Joie.

Ma joie de la journée: un pique-nique avec J. à midi.

Après m'être levé fort tard (9h30:les vacances commencent à produire leur effet), j'ai pris idée d'aller passer la toute fin de matinée à profiter du soleil à Miribel. Idée suivie immédiatement d'une autre: peut-être cela plairait-il à J. si nous y retrouvions? J'étais prêt à attendre sa sortie du travail pour l'emmener. Au téléphone, pas de grand enthousiasme et finalement un refus. Je m'apprêtais, avec nettement moins d'allant, à partir tout de même quand, dix minutes après le premier coup de fil, mon téléphone sonna: c'était J. qui, presque embarrassé, me dit qu'il serait très heureux que nous nous voyions, mais qu'il n'avait pas envie d'aller à Miribel.
Alors, très vite, j'improvisais un panier casse-croûte: tomates, blancs de poulet, crèmes caramel, oranges. A midi, nous nous retrouvions pour finalement nous installer dans le jardin botanique, mi ombre, mi soleil. Comme l'herbe était encore bien humide des dernières pluies, nous avons posé nos mignons fessiers sur les pierres plates du chemin. Un moment de calme et de détente pour l'un comme pour l'autre. Puis, comme lundi, promenade dans les allées et un café cours Vitton (trop de monde aux guinguettes du parc.). Ensuite, je l'ai raccompagné à la porte de son immeuble de travail et, tout heureux, j'ai enfourché mon vélov' pour rentrer.

Moi, cela m'a rendu heureux. Mais pourquoi vous raconter ces riens?