Le roman de Amara Lakhous, Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittorio, (Actes Sud) n'en est pas vraiment un pour moi.
Chaque habitant d'un immeuble dit sa vérité sur la disparition d'Amedeo, un homme respecté de tous et qui pourtant est suspecté d'être l'assassin d'un jeune voyou égorgé dans l'ascenseur de cet immeuble. Entre ces chapitres de témoignages sont intercalés des "Hurlements" d'Amedeo, petits textes datés parfois avec plusieurs mois d'intervalle, qui m'ont fait penser souvent à des billets de blog. La dernière vérité est celle de l'inspecteur, présentée finement avec un double aspect: côté pile et côté face. Je ne la dévoilerai évidemment pas.
Livre gentil, agréable à lire, malgré certaines simplifications, certaines caricatures dans les portraits des différents personnages. Je suis surpris qu'il ait remporté un tel succès, inattendu, en Italie en 2006 au point d'obtenir deux prix littéraires, et que le cinéma s'intéresse déjà à lui.
Pour moi, hormis quelques belles échappées, trop rares, sur les paysages romains, le plus intéressant reste le délire d'un des personnages associant ascenseur et civilisation. Le reste me semble terriblement "mode". Il faut dire que, pour n'importe quel roman, passer tout de suite après Stegner n'est pas le meilleur moyen d'être mis en valeur.
lundi 14 janvier 2008
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