Voici ce que j'appelle un article de fond. Entendez par là fond de tiroir, lie de la bouteille, gras figé au fond du plat en fin de repas. Mais tant pis, je suis lancé.
En un mot comme en cent (et notez que pour ne rien dire, j'en ai déjà utilisé une vingtaine), le mot qui pour moi est "intapable" sur le clavier, c'est le mot "même". D'ailleurs, à l'instant, pour le faire apparaître correctement, j'ai dû ralentir considérablement la frappe. Sinon, c'est l'horreur. C'est chaque fois autre chose qui s'affiche sur l'écran: m^eme, mmême, m^^eme, em^me, et tant d'autres fantaisies dues à ce fichu accent circonflexe. Je sais, on tolère aujourd'hui la suppression de cet accent compliqué dans un certain nombre de mots (pas à "même", à ma connaissance). Mais sur ce point, je suis un ayatollah (ça aussi, c'est coton à écrire!): jamais! Tant que j'enseignerai, mes élèves apprendront âge, abîme, vêtement (et nénuPHar aussi d'ailleurs), etc. Alors je l'emploie chaque fois qu'il le faut mais lui ne se laisse guère apprivoiser. Difficulté aggravée par le fait que je tape plus vite d'une main que de l'autre, donc inversion fréquente de lettres.
Je vous l'avais annoncé: c'est passionnant. La prochaine fois, je vous dirai quelle est la main la plus rapide. J'espère que je ne vais décourager, par ce genre de confidences de la plus extrême importance, mes fidèles lecteurs qui, si j'en crois mes espions, sont de plus en plus nombreux chaque jour. J'en connais même qui y viennent plusieurs fois dans la journée. Non, pas de noms, je ne "rapporte" pas. Mais je suis flatté, très flatté. Tiens, pour un peu, je vous ferais la bise. Ca valait le coup de lire jusqu'au bout, non?
Et puis, re-tiens, c'est jour de bonté. Il n'y a pas de raison que l'un d'entre vous m'ait vu "en vrai" et que tous les autres doivent se contenter de mon ombre une fois apparue dans ce blog. Alors, ce soir, je dévoile. Regardez là, en dessous, c'est moi. Non, pas le monsieur bedonnant à la chemise à carreaux rouges, l'autre, en bleu et blanc, celui qui prend la photo, quoi. Eh oui, je n'ai qu'un petit zoom!
lundi 21 juillet 2008
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13 commentaires:
Calyste, je déteste les espions. Et votre "tracker" affiché est détestable. Vraiment détestable. Je vais demander à mon informaticien préféré -mon J. à moi- de quelle manière je dois procéder pour visiter un blog sans être repérée. (Mots inutiles, parce qu'en fait, je m'en balance). C'était juste pour vous dire bonsoir.
Je comprends cette réaction (même si elle est feinte). Un autre ami a eu la même. Moi, ce "traceur" (quel vilain mot, en effet!) me rassure. Par exemple, certains restent muets mais passent tout de même. J'aime savoir qu'il sont encore là. Il est vrai que je préfèrerais qu'il n'apparaisse pas. Je vais demander moi aussi à mon J. à moi! Bonne soirée à vous aussi, chère Anna.
M'aime, c'est plus facile.
A écrire du moins.
Là, c'est au sujet qu'il faut veiller!
une main plus rapide que l'autre? bin suffit d'alterner pour faire durer le plaisir et toucher au but au bon moment...
Quand à la taille du ..."zoom" difficile de juger de là, mais justement le principe du zoom c'est de changer de taille en fonction de l'objet observé...
oui, y'a longtemps que j'ai touché le fond moi!!! et chuis pas près de remonter....
Et c'est comme ça que l'on t'aime, Piergil.
C'est bien l'image que l'on m'avait donné de toi !
et bonjour, je ne te reconnais pas sur la photo, je ne suis pas sûre que ce soit toi? pourquoi gardes- tu des habits de Pierre? on ne peut pas vivre avec les morts!les photos de creuse sont belles, la creuse est belle et les nuages de creuse sont beaux, c'est pas la terre promise ou le peuple de dieu tend les bras, mais pas loin!bise Dominique
P., je serais curieux de savoir ce qu'on t'a dit de moi!! Du bien, j'espère.
Dominique, seule la chemisette appartenait à Pierre. Je ne vis pas avec les morts, ce sont eux, lui, qui vivent en moi. La Creuse est belle, oui, et je l'ai retrouvée ainsi cette année, malgré quelques (beaux!)nuages.
Que du bien, que du bien...
Le regard échangé entre le mec rouge bedonnant et le père de famille (?) contre la descente métropolitain est, comment dire..., terriblement suspect :) Dans quelques photos, verrons-nous aussi ton anatomie ?
Je crois t'avoir déjà croisé. Tu me dis quelque chose, mais j'ai très mauvaise mémoire.
Pour l'anatomie, j'en doute. Pour s'être croisé, c'est possible, mais où? Je ne sors pas beaucoup et je rentre encore moins (bars, boîtes, saunas). Alors, Tête d'Or, Miribel, Feyssine? ou dans une autre vie, toi en fée bleue et moi en lapin qui parle?
Ca devait être en fée noire... Quelle couleur le lapin ? que je me souvienne :)
A mon avis, tête d'or ou centre ville. Ou les quais, j'y traîne pas mal. ^^ Ce qui est certain c'est que ce n'était pas à corps ouverts.
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