.
Mais ce style oral est magnifique : à la fois imprégné de crudité et de poésie, de cruauté et de tendresse. Un livre qu'on pourrait facilement oublié mais que l'on n'oublie pas grâce à ce style si particulier.
( Milena Agus, Quand le Requin dort. Ed. Liana Levi. Trad. de Françoise Brun.)
mercredi 14 mai 2014
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