samedi 1 décembre 2007

Journée Sida.

RV à midi chez J. pour déjeuner avec lui et son fils S. Mais tous ses enfants étaient là, et même sa future belle-fille.
Moment sympathique, même si je n'ai pas été très bavard. Il m'a permis de mieux cerner, et de mieux apprécier, la personnalité de J-E, qui, jusque là me faisait plutôt l'effet d'être un ours. Et puis, j'ai vu J. oeuvrer au milieu de toute sa nichée, en paterfamilias...

Au moment où nous allons partir pour Bellecour rejoindre la marche anti-sida, la pluie commence à tomber. Pas du crachin, une bonne grosse pluie bien froide. Que faire? Rester confortablement chez J. devant la télé ou l'ordinateur? Ca me tente assez après la soirée d'hier, mais une pensée (idiote) me traverse l'esprit: la pluie n'a jamais empêché personne d'attraper le sida. Alors en route.

Détour par chez moi pour prendre un parapluie et, comme le soir de mon anniversaire, nous redescendons le cours Gambetta main dans la main. Non: main sur le coude à cause du parapluie.

A Bellecour, nous sommes à l'heure. Très peu de monde réuni. Je crains le pire: la pluie va tout faire foirer. Attente d'une demi-heure. Peu à peu les troupes augmentent, mais pratiquement pas de visage connu, ni de J., ni de moi. Lyon doit être une grande ville!
A 14h30, la foule se met en marche direction les Terreaux par la rue de la République. Plusieurs stations pour resserrer les rangs sous un dôme de parapluies. L'ambiance est bon enfant. J. et moi portons à tour de rôle le parapluie, excellent prétexte pour se tenir très près, tout près et nous embrasser à la sauvette. L'appréhension d'être aperçu là a disparu chez moi, et, je crois aussi, chez J.
Nous passons devant l'entrée de la rue de F-J. On y va? Non, il doit dormir encore, il n'y a qu'à voir l'heure de son dernier commentaire.

Pour nous deux, la marche s'arrête devant l'opéra. Fatigue de n'avancer que très lentement et par à coups, pieds trempés et gelés, nez qui commencent à couler. En redescendant sur Bellecour, nous faisons un crochet par la librairie de F. , que je présente à J. Il est en train de faire des travaux. Je lui demande de surtout bien garder le côté "grenier" des lieux qui me plaît tant.

A la maison, tisane pour nous réchauffer, puis au lit, en principe pour une sieste réparatrice.
En fin d'après-midi, J. me propose d'abandonner notre projet de sortie au restaurant ce soir: il a envie de rentrer tranquillement chez lui. D'abord surpris et déçu, je reconnais vite qu'il a raison. La fatigue est grande. Pourquoi gâcher ces moments ensemble? Nous irons une autre fois. Je le ramène en voiture chez lui. Dernier bisou (pour aujourd'hui!).

Ce soir, je vais essayer de me coucher de bonne heure, après avoir pourtant terminé le roman d'Irving qui traîne depuis trop longtemps.

1 commentaire:

JaHoVil a dit…

Sympa ce petit bisou très bref sur la place Bellecour !