Je voulais me coucher tôt: c'est encore raté. La mise en place des photos m'a pris quelque temps.
Je ne veux pas éteindre l'écran avant de dire combien j'apprécie J-M. Bien que nous connaissant depuis plus de vingt cinq ans (je n'ai pas envie de compter), c'est seulement récemment que nous avons entamé une relation plus profonde. J'ai toujours un grand plaisir à le voir, je le lui ai dit très sincèrement aujourd'hui (hier, puisqu'il est plus de minuit).
Certains le trouvent un peu superficiel, en tout cas peu stable professionnellement et sentimentalement, légèrement snob. Moi pas. J'apprécie sa culture, son humour et nous rions beaucoup ensemble (ce qui plaît moyennement à son compagnon actuel, qui croit toujours que nous nous moquons de lui, ce qui n'est pas vrai.). J'ai souvent pu constater sa générosité (cette fois-ci encore), et je l'admire pour cela aussi, moi qui suis parfois assez radin. Et puis il est plein de vie et pétillant de malice.
Pendant ce séjour, j'ai eu tout de même l'impression que quelque chose le chagrinait. Au bout de plusieurs allusions de sa part et devant une certaine mélancolie inhabituelle chez lui, je lui ai proposé de me parler: ça sert à ça, les amis.
Il m'a avoué que son voyage à Lyon lui faisait le plus grand bien, surtout seul, qu'il avait besoin de s'éloigner pour deux jours de son compagnon avec qui il s'était pris de bec la veille. Au-delà de l'anecdote, j'ai cru sentir qu'il se posait des questions sur l'avenir de cette relation et que cela l'insécurisait totalement, même si,oralement, il minimise le malaise. On ne raie pas impunément sept ans de sa vie!
De plus, son travail actuel, à très grosses responsabilités, lui pèse de plus en plus. Il rêve de se calmer, d'acquérir une petite maison et de se stabiliser: "Tu te rends compte, dans deux ans, j'ai cinquante ans!" A qui le dis-tu!
Bref, un J-M pas tout à fait dans son assiette. Je lui ai proposé de venir déjeuner dans ma famille, il n'a bien évidemment pas voulu, fidèle à sa pudeur coutumière. Je lui ai laissé les clefs de chez moi. Il a ainsi pu repartir quand il a voulu.
Affaire à suivre. Je ne laisserai personne me l'abîmer.
lundi 31 décembre 2007
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