Ce soir, je m'étais dit: sois sage. Un petit billet et basta, repos. J'écris depuis deux heures et j'entame ce troisième billet. Sans doute l'énergie solaire accumulée tout au long de la journée.
J'ai envie maintenant de m'arrêter aussi sur une autre de mes joies de cet été. Je sais que je vais le faire rougir, mais tant pis: il faut que je parle de lui, de celui que j'ai découvert récemment et que, depuis, je lis régulièrement. Oui, il s'agit d'un blogueur qui, après avoir fait naviguer son bateau sur la mer, n'a pas hésité à le lancer dernièrement dans les rugissements et les extases de l'océan. Lui s'est déjà sans doute reconnu. Pour les autres, je parle de Lancelot, du blog Boat on the ocean.
Ce chevalier-là me plaît décidément beaucoup. Je ne sais plus comment j'ai amerri chez lui, mais, depuis, j'y fais de quotidiens voyages, toujours heureux de ce que j'y trouve. Je ne sais presque rien sur lui, je n'ai pas encore remonté ses écrits. Simplement qu'il est prof, comme moi (mais de quoi?), qu'il habite, il me semble, la région de Montpellier, qu'il a son Tinours (c'est mignon, non?) et qu'il a été enchanté par leur voyage en Egypte. Mais cette imprécision me plaît, car elle me permet de me concentrer sur l'essentiel: ses qualités.
D'abord, ses billets sont intéressants, jamais anodins. Ensuite il écrit très bien, et ça, c'est plutôt rare: les mots sont précis, les idées clairement exprimées, les phrases bien construites et rythmées. C'est ce que j'appelle avoir du style. Enfin, j'aime beaucoup la sympathie qui se dégage de ce qu'il écrit, sa modestie, le fait qu'il n'est pas d'un seul bloc, qu'il accepte de montrer ses faiblesses, ses fêlures, d'évoquer ses doutes et ses creux. La vérité comme je l'entends. Je pense très sincèrement que, si nous habitions plus près l'un de l'autre, j'aimerais le compter au nombre de mes amis car il me semble aussi que nous avons, au-delà des différences bien sûr, un certain nombre de points communs.
Voilà, mon cher Lancelot, je m'adresse à toi maintenant. J'espère ne pas t'avoir trop gêné par ce que je viens d'écrire. Mais si mon été fut bon, tu y as toi aussi une petite part. Je vais remonter le temps, ton temps, en lisant tes anciens billets. Je suis sûr qu'ils confirmeront l'image que je me fais de toi. Merci du cadeau précieux que l'on découvre dans ton écrin, dans les soutes de ton bateau, un bien beau bateau.
vendredi 29 août 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
C'est toujours les bons élèves qui sont les chouchous du prof !!!
Moâ , jaloux?!!!! Nan! ;-)) ( ne l'avait remarqué aussi le preux chevalier à la lance dressée, prêt à l'assaut!) O:)
Ouffff....
Hummmmm....
Bon, que dire...?
J'ai l'impression ridicule de me tenir avec mon César dans les mains face à la foule du Festival de Cannes, et de bredouiller bêtement...
Ta note me touche terriblement. Pour les compliments, bien sûr, ça c'est toujours agréable à entendre, sans fausse modestie aucune.
Mais, SURTOUT, ce que tu ne sais pas, c'est qu'en l'ayent écrite, tu remues des choses enfouies en moi... Une autre histoire, une aigreur, une jalousie idiote que j'avais gardée, et à laquelle tu viens de donner un grand coup de balai.
MERCI !
(Et n'oublie pas que si tu passes par Montpellier, nous serons ravis de t'accueillir autour d'un bon repas, chez nous, TiNours et moi).
Enregistrer un commentaire