(Rue Garibaldi)
A peine trois pas, et la pluie.
Quelques gouttes d'abord, puis de plus en plus drue. Demi-tour? Non. Ce qui me retient dehors, c'est qu'une partie de mon quartier est plongée dans l'obscurité. Les orages ont sans doute détraqué quelques connections du réseau. Ainsi suis-je totalement seul à errer dans les rues avoisinant la Communauté Urbaine. Le frais arrive avec l'averse. Impression de respirer, enfin. Les rares individus que je rencontre se hâtent et me regardent avec mon appareil un peu comme un zombie.
(idem)
Place de Cuirassiers, de vieux arabes discutent sur un banc, à l'abri d'un passage. Dans certains immeubles, les gens sont aux fenêtres, profitant du rafraîchissement. En revenant sur Gambetta, je croise le retour de la randonnée rollers du vendredi soir. Apparemment, J. n'y est pas. Fatigué de son dernier jour de travail? Prévoyant sur le temps incertain? Déjà rentré après avoir fait une partie du chemin seulement? Mais là où il va, il a découvert une piste l'an dernier. Il pourra pratiquer son sport favori même en vacances.
(Eglise arménienne St-Jacques, rue A. Philip.)
Les photos prises ce soir ne vont pas révolutionner l'art, sachez-le. D'ailleurs j'étais en manque d'inspiration. Je crois que ce qu'il me fallait surtout, c'était sortir, prendre l'air, ne pas rester enfermé ici. J'ai ressenti ce besoin toute la journée. Voilà qui est fait. Allons maintenant lire ce que mes camarades de jeu ont écrit pendant que je tentais de passer entre les gouttes.
vendredi 25 juillet 2008
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