lundi 25 août 2008

Veni, vidi, vici.

Ça y est, je l'ai fait. Veni, vidi, vici. De quoi s'agit-il? Qui ne suit pas ici? De quoi ai-je parlé hier? Qu'ai-je prévu de faire? Allez, un petit effort de mémoire! J'ai parlé de mes chaussures de sport neuves, et ensuite, qu'ai-je dit? J'ai évoqué cinq, cinq.... Bon, je vous donne un indice: ça commence par semi et ça finit par marathon. Oui, c'est ça. Bravo, dans le fond. Vous comprenez vite. Eh bien, c'est fait, ce matin au parc de la Tête d'Or (Il va falloir que je trouve une façon plus rapide d'écrire le nom de ce parc, comme celui de Miribel. Cela m'évitera la tendinite du clavier).

Joël, une connaissance de vieille date, que j'avais aperçu samedi en train de courir lui aussi, m'avait proposé de nous entraîner ensemble ce matin, pour poser les premiers repères. Nous nous sommes retrouvés à 10h, et "Fouette, cocher!", "C'est partie, mon Kiki!", "En voiture, Simone!". Nous avons effectué exactement cinq tours et demi, soit 21 kms, en 1h52 minutes. Mon but au départ étant de réaliser moins de deux heures, on peut dire que j'étais à la fois content et fier de l'avoir concrétisé.

Bien sûr, ça n'est pas de tout repos. A des moments de joie réelle et de sensation de légèreté succèdent, sans que l'on sache vraiment pourquoi, des minutes de fatigue et de plomb dans les jambes. Mais Joël, visiblement plus entraîné, m'a bien épaulé tout au long, ralentissant quand il percevait de la difficulté de ma part, calquant sa foulée sur la mienne, qu'il m'a dit ensuite plus petite, moins développée. A certains moments, j'étais vraiment très content qu'il soit à côté de moi, car j'aurais sans doute fortement ralenti, voire abandonné.

Et les bonnes nouvelles ne s'arrêtent pas là. Alors que nous nous adonnions aux derniers étirements après la course, contre l'une des grilles d'entrée du parc, j'ai vu arriver J., son appareil photos sur le torse, qui s'apprêtait, après m'avoir téléphoné inutilement, à passer sa pause tranquillement en réalisant quelques clichés de dahlias ou autres dernières fleurs de l'été. Sans doute pour fêter mon effort et ma victoire sur les deux heures chrono, il m'a gentiment invité à déjeuner dans le quartier des Brotteaux, dans une brasserie où nous nous régalâmes l'œil, non: les deux, les quatre yeux, à reluquer lubriquement le postérieur fort agréablement rebondi du serveur noir. Après l'effort, le réconfort, donc, comme disait tante Marguerite!

Le reste de la journée? Une bonne sieste et de la lecture. Quoi? Moi, je n'ai pas tout le staff présent à Pékin pour m'enduire d'huile de massage, me pétrir les chairs, m'étirer les muscles, me chouchouter, me dorloter, me caresser, me... Et croyez bien que je le regrette!

7 commentaires:

Anonyme a dit…

A Péquin ??

Calyste a dit…

Heureusement que tu es là! Merci.

Anonyme a dit…

J. a pris la pose pendant sa pause ? (que c'est jouissif de corriger un prof de français, n'est-ce pas Olivier ?)

Calyste a dit…

Merci à toi aussi, Fabrice.
Ce n'est pas pour me faire pardonner, mais je vous rappelle que j'ai 21kms de course dans les jambes. La prochaine fois, je vous emmène?

Anonyme a dit…

Tu peux toujours courir...

Anonyme a dit…

Tu sais avec Fabrice, pas la peine ! Il est feignant comme c'est pas pensable : aucun sport ! Toi, au moins, tu t'entretiens; continue !

Anonyme a dit…

Et J, il ne t'a pas pris en photo, ruisselant de sueur, après les 21 km...? En voilà un cliché qui serait intéressant, lui aussi...