jeudi 27 décembre 2007

Je mets mes pas dans les pas de SON père.

Il fallait bien fêter ça. Alors F-J est venu déjeuner chez moi, après sa nuit blanche due aux affres de sa nouvelle paternité. Il a laissé bébé-blog seul et m'a rejoint .

Repas léger. "Fais-moi des légumes!". Parfait, ça me convient : salade verte (toujours la même, achetée au marché, à un petit producteur, et qui se conserve la semaine), carottes vapeur et blanc de poulet sans matière grasse. Pas d'apéritif, pas de vin: un repas de moine. Seul petit écart à la règle monacale: café bien serré et papillotes et, pour lui, quelques cigarettes roulées et fumées sur le balcon.

Ensuite, grande promenade de 2h30 à pied à travers la ville. ( Après mes 12 kms de course ce matin dans mon nouvel équipement bien chaud, c'est honorable.)

En descendant Gambetta, j'avais les mains dans les poches.


La piscine du Rhône


Arrivés au Rhône, nous avons pris la direction de Gerland et du nouveau parc. Je n'avais jamais fait ce trajet à pied. J'avais emporté mon appareil photos, comme presque toujours maintenant. J'en ai usé et abusé, d'une nouvelle manière: suite à ma chute du 8 Décembre, le zoom est légèrement voilé et peut masquer de noir un coin de la photo. Mais J. a remarqué qu'en le tenant à l'envers (le bas vers le haut), cet inconvénient disparait. En plus, cela me convient mieux pour le manipuler ( est-ce parce que je suis un gaucher contrarié?).

Le Rhône


Photos donc le long des berges. Temps brumeux mais assez doux, lumière douce d'hiver, toutes les nuances de gris dans le ciel nuageux et parfois ( mirage?) un semblant de bleu pâle. Cela m'a rappelé mon voyage aux Pays-Bas, il y a des années. Je venais d'acquérir mon Réflex et mitraillais les canaux d'Amsterdam et le reflet de leurs maisons à haut pignon dans l'eau (quand ils n'étaient pas envahis par les lentilles d'eau). Je me souviens de deux vélos "enlacés", appuyés contre une rambarde de fer: cette photo était très belle. Où est-elle?

Deux copines


Nous avons parlé, mais finalement assez peu, de tout et de rien, marchant d'un bon pas, contents d'être là, de n'avoir rien d'autre à faire que marcher et, pour ma part en tout cas, de profiter de la présence amicale de l'autre. Et puis je suis rentré, par Gambetta, pour rejoindre ma mère à la clinique.

La mouette


Ce soir, j'écoute le Magnificat, de Bach (BWV 243), direction Philippe Herreweghe.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'était tout à fait ça, une présence amicale, le rempart idéal à une journée plate, sans contraste, diaphane (je parle de lumières), ce qui m'amène à douter, mon cher Nicéphore, du rendu de tes photos, même prises en soubrettes...
Surtout de celles des mouettes, je les entends encore rigoler: "Hijk, hijk, hijk", en batave bien entendu, ce qui n'as pas manqué de te rappeler Amsterdam et ses vélos plutôt que ses marins qui pissent à la lune...
Bonne nuit mon ami.

FJ