Alors j'ai pris ma voiture mardi soir (elle annonçait 36° à l'extérieur), mis la clim. et filer vers les montagnes. Enfin, les collines. Enfin, les abords du lac du Bourget. C'est bien d'avoir des amis accueillants dans ce genre d'endroit. Mais le lac, je ne l'ai même pas vu : il faisait un peu moins chaud qu'à Lyon, mais pas question de longues balades ! Et pas question non plus de baignades : rien que le mot me donne des allergies et puis, il suffisait de cligner des yeux pour être en nage !
Mais je savais que, tout en bas de la maison, coincée entre les caves, m'attendait une chambre aux volets toujours fermés, qui ne sert pratiquement que lorsque je viens, et d'une fraîcheur ! Je ne vous dis que ça ! Nuits magiques, donc, comme dirait Catherine Lara ! La première, j'ai même dû me couvrir vers les trois/quatre heures ...
Les journées ? Je ne peux pas voir un jardin sans aller gratouiller un peu la terre. Le copain fait plein de choses de lui-même mais en ce moment, il a quelques problèmes de genoux (oui, lui aussi). Alors, comme d'habitude, j'ai endossé mon habit d'Attila, celui que je préfère, et, principalement le matin ou en fin d'après-midi, j'ai mené la vie dure aux mauvaises herbes, fleuries ou pas. En voilà qui ne doivent pas trop apprécier de me voir arriver ! Attila était franchement en sueur mais je les ai eues !
Pour varier les plaisirs, après le repas de midi, bonnes siestes au rez-de-chaussée, entre littérature et ronflements et re-littérature et re-ronflements. J'avais prévu : jamais de valise sans au moins deux bouquins. Eux aussi, j'en suis venu à bout.
Mais ce n'est pas tout. En fin de journée, cueillette des griottes et des groseilles que le copain transforma illico en confitures et gelées (les framboises, on les a mangées directement sur pieds). Pour l'occasion, j'ai découvert le dénoyauteur de griottes et l'extracteur de jus de groseilles. ON gagne un temps fou. Quand je pense à ma mère, avec son torchon à presser les fruits, torchon qu'on ne pouvait jamais "ravoir" à la lessive.... Pour finir, on a tendu du grillage pour que la glycine traverse la cour, ce qu'elle fait toute seule, mais de manière un peu anarchique. Bientôt une tonnelle où prendre le frais !
Et puis, comme certain(e)s me font chaque fois baver devant les photos de leurs productions, eh bien, moi aussi j'ai pris des photos de mon (?) jardin savoyard; Voilà, na ! (Et j'ai oublié les oliviers)
Côté potager :
Artichauts savoyards |
La serre aux tomates |
Les cardons |
Asperges |
Griottes rescapées |
Pas terribles, cette année ! |
Pieds d'alouette ? |
Rentré ce matin. Il fait encore bon, à Lyon ....
3 commentaires:
J'ai pensé à toi et à la touffeur lyonnaise. Mon père à l'hôpital a un peu de mal... Sinon, côté fraicheur (relative), il y a le Nord, même si aujourd'hui c'est moins frais.
Ah oui, ce vieux torchon qu'on tournicotait pour presser les fruits rouges de la confiture !
Cornus : ne me tente pas !
Chroum : ah ! tu as connu aussi.
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