Pas de billet hier. Mais que se passe-t-il? Qu'est-il arrivé à Calystee? Accident funeste? Manque subit d'inspiration chez ce grand bavard? Départ précipité pour une île déserte en vue d'y savourer le goût du parfait amour en sirotant des cocktails à la noix de coco (beurk!). Non, rien de tout cela.
Calystee n'a tout simplement pas eu le temps! Journée trop bien remplie à ne rien faire qu'à savourer des plaisirs successifs et variés. Le fait de s'exprimer à la troisième personne pour parler de soi n'en étant pas vraiment un, je reviens à la première pour vous raconter la suite.
Qu'ai-je donc fait hier pour finir par délaisser, faute de temps, l'écran et le clavier? Il vous suffit, pour savoir l'essentiel, de vous rendre chez mon compère Tef qui le raconte très bien sur son sien blog. Allez un peu lui rendre visite, ça l'encouragera sans doute à écrire davantage (voir liste de mes favoris, à droite)!
Je vais tout de même vous résumer la chose: course à pied autour du lac de Miribel, avec Raphaël. Il m'épate, ce garçon: il est sportif, certes, mais relativement novice, ce qui ne l'a pas empêché hier de parcourir les onze kilomètres (avec les boucles) en ne cessant de papoter gaîment. Il a du souffle, le gaillard! Ensuite, petite baignade pour se débarrasser du sel sur la peau et se rafraîchir après l'effort.
Un peu plus tard, Stéphane et J. nous ont rejoints sur la plage pour un pique-nique léger. Après le départ de J., qui travaillait, et de Raphaël, nous avons paressé, Stéphane et moi, jusqu'en milieu d'après-midi, à bavarder et à prendre en photos les nombreux cygnes, dont certains, ce jour-là, semblaient un peu agressifs vis-à-vis de leurs congénères. Bon moment d'échange décomplexé et de détente bienvenue.
Après la visite à ma mère et deux longs coups de fil d'amis anciens et nouveaux, départ pour le sixième arrondissement pour dîner avec Marie-Claire. Marie-Claire est une femme de mon âge (je suis son aîné de trois mois à peine) que j'ai beaucoup appréciée tout le temps qu'elle a travaillé avec nous au collège, en tant que cadre administratif et pédagogique. J'ai eu beaucoup à faire avec elle lorsqu'elle devint responsable du niveau cinquième, niveau où je suis professeur principal. J'ai pu alors, je le dis sans langue de bois, profiter de ses talents et de son dynamisme au travail.
Sans doute parce qu'elle faisait sérieusement ombrage à notre directrice de l'époque, réputée pour son incompétence, et parce qu'elle n'était pas du genre à mettre sa langue dans sa poche avec son mouchoir dessus, on trouva un motif sordide pour la licencier. J'étais à l'époque membre du Conseil d'Administration qui gère nos six établissements associés et je me suis battu bec et ongles pour la défendre. Peine perdue, bien sûr: elle fut tout de même renvoyée.
A part une soirée deux ans après son départ, je ne l'avais pas revue depuis treize ans, et c'est par hasard qu'au début de l'été, nous nous sommes croisés dans la rue. Il y a quelques jours, elle m'a rappelé, à ma plus grande joie, et nous avons pris rendez-vous pour hier soir. Visite de son cabinet de psychologue d'abord puis dîner à la Brasserie des Brotteaux, une des plus belles de Lyon.
Nous n'avons pu cacher ni l'un ni l'autre la joie réelle de nous revoir. Aucun ange n'a pu glisser la moindre plume de ses ailes au milieu de notre conversation. Les plats, pourtant délicieux, ont eu le temps, chaque fois, de refroidir avant d'être dégustés. Il fallait combler un fossé de treize ans, laps de temps au cours duquel sa vie encore plus que la mienne a considérablement changé. J'ai vraiment été heureux de la retrouver équilibrée, rassérénée par sa réussite professionnelle, pleine de sourires et de bonne humeur. J'ai parfois un peu de mal à la suivre sur le terrain de son enthousiasme vis à vis des thérapies qu'elle pratique, mais ce dont je suis sûr, c'est que ce n'est pas un charlatan et qu'elle croit profondément en ce qu'elle fait. Elle m'a d'ailleurs confié que la foi chrétienne était un des piliers de sa vie et une référence pour son activité professionnelle.
Marie-Claire m'a déposé devant chez moi tard dans la nuit, tôt ce matin plus précisément, et je n'ai pas eu ensuite le courage de m'atteler à l'écriture. Voilà qui est réparé. Encore une journée pleine de bonnes choses. Et celle d'aujourd'hui? Moins chargée mais tout aussi agréable. Je ne peux tout de même pas vous raconter ma vie! Déjà, je trouve courageux ceux qui sont parvenus à la fin de ce long billet qui, après tout, n'a de réel intérêt que pour moi. D'autant plus que j'avais annoncé un "résumé"!
(Précision ultime pour ce soir: quand j'écris "beurk" au premier paragraphe, cela concerne la noix de coco, pas le parfait amour. Mais vous l'aviez compris!)
jeudi 28 août 2008
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2 commentaires:
moi n'aime bien les noix et la banane de Coco.... euh!...j'crois que je l'ai mis dans le désordre là...!?!...
mais le goût du parfait amour c'est comment? salé, sucre? doux, amer?...??
Tu n'as jamais goûté? Si tu le goûtes, les yeux fermés, tu le reconnaîtras.
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