Pendant ma longue attente dans la salle du même nom, hier soir, à la clinique, j'ai eu le temps de terminer le roman de Muriel Barbery, Une gourmandise. L''auteur de L'Élégance du hérisson publiait là, en 2000, son premier livre.
Un bourgeois, grand critique gastronomique, sur son lit de mort voudrait retrouver une saveur qui le hante, La Saveur. Mais il ne sait pas de quelle saveur il s'agit, quel aliment la dégage ni à quelle occasion il l'a approchée pour la première fois. Il va donc égrener, au long de courts chapitres, ses souvenirs de repas ou de beuveries, en ayant pour contre chant les remarques acerbes ou amoureuses de ceux qui ont partagé sa vie.
Écrit dans un vocabulaire riche et varié, souvent poétique, ce livre, original, comporte quelques pages si sensuellement évocatrices que l'on y a l'eau qui monte à la bouche. Hélas, le procédé répétitif de la présentation des mets, simples ou composés, finit par lasser et lorsqu'arrive la révélation, en bout de roman et de vie pour le critique, il faut bien dire que le dévoilement de ce mystère a perdu beaucoup de son intérêt.
samedi 19 janvier 2008
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