Journée bien remplie aujourd'hui. Tour et demi du lac de Miribel ce matin, avec Gilles, assez tôt pour éviter l'afflux inévitable de pique-niqueurs, de familles déambulantes et de dragueurs plus ou moins pervers.
Ensuite, trois heures de marche dans Lyon à la recherche des animaux du grand chaud et du grand froid. Lyon était comme assoupie: pas de bus, pas de métros, peu de voitures, des promeneurs à pied, calmes, très calmes, un peu endormis sans doute par la chaleur légèrement humide qui donnait, à certains moments, l'impression de se mouvoir dans une serre.
Bonne grosse récolte de fauves, récolte aussi de visages, tous serins aujourd'hui. J'ai même, comme Patrick, parlé aujourd'hui à des inconnus et c'est moi qui ai engagé la conversation. Il faut sans cesse que je me mette dans la tête que, si je fais moins "peur" à l'abordage, c'est parce que j'ai l'allure et le visage plus "mûrs" (euphémisme), plus tranquilles. Bref, inutile de tourner autour du pot: un presque papy, ça impressionne moins. Et je suis toujours heureux de l'échange de ces quelques mots gratuits.
De petites précisions sur cette Biennale des lions: elle a lieu tous les deux ans (ça, ça valait le coup d'être dit) en partenariat avec un autre pays. Cette année, elle s'insère dans le cadre de "France Québec, quatre siècles de fraternité", qui représente la participation française au 400° anniversaire de Québec.
Et maintenant place aux artistes:
Ces deux là sont les deux oubliés du Parc de la Tête d'Or, hier (entrée du Lycée). Oubliés parce que trop vite photographiés et sans vraiment d'intérêt, à mon goût.( LION 4 et OURS 3)
Encore deux d'hier, à la gare de la Part-Dieu. Bof! L'ours blanc, peut-être, avec sa mantille effilochée? (LION 5 et OURS 4)
Je crois que, pour découvrir la récolte d'aujourd'hui, il faudra attendre demain, car voici ma dernière prise d'hier: le locataire d'un hôtel du Boulevard Vivier-Merle, un sympathique "pédagogue" (étymologie: celui qui mène l'enfant). Notons que la ballerine a l'air plus féroce que l'ursidé. (OURS 5)
Ceux que je vous présenterai demain sont, à mon avis, plus beaux. Forcément, on garde le meilleur pour la Presqu'île, comme d'habitude. De ce point de vue-là, le passage depuis plusieurs années de Lyon à une municipalité socialiste n'a pas changé grand chose. Mais, à l'instar de ces bestiaux, ne soyons pas lourds!
Bien que fourbu, je suis ravi de mon après-midi car, en parallèle à ce fil rouge, je découvre des coins de Lyon que je ne connais pas à pied, y passant toujours en voiture. Il y a des choses surprenantes, par exemple, dans un quartier quasi haussmannien, une maison datant de 1640: c'est le propriétaire du restaurant oriental en occupant le rez-de-chaussée qui m'a donné le renseignement et je n'ai aucune raison de douter de sa bonne foi.
Une idée me vient en fin de billet. Et si on votait pour le plus beau? A la fin de la présentation, je les numéroterai tous si ça vous dit, et on élira le "Seigneur des deux Mondes" (l'Ancien et le Nouveau). Pour moi, aujourd'hui, c'est le dernier, avec son allure de chien fidèle.
jeudi 1 mai 2008
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3 commentaires:
D'accord pour voter !
Mais, un pour les lions
et un pour les ours ?
Ou les deux mêlés ?
D'accord, pas de jaloux: un de chaque. Ca me paraît une bonne idée. D'ailleurs, je vais commencer à les numéroter tout de suite. Lion 1, ours 1, lion 2, etc.
oui, très bonne idée.
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