Qu'il est dur de ne rien faire!

Premier jour de vacances passé à ne rien faire, pour l'instant.

Ne rien faire, ça veut dire, lever relativement tardif (je me suis couché tard, repas chez Pierre hier soir), départ aussitôt décidé pour Miribel. Tour du lac dans une petite brise fraîche et bien agréable. Séance plage pendant près de deux heures, repas et énorme, titanesque, gigantissime sieste, comme si toute la fatigue du trimestre m'était tombée dessus d'un coup. Résultat: 17h et je n'ai toujours rien fait.

Quelques instantanés de Miribel, ce matin. Non, non, pas de photos, ne nous excitons pas. Des instantanés imprimés uniquement dans ma tête:

- Rencontre avec de nombreux groupes scolaires du primaire ou de maternelle, vu l'âge. Les petits garçons, avec leur sac sagement arrimé dans le dos ont, en marchant, l'air d'explorateurs, sérieux et avide de découvrir ce que cache le bout du chemin. Peut-être Marco Polo ou Colomb avaient-ils le même aspect grave et concentré.

- Monsieur et Madame Cygnes ont fait des "cygneaux ( je n'ai trouvé nulle part le nom de ces bébés. Quelqu'un le connait-il?): quatre, qu'ils protègent et entourent en émettant de sinistres sifflements à l'encontre du coureur que je suis et qui passe au large, ayant déjà eu maille à partir avec ces volatiles agressifs.

- un baigneur près de moi sur la plage, taille 0%, la quarantaine à peu près, a passé une demi-heure à oindre son corps que visiblement il ne détestait pas (ça, messieurs dames, ça s'appelle une litote. Voir Chimène, chez Corneille, Le Cid) avec de la crème solaire. Quand je suis parti, il finissait à peine. Une vraie savonnette. Enfin, je suppose car je n'ai pas touché!