C'est bien sûr de mon atelier d'écriture que je veux parler.
Il a eu lieu aujourd'hui comme chaque lundi, mais, cette fois-ci, j'ai pris le temps avec les élèves et la documentaliste de faire le point sur leur travail, ou plutôt de leur demander ce qu'ils pensaient de nos rencontres hebdomadaires et de l'activité qu'on y pratiquait.
Tous, sans exception, apprécient, surtout parce que ce n'est pas "comme d'habitude". Ils aiment se retrouver et se lire leurs textes, maintenant sans plus aucune appréhension. De plus, ils m'ont dit se sentir libres d'écrire sur ce qu'ils veulent sans trop de contraintes extérieures( pourtant, il y en a, mais ils ne les perçoivent pas.). Même ceux qui n'aiment pas le français se sentent à l'aise ici.
A notre tour, la documentaliste et moi leur avons dit tout le bien que nous pensions de leur groupe, de leur ponctualité, de leur assiduité et de la confiance qu'ils se et qu'ils nous font.
De plus, nous apprécions réellement quelques-unes de leurs productions.
En voici une, que je trouve très belle. C'est une fille de douze ans qui a écrit ce texte.
Sous le cerisier.
Sous le cerisier, je me repose. Appuyée contre le tronc de l'arbre, au milieu d'un champ de blé, je pense...
Le vent fait voler les fleurs, qui forment une ronde dans tout le paysage. C'est comme un paradis.
D'un coup, la tempête tombe. Les fleurs s'étalent parmi les tiges de blé, comme si elles s'étaient couru après et qu'elle tombaient de fatigue.
Elles s'éteignent sur le sol. Leurs pétales se referment sur elles et restent immobiles.
Le vent continue son chemin, tranquillement, à travers la forêt proche.
Je contemple le paysage.
lundi 3 décembre 2007
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