samedi 19 janvier 2008

Pensées

Il me semble me souvenir que Pascal, dans les Pensées, évoquait la puissance de la mouche qui, à elle seule, par le bruit de ses ailes, en vol, peut empêcher le cerveau de l'homme de fonctionner correctement. J'ai essayé à l'instant de retrouver le passage dans mon vieux bouquin datant du lycée: en vain.

Sans doute, l'attente et la suite d'une intervention chirurgicale, assez bénigne en soi, ont-elles eu sur moi la même force, au point de me faire oublier l'orthographe la plus élémentaire. Encore merci à ceux qui, avec beaucoup de tact, ont pointé les erreurs du doigt (et qu'ils veuillent bien, d'avance, m'excuser pour les suivantes!)

Merci également à tous ceux qui m'ont envoyé un petit message d'encouragement. En fait, l'intervention a déjà eu lieu, hier soir, d'où une fatigue certaine. Je ne tiens pas à m'étendre sur un sujet qui n'a aucun intérêt et que je n'ai évoqué que pour m'excuser du manque de billets hier sur mon blog. Si j'y reviens ce soir, c'est pour réitérer ces remerciements à des êtres qui, sans que je les connaisse, ont eu une "pensée" pour moi.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

étrange sentiment que de lire des textes qui me troublent, qui me font sourire parfois avec tendresse, puis partir sans rien dire, avec l'impression d'avoir volé ces émotions ; ce matin, je ne peux me résoudre à quitter ce blog ainsi ...

Patrick a dit…

S'agit-il de ce passage ?
http://odalix.univ-bpclermont.fr/Cibp/Pensees/Sel81.htm
Je ne connaissais pas ce texte...

Calyste a dit…

Probablement, à moins que ce ne soit cet autre: Sel56, mais je ne crois pas.

Ou alors confusion avec Montaigne, Essais,III,13.

Tout cela est bien loin, mais ces recherches me donnent envie de m'y replonger. Merci.