mercredi 9 juillet 2008

Espoir.

En téléphonant à Noëlle pour lui confirmer ma venue, je lui ai demandé si l'un ou l'autre de ses amis possédait Internet dans le village.

Eh bien, oui, et en plus les voisins immédiats, un jeune couple dont je connais l'élément féminin depuis très longtemps, puisqu'elle est la fille d'amis communs à Noëlle et à moi.

Ils occupent l'ancien presbytère où, avant qu'il ne soit restauré par leurs soins, je logeai avec Pierre lors de nos séjours en Creuse. Nous avions chacun notre chambre. Enfin, pour moi, cela ressemblait davantage à un placard haut et étroit dont la lumière venait d'une lucarne ouvrable par crémaillère et qui laissait passer l'eau en cas d'orage. Mais c'est moi qui avait choisi.

Peut-être me laisseront-ils accéder à leur ordinateur pour des moments assez longs. Je ne sais pas. Sinon, je tiendrai, comme me l'a suggéré Pierre, mon journal de voyage, manuscrit et qu'il faudra taper au retour, ce qui n'est pas vraiment amusant.
Nous verrons bien.

Mais pour l'instant, ce soir, je n'arrive pas à fermer cet écran. La frayeur que j'ai éprouvée cet après-midi y est pour quelque chose, mais aussi le fait de ne pas savoir si, pendant huit jours, je pourrais ou non retrouver mes repères et mes lectures.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Au contraire de toi, pendant mes vacances, j'aime bien tout couper :)