Il est tard. Je n'ai pas sommeil. Je rentre du restaurant, un bon repas avec Fabrice dans un vrai bouchon lyonnais, La Meunière, Rue Neuve.
J'ai beaucoup trop mangé. Mais je résiste difficilement à cette gastronomie lyonnaise. En entrée, dix saladiers différents: betteraves rouges, céleri rémoulade, salage de museau, pieds de porc, cervelas, harengs et pommes de terre, .... J'ai goûté à tout. Rien que cette entrée, à volonté, aurait suffi à me nourrir. Ensuite, aile de raie sauce gribiche, fromage blanc à la crème (j'ai tout de même pu résister au plateau de fromages secs), et mousse au chocolat à laquelle la serveuse eut la gentillesse d'ajouter une salade de fruits très fraîche (pamplemousse et menthe hachée). Un délice.
Le tout arrosé d'un excellent Brouilly, dont le producteur, si j'ai bien compris, est le frère du patron.
Beaucoup de monde dans les deux petites salles. On s'entendait à peine, ce qui est parfois pénible pour moi qui ai l'oreille un peu dure, mais une ambiance bon enfant, aussi bien de la part des clients que des employés. Fabrice a évoqué, comme il aime le faire, le Lyon d'autrefois dont il est nostalgique et c'est un plaisir, car avec lui j'apprends chaque fois de nouveaux détails sur la vie de la cité.
Pas de longue promenade sur les quais du Rhône ou de la Saône ce soir: l'état de tension de notre peau de ventre interdisait cet ultime exercice. Combien faudra-t-il de tours de parc supplémentaires pour éliminer toutes ces calories superflues... mais tellement bonnes? Peut-être demain matin, si je parviens à me lever assez tôt.
dimanche 31 août 2008
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4 commentaires:
Attention, il est au régime !
Au régime, oui ! Au régime du bien-manger !!!
Mais Fabrice a été beaucoup plus raisonnable que moi!
Il a des réserves...L'hiver peut être froid...
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