mardi 19 août 2008

J.

Nous nous sommes retrouvés à midi, après ses vacances. Il est arrivé un bouquet à la main, tout reposé, tout bronzé, craquant comme un petit pain. Quelle joie de le revoir!

Bavards comme d'habitude. Je lui montre mes fleurs de balcon. Il veut voir mon nouveau plancher. Le repas se passe à nous raconter les événements des trois semaines de séparation.

Je n'avais pas le droit de parler d'amour pour lui. Un mot interdit dès le départ. Je l'ai appelé tendresse dans ce blog. Et c'est tendresse qu'il est pour moi. Grande, immense. Nous ressemblons parfois à deux larrons, différents mais complices.
Et, en plus, il a apprécié mon crumble. Même avec de la crème anglaise importée du magasin. Quand je vous dis que c'est un homme unique.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

amour.. tendresse...?...me suis toujours demandé comment on avait pu un jour donner des noms aux sentiments: un objet, un lieu, une personne, une action, c'est assez facile à identifier mais un sentiment...? j'sais chuis un peu simplet!....mais une bonne crème anglaise , rien de tel pour séduire le prince charmant...

Calyste a dit…

Tu as raison, Piergil: les mots ne peuvent qu'essayer de faire comprendre, les sentiments ne peuvent se figer en syllabes, voyelles et consonnes.
Simplet, toi? Tu peux me le redire?

Anonyme a dit…

Profite !
Profite !
Profite !

Anonyme a dit…

Et puis tendresse rime avec caresse. Caresse, caressante, caresseur, cajoler, effleurer, et le si beau "carezzare" (chérir).