vendredi 28 décembre 2007

Mosaïque

Journée mosaïque, tendance couleurs claires.

Levé tôt: Maria vient repasser, et j'aime bavarder avec elle. Mais impossible aujourd'hui : elle a un affreux rhume. Je lui propose de rentrer chez elle, elle refuse: elle sait que je vais m'absenter quelques jours et veut absolument que tout mon linge soit repassé. Comme si je n'avais pas suffisamment de chemises, T-shirts,... Cela me touche beaucoup. Depuis la mort de Pierre, elle me surprotège, mine de rien, en le cachant bien derrière sa pudeur de femme espagnole.

Ensuite, diverses démarches avec les banques de mes parents. Je traîne ces casseroles depuis trop longtemps. Ce matin, je décide de me jeter à l'eau: il faut finir. J'ai peur que cela ne prenne plusieurs jours. En quelques coups de téléphone et quelques mails, c'est pratiquement tout réglé. Je n'en reviens pas. Je remarque que ce que qui se dit ne tient pas de la légende: les stéphanois que j'ai contactés sont cent fois plus sympathiques que leurs collègues lyonnais.

Courses dans le supermarché du coin. Au moment où je commence à surfer entre les rayons, mon portable se manifeste: c'est J. qui a une heure devant lui. Il est à la Part-Dieu, tout près. Je fonce, arrive à une caisse presque libre. Chance inouïe! Non, le boîtier de lecture des cartes bleues se coince pour la cliente juste avant moi. Je piaffe, à la limite de la politesse. Je cours, je vois passer J. en voiture, il ne me voit pas, je cours autour de la place, il finit par me remarquer, je suis en nage (et là, ce n'est pas lui qui me fait cet effet!). Belle surprise que sa visite aujourd'hui, même courte, même (presque) sage.

Après-midi, gare de la Part-Dieu. Là encore chance: beaucoup de monde, mais ça avance vite. J. m'avait suggéré d'acheter via internet, mais j'aime voir les gens, bugne à bugne. La jeune femme au guichet est très sympathique. Pourquoi, avec certains, le courant passe-t-il tout de suite? Je lui demande un aller-retour pour Aix-les-bains, elle veut m'envoyer à Aix-en-Provence, et nous commençons à plaisanter. J'ai sans doute été sa récré de la journée.

Détour par le centre commercial. A la Fnac, je reste trente secondes avant de fuir la foule (au moins 50 personnes devant chaque caisse). J'achèterai mes livres chez Decitre, qui a finalement décidé de redonner des sacs plastique pour les fêtes de fin d'année. C'est sans doute parce que la couche d'ozone est en train de se reconstituer...

La fin d'après-midi: habituelle.
Ce soir, coups de fil de F-J, qui paufine la présentation de son blog, et de J-M, qui finalement sera là demain à midi.

Pour les musiques vespérales, même tendance "éclatée":
- Narcis Casanoves Bertran, Responsoris de Nadal. (Escolania de Montserrat)
- Hildebrandston, chansonniers allemands du XV° siècle. (Ferrara Ensemble)
- Joseph Canteloube, Chants d'Auvergne. (J-C. Casadesus)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Yeu b'egscuse engore bour ze badin, bais aveg ze rhube, yeu bouvais bas bien faire le drabail. Bais bos semisses para el thé sont buy buenos bara les bettre bour le rébeillon. Bous allez engore estar el bas bonito bara hacer la biesta!

Maria

Anonyme a dit…

Ah, c'était vous qui rigoliez avec ma collègue de guichet?
Pourquoi elle voulait vous envoyer à Aix-les-Bains? Elle est un peu spéciale en ce moment, les hormones mais chut...
Tu as MSN?
Ooops, je te tutoye mais j'ai l'impression de te connaître tellement!

Alexandra Minconi