De retour à Lyon avec, dans mon panier d'osier, des haricots, des courgettes, des dahlias tricolores, des pots de confitures et de gelées, tous cadeaux d'Emile, et Le Destin de Youssef Chahine, trouvé en promo dans la grande surface voisine. Plus quelques échantillons de fromages, secs et blanc, achetés à la fruitière que je connais.
Deux livres lus, le troisième en route. Je saurai tout à l'heure les hectogrammes, voire kilo-, gagnés.
Peu de monde sur la route. On se gare comme on veut à Lyon en ce moment. Comme d'habitude, j'ai emporté trois fois trop de vêtements pour ces quelques jours. J'ai toujours l'impression que l'on se salit moins à la campagne, ou que la salissure y est plus propre.
Pas de trace d'une étymologie commune, dans mon Gaffiot, entre "humus", la terre, et "humanus", l'humain. Entre les deux se trouvent "humeo", être humide et "humo", mettre en terre. Je trouve belle cette spirale, de la glaise façonnée à la poussière envolée. Se rappeler aussi que "humilis", humble est de même origine que "humus": près du sol, peu élevé, mais pour moi près de la seule vérité.
jeudi 7 août 2008
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