Il est presque une heure du matin. Je viens de finir de taper les textes écrits dans le train et au chalet. Long, très long.
La journée de vendredi s'est passée sous la pluie. Un gros orage à cinq heures du matin et de l'eau, de l'eau, de l'eau tout le jour. Alors, encore une fois, grandes conversations avec Noëlle et Gérard, à table à midi autour d'un bon civet de lapin puis tout l'après-midi. Nous avions auparavant fêté un anniversaire: il y a deux ans, ici même, en arrivant le 11 juillet, j'avais décidé, sans préméditation aucune, d'arrêter de fumer. Depuis, c'est terminé.
Sieste de seize à dix-huit heures, ce qui m'a permis d'avancer beaucoup dans la lecture de mon roman. Le reste du temps, je l'ai passé devant cet écran.
Ce fut une journée transitoire. Deux nouvelles: les grenouilles de la rivière ne sont plus, insecticide et pesticide obligent. Un couple d'hommes s'est installé dans une des maisons du village. Ils viendront sans doute cette fin de semaine. Très bien intégrés, selon Noëlle. Non, je ne suis pas obsédé, mais il me tarde tout de même de voir leurs têtes. Deux homos dans un village de vingt et un habitants, c'est sans doute une des plus importante concentration de France, Marais exclu bien entendu!
Je suis seul dans le presbytère, les occupants habituels des lieux sont partie en goguette. Les pièces du bas ont profondément été transformées. Je ne monterai pas à l'étage, pas ce soir. Mes souvenirs resteront encore intacts un peu de temps. Je vais encore passer un moment à lire les messages des blogs habituels et puis voilà. Rideau.
samedi 12 juillet 2008
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2 commentaires:
Tes articles s'allongent !
Quel veinard! un p'tit sejour dans une presse-bite aire, ça me tenterais bien moi!!
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