samedi 26 janvier 2008

Courir, toujours.

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J'arrive de trois tours de Parc en courant. Et pour faire bonne mesure, j'ai pris un vélo pour m'y rendre. Ainsi la quarantaine (en fait une huitaine) est terminée.

Ayant appris hier soir que tout allait bien dans les résultats de mes examens, je n'ai pas pu attendre plus longtemps. J'ai ressenti un peu la même chose qu'en sortant des trois jours (en fait un jour et demi) de l'armée: une immense impression de liberté, comme si l'air était plus pur, les automobiles silencieuses et leurs conducteurs de gracieuses personnes au sourire avenant.

Le premier tour, c'est le labour: on traîne, on plante le pied comme le cheval de trait son paturon dans la glaise. Le deuxième, on sent que l'on s'envole, les jambes d'elles-mêmes se font gazelles, bébé faon ivre de vitesse. Le troisième, la machine est réglée, on oublie que l'on court, on devient la bielle visible sur la roue de la locomotive à vapeur, ou bien la mathématique savamment asymétrique de certains morceaux de Bach.

Tout cela, je l'ai déjà dit. Simplement, aujourd'hui, je le redécouvrais encore.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

bonne et heureuse nouvelle.

Patrick a dit…

Content que tout aille bien, jeune faon !

Calyste a dit…

Merci à tous deux. Le "jeune faon" me va droit au coeur!!!