Depuis que nous avons eu, avec Ch., mon collègue ex-coureur, cet échange profond sur nos motivations respectives(voir billet: Pourquoi courir?, du 10/12/07), et que nous avons découvert nos similitudes, nous n'avons guère eu l'occasion de reprendre une conversation intéressante, même si le besoin semblait en être là.
Je l'ai retrouvé vendredi à la photocopie. Hasard heureux, nous sommes restés seuls, ce qui, étant donné le lieu, relève du miracle.
C'est lui, encore une fois, qui a pris les devants et m'a dit, de but en blanc, qu'il venait de donner son sang dans un camion collecteur. Comme je le regardais surpris, cherchant le lien avec la situation, me demandant si, encore une fois, dans les minutes précédentes, je n'avais pas été plus sensible à la musique des mots qu'à leur signification, il a rajouté: -C'est un peu comme courir.
Voilà Ch. tout entier dans ces mots: préservant sa pudeur naturelle et totalement confiant dans l'intelligence de son interlocuteur. J'ai apprécié qu'il rende un tel hommage à la mienne.
dimanche 20 janvier 2008
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