dimanche 27 juillet 2008
Une journée avec ma mère.
Toute la journée tous les deux.
Le repas d'abord, avec des crevettes fraîches, parce qu'elle aime ça. Puis grande promenade: non, elle ne voulait pas un parc. Alors, nous avons descendu Gambetta, moi poussant le fauteuil, elle regardant les magasins, visiblement enchantée. Peu de voitures ce dimanche, de l'ombre sous les platanes et un petit vent frais: elle était heureuse.
"Arrête-toi, je veux regarder les chaussures. Tiens, un magasin de laines: la Maille d'Or. Ça existe encore?" Je lui ai montré les nouvelles installations des berges du Rhône,le bouquet coloré du quai Gailleton, nous nous sommes assis un instant Place Antonin Poncet, près du jet d'eau pour regarder les enfants qui s'y baignaient. Les jeunes enfants l'attirent de plus en plus. Pourquoi? Vous pouvez lui montrer la huitième merveille du monde, si un bébé est dans les parages, elle ne verra que lui.
Avant de remonter Gambetta, je l'ai poussée jusqu'à la grande roue, m'attendant sans trop y croire à voir apparaître un blogueur de ma connaissance et son chien. Mais non, rien.
La promenade l'a fatiguée, et moi aussi. Pendant que nous faisions un semblant de sieste dans mon salon, elle m'a réclamé, pour se rafraîchir, un gant d'eau fraîche, que je lui ai apporté avec une serviette de toilette. Faisant mine de dormir, je l'ai observée. Elle ne renonce à rien, et c'est ce qui me plaît chez elle: elle a voulu replier consciencieusement la serviette et ses mains la trahissaient. Je l'ai vue faire et refaire sans cesse, jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite du résultat. Une fourmi qui se bat inlassablement avec un butin dix fois plus lourd et plus gros qu'elle. Mais qui sait qu'elle y parviendra.
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2 commentaires:
Entre 19 h et 20 h, tous les soirs... Sur les pelouses vertes, je joue à la balle avec mon chien, bavarde avec des amies et attends que la vie passe.
Qu'elles te soient toutes douces, la pelouse, les amies et surtout la vie!
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